Un riche industriel s'adresse à un ami ministre en ces termes :
- Mon fils me désespère. Il n'a pas terminé ses études, il ne cherche même pas de travail, il passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère ?
- « Aucun problème ! », répond le ministre. « Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un traitement de 6.900 euros par mois. »
- « Non, non. Ce n'est pas cela que je veux. Il faut qu'il comprenne qu'il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l'argent. »
- « Ah ? Bon. Je le ferai chargé de mission en chef, à 5.500 euros par mois. »
- « Non, c'est encore trop. Il doit se rendre compte qu'il faut mériter son salaire. »
« -Bon, alors simple chargé de mission à 2900 euros »
- « Toujours trop. Ce qu'il lui faudrait, c'est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie, à moins de 1.200 par mois. »
- « Alors là hélas, je ne peux rien faire pour toi ! » répond l'ami Ministre.
- « Mais pourquoi ? »
« Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme... »
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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo
- Mon fils me désespère. Il n'a pas terminé ses études, il ne cherche même pas de travail, il passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère ?
- « Aucun problème ! », répond le ministre. « Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un traitement de 6.900 euros par mois. »
- « Non, non. Ce n'est pas cela que je veux. Il faut qu'il comprenne qu'il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l'argent. »
- « Ah ? Bon. Je le ferai chargé de mission en chef, à 5.500 euros par mois. »
- « Non, c'est encore trop. Il doit se rendre compte qu'il faut mériter son salaire. »
« -Bon, alors simple chargé de mission à 2900 euros »
- « Toujours trop. Ce qu'il lui faudrait, c'est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie, à moins de 1.200 par mois. »
- « Alors là hélas, je ne peux rien faire pour toi ! » répond l'ami Ministre.
- « Mais pourquoi ? »
« Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme... »
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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo