Le Vendée Globe au jour le jour par Baboune

Bonsoir
enfin pour les autres courses on verra en attendant on continu sur ce Vendée Globe
Alessandro est à 640.6nm au point de 20 h
et les remerciements de Mike Golding

Calmes compliqués

Articles | lundi 18 février 2013, 16h50

Seul concurrent encore en course dans ce 7e Vendée Globe, après l'arrivée ensoleillée et triomphale hier de Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), en 10e position, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) poursuit actuellement sa belle mais difficile cavalcade des dernières 24 h à près de 12 noeuds de moyenne. Il devrait cependant se voir progressivement ralenti, avant d'être très nettement freiné en début de journée demain.


Di Benedetto © Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

A la latitude de Porto et à un peu plus de 300 milles des côtes portugaises, Alessandro Di Benedetto, dernier skipper encore en mer progresse toujours à bonne vitesse dans un flux de nord-ouest fort mais très instable. ''Je navigue dans une zone très orageuse avec mer forte et croisée et beaucoup de gros grains avec des rafales parfois proches des 50 nœuds. Ces conditions demandent d’être très vigilant et d’être beaucoup aux manœuvres, surtout pour être rapide dans la prise des ris (réduire la surface exposée au vent) à la grande voile et avoir le bon angle au vent quand les fortes rafales arrivent. Je n'ai pas eu beaucoup de repos les derniers jours pour faire avancer le bateau au mieux mais je suis en forme et le bateau se porte bien aussi. Dans les moments de relatif calme entre un grain et l'autre, j’écoute de la musique, je prépare des petits repas chauds, je réponds aux questions des journalistes avec l'ordinateur et j'essaye de me reposer. Pour le déjeuner j'ai mangé de la purée au jambon et une petite salade du "giardinetto", le petit potager que j'ai à bord de Team Plastique. Ce matin pour le petit déjeuner ça a été du café au lait et du pain grillé. Je me trouve à un peu plus de 300 milles du cap Finisterre et à un peu moins de 700 milles (à vol d'oiseau) des Sables. Hier dans la nuit j'ai croisé quelques cargos. Je suis très concentré sur ces dernières centaines de milles qui ne vont pas être les plus simples du parcours, la faute surtout au trafic maritime et aux vents variables...'', précisait le skipper dans un message parvenu cet après-midi par mail (les perturbations orageuses empêchant pour l'instant de joindre Alessandro Di Benedetto par téléphone). A l'approche de la nuit, le vent devrait faiblir à moins de 15 noeuds avant de chuter considérablement demain en début de matinée. Là, il deviendra très variable et oscillera entre 3 et 6 noeuds selon les prévisions météorologiques. Des conditions très défavorables au seul bateau à quille fixe de la flotte, moins puissant que ses concurrents.


Les remerciements de Mike Golding

Articles | lundi 18 février 2013, 16h34

Plus d'une semaine après son arrivée aux Sables d'Olonne, Mike Golding, 6e du Vendée Globe 2012-2013 avec Gamesa, tient à remercier tout ceux qui ont contribué à sa performance et évoque son avenir.


VENDEE GLOBE 2012 - MIKE GOLDING - GAMESA - PHOTO / VINCENT CURUTCHET / DARK FRAME / DPPI / VENDEE GLOBE © Vincent Curutchet / Dark Frame / DPPI

Chers Supporters

Cela fait 12 jours que j'ai terminé le Vendée Globe 2012-2013 et je commence à peine à retrouver un cycle de sommeil normal - même si j’ai encore besoin de faire des siestes pendant la journée. Mes jambes se renforcent petit à petit, mais la partie supérieure de mon corps, qui était habituée à pratiquer des efforts quotidiens, souffre de l’absence d’exercices physiques. Je vais reprendre la gym pour permettre aux muscles de récupérer plus progressivement.
Un autre symptôme résiduel est la peau dure sur mes mains et mes pieds. Elle reste sèche et dure comme du cuir pendant la journée, mais quand je prends une douche ou un bain, la peau devient blanche et fond. D’une manière générale je sais que la récupération prendra du temps, certainement des mois. Mais c’est plutôt normal après un Vendée Globe…

Néanmoins, ça fait du bien de revenir à la maison. Je regarde par-dessus la rivière Hamble, un jour de printemps, lumineux, appréciant la chaleur du chauffage central et tout ce confort que j’avais perdu pendant trois mois.

