Pour expliquer sans vouloir excuser les agressions ou les massacres Japonais de la 2ème GM, je voudrais quand même revenir sur certains aspects de leur caractère à cette époque.
Pour un soldat Japonais, l'adversaire qui se rend est un être misérable qui ne mérite pas d'honneur, puisque lui même ne se rendra pas. Il préfère mourir que se rendre. Son éducation est dure, pour forger son caractère. Dès l'enfance on lui apprend à se battre et à vénérer l'Empereur dieu vivant au pays du soleil levant.
Le soldat Japonais obéit au code du Bushido et surtout aux ordres. Si on lui dit de résister sur place, il se fera tuer sur place.
Même de façon stupide (ce qui explique le nombre incroyable de morts Japonais sous les mitrailleuses Américaines).
"Car il vaut mieux mourir comme un chien, que comme un lâche".
Par tradition les généraux Japonais adorent prendre l'ennemi par surprise, mais sont les premiers surpris en cas de résistance, car l'ennemi ne peut avoir la même combativité que la leur (Défaite Japonaise en Mongolie par exemple).
J'ai lu quantité de livres sur la guerre du Pacifique. Au début, les marines étaient persuadés que les Japonais étaient des surhommes, dans leur manuel d'instruction on pouvait lire:
"Le Japonais est un redoutable combattant. Il peut nager sous l'eau pendant très longtemps, être invisible dans la jungle et manier le sabre avec dextérité. En général, il ne fait jamais de prisonniers".
Le soldat Japonais de la 2ème GM traite donc ses prisonniers avec mépris et leur donne un minimum de nourriture (sans doute aussi pour en avoir un peu plus pour lui, car étant à peine mieux nourri). Tout faible est tué sur place, car il retarde et encombre (marche ou crève).
Ayant lu le livre de "papy Boyington" les têtes brulées, on y retrouve cette tendance. Par contre, les pilotes étaient un peu mieux traités, car pouvant détenir des informations sur les bases américaines. Il suffisait comme "Boyington" de leur donner des informations sans importance. Cependant il ne fut pas soigné de ses graves blessures lorsqu’il fut abattu et mitraillé dans l’eau. Mais comme partout, on ne peut faire une généralité sur tout un peuple. Certains soldats furent justes et luttèrent secrètement pour améliorer son ordinaire.
A+