Maxime a écrit:On aurait pu au moins conserver un navire de cette époque […] conserver de tels navires coûte cher, mais couler certain au lieu de les ferrailler c’était si compliqué que ça ? […]
C'est tout simplement ça ! Il suffit de financer, puis d'entretenir le "musée". Ce n'est pas impossible. Une association l'a fait à Bordeaux, pour le Colbert, pendant une quinzaine d'années… avant de baisser les bras (et ça occupait une place à quai…). En revanche, ça marche toujours à Nantes, pour le Maillé-Brézé. Surtout à l'heure actuelle (celle des privatisations et des retraits des financements - intégralement - publics) une telle entreprise ne peut être le fait que d'associations, ou de mécènes, ou encore, à la rigueur, de sponsors. Mais en aucun cas du budget de la Défense (marine).
Je crois que si l'on a manqué les occasions de conserver des bâtiments historiques (dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale) ce n'est pas seulement faute de financements possibles, mais surtout faute d'intérêt de la part du (grand) public, très peu concerné par la question, au contraire des Britanniques.
[…]Sinon connaissez-vous d'autres épaves militaire française ? ( j'ai cru lire quelque part qu'il y aurait une épave d'un croiseur français, proche d'une de nos vielles colonies, en Asie )
À Casablanca (Maroc), il y a encore, a priori, l'épave du croiseur Primauguet ; il doit rester aussi, à Diégo-Suarez (Madagascar), des morceaux de celle du croiseur auxiliaire X.07 Bougainville, ex-Victor Schoelcher.
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