Les rumeurs sur mon départ à la retraite sont un peu prématurées ! Désolé, mais à 52 ans je suis encore trop « jeune », trop affûté et trop compétitif pour arrêter. Je ne saurais d’ailleurs pas quoi faire de mon temps ! Ce qui est vrai cependant, c’est que je n'ai pas l'intention de faire le Vendée Globe en 2016 et je pense que je vais finalement m'éloigner de la classe IMOCA. Depuis 16 ans, le Vendée Globe et l’IMOCA ont été mon principal objectif et il est peut-être temps de changer.

Pour le moment, toutes les options demeurent possibles. Nous avons toujours notre IMOCA Owen Clarke Design 60 pieds, ainsi qu’un Extreme 40 et si on peut monter un projet compétitif dans l’une des deux catégories, nous le ferons.

Personnellement, je voudrais participer à la Transat Jacques Vabre en novembre et peut-être même à la Route du Rhum en 2014. Mais en ces temps économiquement difficiles, c'est peut-être difficile à réaliser.



Merci à l’Equipe

Il me semble tout à fait injuste que je sois le seul à recevoir la majorité des honneurs quand tant d'autres méritent d'être reconnus pour leur contribution à notre réussite sur le Vendée Globe. Même si le Vendée est une course en solitaire, ce projet serait irréalisable sans le soutien de l'équipe qui l’entoure.



Pour finir

Avec notre retour à Ocean Village, à Southampton, nous pouvons enfin nous reposer après ce Vendée Globe intense. C’est une chance pour nous de se réunir, de réfléchir, d’analyser, et je l'espère, d’être fiers de tout ce que nous avons accompli au cours des 18 derniers mois. Déjà nous commençons à regarder vers l'avant... et qui sait ce que les prochains mois nous réservent...

J'ai lu les innombrables messages d’encouragement que nous avons reçus après notre arrivée et j’ai relu ceux que j’ai reçus pendant la course. Ça me fait vraiment chaud au cœur de savoir que tant de gens ont vécu avec nous nos victoires et nos déboires. Cela m’aide à réaliser que boucler un troisième Vendée Globe représente une performance extraordinaire.

Nous vous remercions de votre soutien continu et espérons une année 2013 toute aussi excitante.



Aller sur ce @Demain Baboune

Bonjour ce mardi 19 février on est à 100 jours de course
au point de 5h Alessandro pointe à 516.8 nm

100 jours déjà... (PHOTOS)

Articles | lundi 18 février 2013, 22h00

Le cap des 100 jours de course a été passé aujourd’hui. Une parfaite occasion pour se remémorer en images les temps forts de la course de chacun des vingt skippers qui ont pris le départ de la septième édition du Vendée Globe, le 10 novembre 2012 au Sables d’Olonne.


START 101112 065 © Jean-Marie Liot / DPPI
En complément les photos son sur le site voici le lien direct

http://www.vendeeglobe.org/fr/actualites/article/13359/100-jours-deja-photos.html





@+ baboune

RE
oui Pascal c'est bien une méduse
au point de 16h 460.6 nm

De Lamotte a souffert entre le cap Horn et l'arrivée

Brèves | mardi 19 février 2013, 11h35


Tanguy de Lamotte © Tanguy de Lamotte / Initiatives-Coeur



Les chiffres confirment les problèmes rencontrés par Tanguy De Lamotte lors de sa remontée de l'Atlantique. Victime notamment d'une collision avec un OFNI qui a endommagé une dérive, le skipper d'Initiatives-coeur a signé le moins bon temps entre le cap Horn et les Sables d'Olonne (une semaine de plus que Gabart) et n'a fait que quelques heures de mieux que Jean-Pierre Dick (contraint de se mettre au mouillage deux jours) entre l'équateur et le port vendéen.

