Hello les gens,
Voici une MAJ du tutoriel réalisé par l'ami Bgire et co-rédigé avec lui
https://www.laroyale-modelisme.net/t19091-tuto-masquage-au-parafilm-pour-peinture-a-l-aerographe
Je vais donc lancer le chantier du Parafilmyama, navire de commandement de classe Oyodo, commandé par Isoroku Parafilmoto
Les outils que j'utilise à mon humble niveau :
Le parafilm qui va bien :
disponible ici : https://amzn.to/3tBYRq7
Avec son copain le scalpel qui a une lame NEUVE (on ne le dira jamais assez)
1ere étape, on commence à peindre. En général, j'utilise un primer, mais dans notre exemple, je m'en suis passé. Pareillement, je préfère commencer par les parties horizontales, qui sont plus facile à masquer
2eme étape : On découpe une portion du parafilm.
En général je découpe selon les barres perpendiculaires bleues. Il ne faut pas que la portion soit trop petite car il serait compliqué d'ôter le film et compliqué de l'activer ou trop grande car là encore l'activation serait compliquée. Comme l'épaisseur du film se compte en micron, on peut le superposer sans craintes.
Ensuite, on active le parafilm en l'étirant. Sans activation, ben ça ne sert absolument à rien
On coupe les extrémités "inactives", qui pourront être activées pour fournir de petits morceaux (pour les ponts de la passerelle dans notre exemple)
3eme étape : on commence à poser le parafilm, qu'on prendra bien soin d'appliquer avec..... la pulpe du doigt ou un outil poreux.
Puis, on découpe avec le scalpel avec un angle marqué et trèèèèèèèèèèèèèès légèrement
et on continue sur tout le pont :
On peint ensuite avec du gris Kure et on démasque :
Temps total de l'opération : 20 minutes pour le masquage a peine.
Yapluka !
Dernière édition par Yuth le Dim 24 Déc 2023, 16:33, édité 2 fois
_________________
Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo
Voici une MAJ du tutoriel réalisé par l'ami Bgire et co-rédigé avec lui
https://www.laroyale-modelisme.net/t19091-tuto-masquage-au-parafilm-pour-peinture-a-l-aerographe
Bgire a écrit:J'essaie de montrer ici les avantages du Parafilm sur l'adhésif type "Kabuki" (bande-cache Tamiya) :
- Beaucoup plus fin,
- Très facile à poser (il suffit d'appuyer avec les doigts ou un outil poreux)
- Le film est étirable et épouse les surfaces courbes dans les 3 dimensions. Idéal pour les lignes de flottaison sous la poupe des navires.
- Le film épouse les détails en relief ou en creux : on le "force" avec le doigt, l'ongle ou un outil poreux, par exemple l'extrémité d'une baguette de balsa (en bois de bout)
- Il est transparent et laisse voir tous les détails en dessous, ce qui permet de bien guider la coupe des zones à découvrir
- Le film étiré est tellement fin (quelques microns) que le simple poids d'une lame de scalpel neuve suffit à l'entailler : la coupe ainsi réalisée ne marque pas le plastique et si on doit couper le long d'une ligne moulée en creux celui-ci sert naturellement de guide (je rappelle que vu l'extrême finesse du film il n'est pas nécessaire d'appuyer la lame : le geste est plus souple et on peut quasiment travailler à main levée, même pour des droites).
- Le film posé peut-être laissé en place très longtemps (mon record est de 15 mois) sans arracher la peinture dessous quand on l'enlève
Les contre-indications dans l'emploi de ce film sont dans la nature du support qui ne doit pas être poreux et des outils qui doivent l'être (il adhère sur les surface non poreuses).
Ainsi il adhère très bien sur les plastiques, les résines (voir vidéo), le métal, le verre et le bois à condition que ce dernier soit vernis
Les outils doivent être poreux pour ne pas l'emporter au contact : baguettes en bois, réglets taillés dans de la mousse extrudée et, bien sûr, les mains nues.
Je vais donc lancer le chantier du Parafilmyama, navire de commandement de classe Oyodo, commandé par Isoroku Parafilmoto
Les outils que j'utilise à mon humble niveau :
Le parafilm qui va bien :
disponible ici : https://amzn.to/3tBYRq7
Avec son copain le scalpel qui a une lame NEUVE (on ne le dira jamais assez)
1ere étape, on commence à peindre. En général, j'utilise un primer, mais dans notre exemple, je m'en suis passé. Pareillement, je préfère commencer par les parties horizontales, qui sont plus facile à masquer
2eme étape : On découpe une portion du parafilm.
En général je découpe selon les barres perpendiculaires bleues. Il ne faut pas que la portion soit trop petite car il serait compliqué d'ôter le film et compliqué de l'activer ou trop grande car là encore l'activation serait compliquée. Comme l'épaisseur du film se compte en micron, on peut le superposer sans craintes.
Ensuite, on active le parafilm en l'étirant. Sans activation, ben ça ne sert absolument à rien
On coupe les extrémités "inactives", qui pourront être activées pour fournir de petits morceaux (pour les ponts de la passerelle dans notre exemple)
3eme étape : on commence à poser le parafilm, qu'on prendra bien soin d'appliquer avec..... la pulpe du doigt ou un outil poreux.
Puis, on découpe avec le scalpel avec un angle marqué et trèèèèèèèèèèèèèès légèrement
et on continue sur tout le pont :
On peint ensuite avec du gris Kure et on démasque :
Temps total de l'opération : 20 minutes pour le masquage a peine.
Yapluka !
Dernière édition par Yuth le Dim 24 Déc 2023, 16:33, édité 2 fois
_________________
Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo