Salut à tous,
Le Rat ayant ouvert les vannes, je dois avouer encore une autre passion dévorante (c'est le cas de le dire) pour une certaine bestiole...à tel point que j'ai écris un livre...(oui vous avez bien lu) sur elle. Oh bien sûr les éditeurs l'on refusé (sauf à compte d'auteur) (ce n'est pas évident d'être publié gratuitement en dehors de quelques bafouilles de modéliste).
Ce livre est un roman mettant en scène 2 enquêteurs sur l'histoire de la fameuse bête. Je vous en livre un passage (A ne pas reproduire en l'état, merci)
Voici l'extrait mettant en scène les deux compères:
A+
Le Rat ayant ouvert les vannes, je dois avouer encore une autre passion dévorante (c'est le cas de le dire) pour une certaine bestiole...à tel point que j'ai écris un livre...(oui vous avez bien lu) sur elle. Oh bien sûr les éditeurs l'on refusé (sauf à compte d'auteur) (ce n'est pas évident d'être publié gratuitement en dehors de quelques bafouilles de modéliste).
Ce livre est un roman mettant en scène 2 enquêteurs sur l'histoire de la fameuse bête. Je vous en livre un passage (A ne pas reproduire en l'état, merci)
Voici l'extrait mettant en scène les deux compères:
"En 1764, en France , dans le Gévaudan ( sur une zone qui correspond à peut prés aujourd’hui à la Lozère et une partie du Cantal), apparut un monstre, le terme n’est pas trop fort.
Cet animal apparemment hybride était plus grand que le plus grand des loups jamais connus. De la taille d’un veau d’un an, avec une tête et une mâchoire énormes. Le museau effilé.
L’animal se tenait haut sur des pattes puissantes, avec des extrémités pourvues de griffes comparables à celles d’un ours.
La robe était rousse avec une large raie noire sur le dos, le poitrail puissant ainsi que le dessous du corps étaient plus clair. La queue très fournie, orientée vers le haut.
Les oreilles droites et courtes pointaient comme des cornes.
Entre 1764 et 1767 cet animal dont la description fut confirmée par des centaines de témoins tua une quantité incroyable de femmes et d’enfants dont l’inventaire ne fut jamais complet (les paysans ayant renoncé en 1765 à déclarer la perte des leurs ).
Les attaques quoique très variées pouvaient se résumer en trois phases :
1- L’animal rampait sur le sol pour se cacher en diminuant sa taille, avançant ainsi lorsqu’il était a proximité de sa proie. En général une femme ou un enfant gardant un troupeau de moutons ou de vaches.
2- La bête se jetait sur sa victime en se redressant brusquement pour lui attraper la tête. Si cette dernière esquivait, l’animal lui tournait autour en attendant sa fuite.
3- Ayant attrapé sa victime la bête lui tranchait la tête et si personne n’intervenait, rongeait les extrémités de ses membres jusqu’au tronc. Parfois transportant la tête au loin sans mutiler le corps, parfois ouvrant le ventre et rongeant les entrailles.
Elle ne touchait jamais aux animaux de la ferme.
De gigantesques battues furent organisées ( parfois 10.000 hommes).Le roi Louis XV envoya ses dragons qui n’obtinrent aucun résultat.
les chiens de la troupe qui osaient la charger étaient désarçonnés comme de vulgaires lapins.
Bien que touchée par balles de nombreuses fois, percée de coups de lance, la bête se jetait dans la rivière et en ressortait indemne.
Les gens n’osaient plus sortir et toute l’Europe en parlait.
Pour compliquer les choses, des témoins virent un homme velu rôder dans les villages, disparaître sur le seuil des églises, se baigner dans les rivières et réapparaître en animal, se faire tirer dessus et jurer de la plus vulgaire façon.
Une première fois, un gros loup fut tué en 1765 ( on abattit plus de 200 loups ordinaires lors des battues). Le roi récompensa le responsable de la chasse.
Un suspect nommé Chastel ( ayant vécu en Afrique et connaissant les animaux sauvages) fut emprisonné et la région respira pendant quelques temps.
Faute de preuves on libéra le suspect.
La bête recommença les massacres et la colère fit place au découragement.
Enfin en 1767, un noble : Antoine Chastel ( De la même famille que celui qui avait été emprisonné), lui tira dessus avec une balle bénite. Elle mourut sur le champ mais son corps se décomposa si vite et il s’en dégageait une telle puanteur, que lorsque ses restes parvinrent à Versailles pour être montrés au roi, il fallu l’enterrer.
Le roi récompensa néanmoins le chasseur ».
Tels étaient les faits à l’état brut
La fin de l’histoire paraissait trop « Biblique » pour être exacte, du moins, même si la bête avait été tuée, c’était avec trop de facilité.
La version officielle de l’époque disait à propos de la mort de l’animal : « La bête
monstrueuse vint à lui et le chargea, mais Chastel posa son livre tranquillement, mit ses lunettes, épaula, puis au premier feu étendit raide morte la bête ».
Pour un animal rapide, féroce et malin c’était une fin curieuse.
Pourquoi l’animal qui avait senti le chasseur s’était-il présenté de face devant lui ?, alors que d’habitude il rampait sur le coté, ou attaquait par derrière .
A moins que l’animal n’ait été au contraire, confiant….
- Qui à votre avis a profité de la bête du Gévaudan ?, insista Portier.
- A celui qui a touché la prime pour sa mort bien entendu.
- Exactement le mobile c’est l’argent.
- Vous êtes fou !, vous n’allez quand même..
- Ecoutez moi sans m’interrompre. Il se trouve qu’à l’époque avant 1764, Chastel a besoin d’argent. Il sait que son fils va revenir d’Afrique avec une grande expérience des animaux sauvages.
Par quels moyens selon vous, sans être obligé de voler, détrousser son prochain, et donc la certitude de finir sur l’échafaud, pourrait-il obtenir de l’argent ?.
- Je l’ignore.
- Chastel suppose que le roi verserait une prime pour tuer ou capturer un animal qui sèmerait la terreur dans le Gévaudan. Il demande à son fils de ramener des animaux sauvages, sans doute un lycaon et un léopard ou je ne sais quoi d’autre. Ils obtiennent un ou plusieurs monstres par croisement des deux races. Il a certainement fallu plusieurs années pour cela. Une fois le ou les animaux dressés ( ils ne tuent que les humains), il suffit d’attendre le moment adéquat pour les lâcher dans la nature et les récupérer dans des abris.
- Mon Dieu, cela expliquerait pourquoi l’animal disparaissait lors de l’arrivée des dragons par exemple. s’exclama Portier.
- A la fin, lorsque la pression est au maximum, le roi est prêt à verser n’importe quoi pour la peau de l’animal et le montant de la prime devient énorme. Chastel tue sa bête et fait fortune.
- Cela expliquerait aussi pourquoi la première bête abattue n’était pas la bonne, puisque Chastel en avait plusieurs, pas mal André!.
- Bien sur, tout ceci reste une théorie. A l’inverse, on peu supposer que Versailles à monté toute cette histoire pour détourner le peuple des problèmes politiques".
A+