Les temps entre le cap Horn et Les Sables d'Olonne
1- MACIF 25j19h58’
2- Banque Populaire 25j22h00’ (+2h02’)
3- Hugo Boss 26j04h47’ (+8h49’)
4- Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets 27j11h10' (+1j15h13') >>> pénalité de 12h incluse
5- Gamesa 28j16h33’ (+2j20h35’)
6- SynerCiel 29j04h55’ (+3j08h57’)
7- Mirabaud 30j04h58’ (+4j09h00’)
8- AKENA Vérandas 30j16h23’ (+4j20h25’)
9- Virbac-Paprec 3 32j10h23’ (+6j14h25’)
10- Initiatives-coeur 33j04h55' (+7j08h57')

Equateur - Les Sables d'Olonne
1- Banque Populaire 11j12h48’
2- MACIF 12j00h37'
3- Hugo Boss 12j04h30’
4- SynerCiel 12j17h14’
5- Gamesa 12j18h24’
6- Mirabaud 13j07h32’
7- AKENA Vérandas 13j11h58’
8- Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets 13j14h12'
9- Initiatives-coeur 17j11h48'
10- Virbac-Paprec 3 18j05h03’


100 jours de course, ça donnait quoi avant ?

Articles | mardi 19 février 2013, 12h46

Alessandro Di Benedetto est le seul marin encore en mer et sera le seul participant de ce Vendée Globe 2012-2013 à achever son tour du monde en plus de 100 jours. Une performance malgré tout notable avec un bateau datant de 1998, qui offrirait une place de choix au Franco-Italien lors des éditions précédentes.


Alessandro Di Benedetto - Team Plastique © Olivier Blanchet / DPPI

Team Plastique est attendu aux Sables d’Olonne vendredi 22 février au matin, soit 103 jours après le départ du 10 novembre. Avec un tel chrono final, Alessandro Di Benedetto aurait remporté les trois premières éditions :

1989-1990 - Titouan Lamazou vainqueur en 109j 08h 48’50’’

1992-1993 - Alain Gautier vainqueur en 110j 02h 22’35’’

1996-1997 - Christophe Auguin vainqueur en 105j 20h 31’


En 2000-2001, 12 concurrents étaient encore en course après 100 jours. Marc Thiercelin finit 4e en 102j 20h 37’49’’, Dominique Wavre et Thomas Coville - avec le même bateau qu’Alessandro - étaient 5e et 6e en 105 jours.

Pour la 5e édition, en 2004-2005, 7 concurrents naviguaient encore après 100 jours de course. Conrad Humphreys et Joé Seeten terminèrent respectivement aux 7e et 8e places en 104 jours.

Enfin, il y a quatre ans, lors de l’édition 2008-2009, 5 bateaux ont bouclé leur tour du monde en plus de 100 jours. Arnaud Boissières - avec le même bateau qu’Alessandro - avait terminé 7e en 105j 02h 33’.

S’il avait participé à l’une des six premières éditions - même si les époques sont difficilement comparables - Alessandro di Benedetto aurait donc été classé entre la 1ère et la 7e place. A noter également que le skipper de Team Plastique aura réalisé une meilleure performance que ses deux prédécesseurs à la barre du plan Finot-Conq.


aller les devoirs @+ Baboune

Bonsoir
alors le programme de Bernard Stamm
et Alessandro


Le programme de Bernard Stamm et de son bateau

Brèves | mardi 19 février 2013, 16h55


Chantier Cheminées Poujoulat © Team Cheminées Poujoulat

Bernard Stamm était en Suisse jusqu’à lundi pour des rendez-vous presse et partenaires et prend désormais un peu de vacances en famille. Il sera vendredi à Port-la-Forêt pour la fête des skippers du Pôle Finistère Course au Large. Le dimanche 10 mars, le skipper de Cheminées Poujoulat interviendra à Lorient dans le cadre du festival « Les Savanturiers » avant de s’aligner au départ des courses d’avant saison (Grand Prix Guyader, Armen Race, Record SNSM) en mai/juin. Il participera ensuite à la Fastnet Race en août et à la Transat Jacques Vabre dont le départ est prévu le 3 novembre prochain.

Le bateau, quant à lui, vient d’entrer en chantier pour environ deux mois. Au programme : un gros nettoyage et les réparations nécessaires suite à la casse de la tête de vérin de quille survenue dans les dernières heures du tour du monde de Bernard Stamm.

Patience nocturne

Articles | mardi 19 février 2013, 17h46

A l'orée de sa 101e nuit en mer, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) s'apprête à passer des heures pénibles dans une bulle anticyclonique qui va fortement freiner sa progression jusqu'à demain après-midi.


Team Plastique - Alessandro Di Benedetto - Bateau de pêche © Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

C'était prévu... Le vent a considérablement faibli sur la route d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), à 450 milles des Sables d'Olonne. Entre le classement de midi (heure française) et celui de 16h, seuls un peu plus de 11 milles ont été parcourus, à moins de 3 nœuds de moyenne... A la latitude du cap Finisterre, distant de 80 milles, le Franco-Italien progresse péniblement au près, dans un vent instable principalement orienté au nord et une houle croisée qui dévente régulièrement le bateau. Le skipper incurve un peu plus sa route vers le nord, cap au 38° en prévision du contournement de la pointe espagnole pour entrer bientôt dans le golfe de Gascogne.

Mais il va falloir à Alessandro Di Benedetto encore un peu de patience avant de voir la pression remonter dans les voiles, soit une nuit complète de pétole (ndlr : terme marin qui désigne l'absence de vent) avant de se faire rattraper par un front synonyme de vents de sud qui le pousseront progressivement demain à partir de 15 h au portant vers la ligne d'arrivée, qu'il doit toujours franchir vendredi matin, avec une entrée dans le chenal possible à partir de midi.

En attendant, c'est une intense nuit de veille et de réglages incessants qui attend le skipper de Team Plastique, au milieu d'un trafic qui ne cesse de s'intensifier à l'approche des côtes...


Alessandro di Benedetto : « Je reste en veille et très attentif »

Articles | mardi 19 février 2013, 19h36

Joint par téléphone ce mardi, Alessandro di Benedetto, réduit à très petite vitesse, prend son mal en patience et reste dans sa course sans encore penser à l’arrivée.


Alessandro Di Benedetto - Team Plastique © Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

Ses soucis d’hydrogénérateur

L’un de mes hydrogénérateurs a un peu arrêté de fonctionner mais c’est celui qui n’était 50% de ses capacités depuis une semaine de course, celui qui avait brûlé. J’avais alors dû couper certains composants pour sauver ces 50% de capacité de production restants. Et au fur et à mesure du temps, il a de nouveau eu des baisses de production, je l’avais même relevé de l’eau. Quand j’ai de nouveau passé les 14 nœuds de vitesse, ça a dû débloquer quelque chose car il s’est remis à fonctionner. Actuellement il n’est pas en marche car j’avance trop doucement. L’éolienne tourne un peu mais j’ai vraiment très peu de vent.

Ses conditions météo

C’est assez calme, il y a une houle très longue, de fond et un peu croisée qui dévente un peu le bateau avec ses mouvements. Le vent est très léger et varie entre 3 et 6 nœuds. J’avance entre 3,5 et 6 nœuds et quelques, de temps en temps. Mais mes dernières moyennes sont très basses, à moins de 3 nœuds. Au moins, j’ai du soleil !

Sa trajectoire

Je pense que je vais devoir tirer des bords jusqu’à demain pour gagner vers le Nord. Pour le moment je suis à 80 milles du cap Finisterre mais il va falloir que je remonte un peu avant de commencer à aller vers l’Est pour entrer dans le golfe de Gascogne. Je devrais passer le cap cette nuit en latitude, mais le passer en longitude c’est autre chose. Je suis à un peu plus de 450 milles de l’arrivée.

Le trafic maritime

Aujourd’hui j’ai vu trois cargos. Ça s’intensifie un peu mais j’ai le radar en veille permanente et j’ai toutes les positions en AIS. Je reste en veille et très attentif, mais mes systèmes fonctionnent très bien.

Son arrivée

Je n’ai rien à préparer, ça va se faire très naturellement. J’y pense un peu mais je suis vraiment très concentré pour ces dernières centaines de milles, notamment à cause du trafic maritime qui est le risque que je crains le plus. Mais je ne veux pas non plus mettre quatre ou cinq jours pour atteindre les Sables, j’espère être là le 22 avant le soir. Le 23 au matin au plus tard.

Son tour du monde en 60’

Ça m’a paru un peu simple par rapport au 6,50 car beaucoup plus rapide et moins fatigant du coup ! Mais c’est extraordinaire car c’est quelque chose de nouveau, c’est une magnifique course, j’ai pris énormément de plaisir. Mais ce sont vraiment deux mondes différents.


bonne soirée @Demain Baboune

Bonjour
alors la course continu pour Alessandro
au point de 12h il lui reste 378.1 nm à parcourir

Retour du vent pour Di Benedetto

Brèves | mercredi 20 février 2013, 09h36


Alessandro Di Benedetto 20/02/13 © Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

Au classement de 9 h ce matin (8 h TU), Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) est encore à un peu plus de 400 milles des Sables d'Olonne, la faute à une nuit au ralenti dans des vents évanescents. Maintenant à la latitude de la Corogne, à 70 milles de la côte espagnole, le skipper franco-italien commence a retrouver de la vitesse semble-t-il et glisse maintenant à un peu plus de 11 nœuds depuis la dernière heure, dans un vent de sud-est qui devrait progressivement augmenter et s'orienter au sud aux alentours de 13 h (10-15 nœuds) avant de mollir à nouveau en début de soirée, pour descendre à 10 nœuds, avec un ciel qui va se charger de pluie. La nuit prochaine, le vent s'orientera au sud-sud-est et passera est-sud-est en forcissant légèrement (15 nœuds) en tout début de matinée, toujours sous un ciel chargé. Reste donc à Alessandro Di Benedetto à traverser le golfe de Gascogne, avec une trajectoire qui va se faire au près, contre le vent, et l'obliger à remonter assez nord avant de virer pour redescendre vers les Sables d'Olonne. Une contrainte modérée si l'on considère que le skipper de Team Plastique est très handicapé au vent arrière depuis la perte de ses principales voiles de portant après son passage du cap Horn. Il est toujours attendu vendredi matin entre 8 h et midi.



@+ Baboune

Bonsoir au point de 20 h il reste 303.5nm

Dernières heures inconfortables

Articles | mercredi 20 février 2013, 15h52

A moins de 50 milles dans le nord-ouest de la Corogne, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) poursuit sa remontée vers les Sables d'Olonne pour une arrivée prévue vendredi en fin de matinée, dans des conditions qui s'annoncent difficiles.


Alessandro Di Benedetto - Team Plastique © Vincent Curutchet / DPPI

Après une nuit au ralenti, placée sous le signe de vents faibles et erratiques, variant considérablement en direction, de manœuvres incessantes et de veille permanente pour se faufiler au milieu de l'intense trafic des cargos à proximité des côtes espagnoles, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) accélère à nouveau depuis ce matin. En passe d'entrer dans le golfe de Gascogne, le skipper est toujours au portant dans un vent oscillant entre 12 et 16 nœuds, qui lui permet d'afficher à nouveau des vitesses à deux chiffres, sous le soleil et sur une mer relativement calme pour l'instant.



Finish contre le vent



Même si le vent doit à nouveau mollir un peu en début de soirée, pour redescendre à une dizaine de nœuds, la fin de parcours s'annonce consistante, avec une progression difficile qui va se faire contre un vent d'est-sud-est de 25 noeuds, au près serré dans le golfe de Gascogne. Dans cette zone, la mer est facilement hachée et rend très inconfortable la progression des bateaux à carènes larges que sont les 60 pieds Open du Vendée Globe. A quelques dizaines d'heures de l'arrivée, le skipper de Team Plastique se déclare cependant très confiant dans la capacité de son bateau à s'accommoder de ces dernières heures difficiles, malgré le nombre de milles déjà parcourus.

Bonne soirée @Demain Baboune

Bonsoir au point de 16h Alessandro est à 148.8 nm des Sables

Alessandro compare le 60 pieds et le 6,50

Brèves | jeudi 21 février 2013, 12h17


Alessandro Di Benedetto - Team Plastique © Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

Après avoir réalisé un tour du monde de 9 mois sur un voilier de 6,50 mètres, Alessandro Di Benedetto a voulu s’attaquer au Vendée Globe. Et le skipper franco-italien est sur le point de remporter ce nouveau défi, qu’il a jugé « un peu plus simple » : « Ça m’a paru un peu plus simple par rapport au 6,50 car beaucoup plus rapide et moins fatiguant du coup ! Mais c’est extraordinaire car c’est quelque chose de nouveau, c’est une magnifique course, j’ai pris énormément de plaisir. Mais ce sont vraiment deux mondes différents. »


Le 6,50 d’Alessandro dans le chenal pour l’accueillir

Brèves | jeudi 21 février 2013, 12h47

Alessandro Di Benedetto 20/02/13 © Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

Vendredi, les deux bateaux avec lesquels Alessandro Di Benedetto a bouclé ses deux tours du monde seront dans le chenal des Sables d’Olonne. En effet, le petit voilier de 6,50 mètres avec lequel il avait suivi le parcours du Vendée Globe pendant 268 jours en 2009-2010, sera aux côtés du 60 pieds Team Plastique lors de la remontée du chenal, après le passage de la ligne d’arrivée.


@+ Baboune

RE
oui oui les devoirs sont fait
dernière nuit sur l'océan pour Alessandro

Dernière nuit sous haute vigilance

Articles | jeudi 21 février 2013, 18h47

A moins de 150 milles des Sables d'Olonne, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) s'apprête à passer sa dernière nuit en mer, dans des conditions de mer et de vent difficiles. A 9 nœuds de moyenne depuis le dernier classement, il devrait franchir la ligne d'arrivée demain, entre 12 et 17 h.


Alessandro Di Benedetto -Team Plastique © Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

En plein milieu du golfe de Cascogne, dans une mer de plus en plus forte et un vent glacial qui ne cesse de forcir, avec des rafales à près de 30 nœuds, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) n'a cessé de réduire sa voilure depuis la fin de la nuit. « Ce matin, j’ai commencé par prendre un ris à la grand-voile, ensuite j’ai roulé le solent et mis la trinquette et tout à l’heure, j’ai mis le deuxième ris à la grand-voile », précisait le skipper joint lors de la dernière vacation de ce Vendée Globe (mise en ligne sur le site). Une précaution nécessaire selon Alessandro Di Benedetto qui veut à tout prix éviter l'incident mécanique si proche du but.



Ca tape !



Bouée© Alessandro Di Benedetto / Team Plastique

L'état de la mer demande en effet la plus grande attention.« En ce moment la mer devient de plus en plus forte et je vois les premières déferlantes. Il y a quelques heures, j’étais au près serré et désormais, c’est plus compliqué. J’ai mis l’étrave à quelques milles à l’ouest de Belle-Île et je vais pousser encore plus vers le nord », expliquait le franco-italien, soucieux de préserver au maximum sa fidèle monture, quitte a s'écarter un peu de l'axe du vent. Après un peu plus de 100 jours de mer, l'homme et le bateau sont en parfaite symbiose et chaque choc encaissé par le bateau se transmet au skipper. « Actuellement, les conditions sont très inconfortables, mais je ne parle pas pour moi, c’est surtout pour le bateau que c’est embêtant quand ça tape comme ça. Chaque coup que le bateau prend, c’est comme un coup dans le ventre. Je ressens également beaucoup de stress car je ne veux pas casser au tout dernier moment".



Concentration jusqu'au bout



Les derniers milles s'annoncent donc sous haute tension pour le sablais d'adoption qui prévoit un virement (musclé!) au large de Belle-île vers 4 h du matin (heure française), avant d’entamer son dernier bord vers un lieu de départ devenu après plus de 103 jours de mer lieu d'arrivée. Si le skipper de Team Plastique franchit la bouée du Nouch Sud dans les délais estimés, il fera mieux qu'Arnaud Boissières et Thomas Coville sur le même bateau lors des précédents Vendée Globe. Même s'il faut prendre en compte les différences de météo, de trajectoires et les améliorations apportées au bateau, le temps réalisé par Alessandro Di Benedetto montre à quel point l'homme, bien que dernier classé, était un concurrent pressé !



Christophe Favreau


@Demain & bonne soirée

Bonjour
aujourd'hui vendredi 22 février on est 103 jours 18heures et 23 minutes de course
Alessandro au point de 5h pointait à 103.3 nm des Sables avec une vitesse moyenne de 4.4Nds
il a mis le pied sur le frein pour faire durer le plaisir
@+ je pense pour l'arrivée aujourd'hui Baboune

Bonjour
ayez c'est partie pour 15 jours de vacances demain soir départ en colonie 8 jours sur le terme du biathlon

c'est fini également pour Alessandro Di Benedetto 11ème du Vendée Globe 2012/2013

11e place pour Alessandro Di Benedetto

Brèves | vendredi 22 février 2013, 15h36


Alessandro Di Benedetto -Team Plastique © OLIVIER BLANCHET / DPPI / Vendée Globe

Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe vendredi 22 février à 15h 36mn 30s, heure française. Il prend ainsi la onzième place de la course en bouclant sa course en 104j 02h 34mn 30s, soient 26 jours de plus que François Gabart.
C'est le plus petit écart entre le premier et le dernier en 7 éditions.


Alessandro Di Benedetto, Team Plastique, onzième du Vendée Globe 2012-2013

Articles | vendredi 22 février 2013, 16h03

Alessandro Di Benedetto a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe vendredi à 15h 36mn 30s, heure française. Il prend la onzième place de la course. En bouclant sa course e n 26 jours et 17 minutes de plus que François Gabart, il réalise la performance de compter le plus petit écart de la course entre le premier et le dernier. Son temps de course est de 104j 02h 34mn 30s. Sa vitesse moyenne sur le parcours aura été de 9,8 nœuds. Il aura parcouru 28 840 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 11,5 nœuds. Rappel : la distance théorique du parcours est de 24 394 milles.


Alessandro Di Benedetto - Team Plastique © JEAN-MARIE LIOT / DPPI / VENDEE GLOBE

Fratelli d’Italia *


Un rayon de soleil dans le Vendée Globe. Avec son éternelle bonne humeur, son plaisir d’être en mer si communicatif, son accent gorgé de chaleur, Alessandro Di Benedetto a conquis le cœur du public. Mais il a aussi accompli une performance sportive remarquable.



La faute à Cali

Quand il arrive aux Sables d’Olonne, en juillet 2010, de son tour du monde sans escale en solitaire sur une coque de noix de 6,50m, Alessandro Di Benedetto a tôt fait d’intriguer la petite communauté des coureurs du large sablais. Nombre d’entre eux ont fait leurs armes sur la Mini-Transat et peinent à concevoir comment on peut s’infliger 268 jours de mer en solitaire en passant par les mers du sud dans un espace vital aussi restreint. Parmi tous ces navigateurs, Arnaud Boissières n’a pas oublié ses années « Mini ». C’est donc fort logiquement qu’il invite Alessandro à venir naviguer sur son 60 pieds IMOCA. Et le nouveau rêve d’Alessandro prend forme : être présent au départ du Vendée Globe 2012-2013.

Un bateau d’expérience

Tout aussi logiquement, il jette son dévolu sur Solune, bateau mené par Arnaud Boissières en 2008, Sébastien Josse en 2004 et Thomas Coville en 2000. Le bateau n’est pas le plus performant, mais il est simple à manier. De plus Alessandro pourra bénéficier des conseils de Cali. Installé aux Sables d’Olonne, le navigateur franco-sicilien devient le deuxième enfant du pays, d’autant plus que c’est une entreprise à forte connotation vendéenne qui devient son partenaire. Quand il prend le départ du Vendée Globe, Alessandro part toutefois dans l’inconnu : pour preuve, il a prévu 140 jours de nourriture.

Petits bonheurs de chaque jour

La course d’Alessandro Di Benedetto ne peut se comparer à celle de ses concurrents. Il ne dispose pas de la machine permettant de rivaliser au sein du peloton, il n’a pas d’expérience de la course au large proprement dite. Il décide donc de naviguer à sa main, apprivoisant son bateau petit à petit. Handicapé par une grippe contractée avant le départ, les premiers jours de course sont difficiles pour lui. Rapidement, il se trouve relégué en queue de flotte et doit se trouver d’autres sources de motivation pour vivre au mieux son tour du monde. Sa course, Alessandro va la construire avec beaucoup d’intelligence autour de la valorisation des petits plaisirs de la vie quotidienne.

Un oiseau, des plantations, des crêpes

Avec beaucoup de brio, Alessandro raconte donc son tour du monde. La rencontre avec un héron garde-bœuf, les salades qu’il a mises à germer pour pouvoir se nourrir de verdure, les bons petits plats qu’il n’omet pas de se mitonner. Chaque passage symbolique est fêté comme il se doit avec notamment un « O Sole Mio » d’anthologie en coupant la longitude du cap Leeuwin. Le 17 janvier, il passe le cap Horn dans les temps, à une journée près, d’Arnaud Boissières qui, sur le même bateau, avait terminé septième du Vendée Globe 2008-2009.

Une performance maritime

Le passage du Horn éclaire d’un jour différent le parcours du skipper de Team Plastique. Non content d’avoir su égayer ses comptes-rendus quotidiens de son éternelle bonne humeur, le navigateur a pris petit à petit, la mesure de son bateau et le mène au rythme d’un véritable coureur du large. Il a même son lot d’avaries, comme la perte de plusieurs de ses voiles d’avant ou des soucis de drisses qui l’obligeront à monter plusieurs fois en tête de mât. Enfin une chute dans le cockpit suite à un empannage involontaire lui vaudra une côte cassée. Mais, jamais Alessandro ne s’est départi de cette égalité d’humeur témoignant de son bonheur d’être en mer. En arrivant ce vendredi 22 février, il améliore de plus d’une journée le temps de référence de son pote Arnaud Boissières, qui lui a mis le pied à l’étrier. Mais Cali n’est pas du genre à lui en faire reproche, bien au contraire…



* Frères d’Italie (nom de l’hymne italien)



Points de repères

- Plus grande distance parcourue en 24 heures : 405 milles (à 16,9 nœuds de moyenne), le 15 décembre 2012

- Les Sables - équateur : 15j 20h 03mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)

- Equateur - Bonne Espérance : 16j 09h 25mn (record JP Dick 12j02h40mn)

- Bonne Espérance - Cap Leeuwin : 14j 20h 45mn (record F Gabart 11j 06h 40mn)

- Cap Leeuwin - Cap Horn : 25j 03h 16mn (record F Gabart 17j 18h 35 mn)

- Cap Horn - équateur : 18j 05h 08mn (record F Gabart 13j 19h 28mn)

- Equateur - Les Sables d’Olonne : 17j 15h 57mn

je pense qu'il y aura d'autres informations d'ici ce soir et demain
donc @+ Baboune