Aaah c'est génial Merci Pascal pour ce reportage photos pleine de couleurs et vivement que l'on puisse se regrouper pour une prochaine manifestation de ce genre. En tout cas y a des photos qui vont bien m'aider
_________________ /> LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) DANS LE TABLEAU ARRIERE C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN ( 75 mm )
Au cours de sa carrière, Le remorqueur de haute mer Elbe, le plus puissant au monde à l'époque, a effectué plusieurs remorquages océaniques de transporteur d'avions désaffectées en tandem à destination de divers chantiers de démolition, dont les plus célèbres sont l'ancien USS Mission Bay (CVE-59) et l'USS Guadalcanal (CVE-60), de San Diego au Japon ironiquement..
En proie à une violente tempête au large de Midway, la remorque des deux navires s'est rompu puis s'est enroulée dans l'hélice du remorqueur, immobilisant le remorqueur et ses 25 membres d'équipage ainsi que les huit hommes d'équipage à bord de chaque porte-avions à la merci de la tempête jusqu'à ce qu'ils soient secourus par des remorqueurs de sauvetage de la marine américaine.
Une photo de ce remorquage épique, par beau temps.
En 2016, j'avais eu l'occasion de photographier l'Elbe, remorqueur mythique qui a une belle histoire derrière lui, lors de une de mes participations à "Tonnerre de Brest".
Le navire est photographié rentrant, par la passe de l'Est, dans le bassin du quai Louis Malbert où est amarré habituellement l'Abeille Bourbon, avant lui, l'Abeille Flandre et avant eux un remorqueur célèbre, l'Iroise, à bord du quel des scènes du film "Remorques" seront tournées lors de l'éclatement de la seconde guerre mondiale, les acteurs principaux sont Michèle Morgan et Jean Gabin.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Remorques
On aperçoit en arrière plan sur la première photo, un des pétroliers ravitailleurs et un remorqueur de la Marine Nationale amarrés au quai d'armement de l'Arsenal de Brest.
Amusant de voir que mes photos couleurs sont prises sous le même angle et même hauteur que la photo du Circa en 1959, cette dernière prise en haute mer probablement d'une des chaloupes du remorqueur.
Lancé en 1959, l'Elbe est un ancien remorqueur de haute mer jusqu'en 1976.
Avec ses 4.500 ch, il était à l'époque le remorqueur le plus puissant au monde. Racheté par le port de Baltimore dans le Maryland, il est devenu bateau-pilote et rebaptisé Maryland. En 1985, il est racheté par Greenpeace pour remplacer le Rainbow Warrior et prend le nom de Gondwana. Il sera arraisonné par la marine nationale à Mururoa pendant des essais atomiques.
En 2002, le remorqueur devient la propriété de la Fondation maritime de Rotterdam ; puis des bénévoles du musée maritime de Rotterdam l'ont restauré pendant près de 2 ans.
Et ben avec tout ça, c'est plus la peine d'y aller ! PS : non, je blague !
_________________ Bien cordialement et à bientôt, Yves Chantier en cours : Le Pourquoi Pas? 1908 (1/75° Billing Boats) - Partie I : ICI ! - Partie II : ICI !
Bonjour Iceman, Superbes tes photos. Brest 2012 j'ai eu la chance d'y donner des concerts (chants de marin) et notamment lors d'une soirée qui s'est terminée à bord du Cuauhtemoc, mémorable !
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Bonjour Iceman, Superbes tes photos. Brest 2012 j'ai eu la chance d'y donner des concerts (chants de marin) et notamment lors d'une soirée qui s'est terminée à bord du Cuauhtemoc, mémorable !
LE CORRE Christophe a écrit:
On aurait pu se croiser alors quant tu dis que tu as participé mais avec quel bateau ? as tu des photos ?
Si tu me lances sur le sujet..
J'ai participé les deux fois avec mon petit Pabouk 360, c'est le bateau idéal pour se faufiler partout, rochers, bancs de sable, ports et tâcher de faire de bonnes photos.
Je l'ai fait construire en 2005 chez Antoine Carmichaël oh! combien sympathique, on est devenu ami, il est le maitre du Pabouk.
Portrait d’Antoine Carmichaël, le papa des Pabouk.
Cécile Hoynant, Le 08/03/2020
Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de l’équipe qui fabrique les Pabouk, ces adorables cat boats houari ballastés. Une équipe constituée d’un seul homme, Antoine Carmichaël !
Il était une fois un bateau né dans une ancienne chapelle nichée au creux d’un bras de l’Odet, aber au costume verdoyant que le printemps pique de fleurs violettes de rhododendrons. Plus d’autel dans cette petite chapelle mais une table d’atelier sur laquelle Antoine Carmichaël fabrique, il y a une vingtaine d’années, une petite coque de 2,60 m inspirée d’un 10 pieds du Havre de la fin du XIXe ( Le Vadcar ). Le canot béni des Dieux est baptisé Pabouk.
Antoine présente son beau bébé rondouillard au mariage d’un ami. La coque, qui n’est pas encore coiffée de sa grand-voile houari, fait chavirer le cœur d’un convive et voisin d’Antoine. Un premier Pabouk est vendu, puis un deuxième, cette fois au voisin de la rive d’en face. Les clients d’Antoine sont d’abord les riverains de la rivière, qui disposent de l’extraordinaire terrain de jeu qu’est l’Odet pour s’amuser à bord du Pabouk 260, très ludique avec ses 400 kg de ballast. L’objectif de départ, auquel Antoine ne croyait qu’à moitié, était de construire cinq unités pour amortir l’investissement. Il ne se doutait pas qu’il était parti pour une série de quarante !
Une série de quarante Pabouk 260
Fort de son succès, Antoine se lance dans la construction du 360, un Pabouk un peu plus grand pour aller plus loin. Les coques sont toujours construites à l’étage de l’ancienne chapelle. Mais il n’est plus question de les descendre par l’échelle de meunier. La coque du 360 est trop lourde pour être portée. Une trappe est découpée dans le plancher.
Il y a dix ans, Antoine a déménagé son atelier dans son jardin, juste au bord de la rivière. Entouré d’arbres et avec un toit végétal, le chantier est camouflé dans la nature. Le catalogue s’enrichit du Pabouk Love, un 4,85 m équipé d’une cabine, puis récemment du Pabouk 700, un vrai petit croiseur habitable de 7 m. Du plus petit au plus grand, les Pabouk sont des bateaux ludiques mais très marins, grâce à leur lest liquide, à leur déplacement lourd et à leur cockpit fermé défendu par un franc-bord sécurisant.
ANTOINE ORDONNE AU BARREUR DE VIRER A LA DERNIÈRE MINUTE
C’est à bord du premier Pabouk 700, qui appartient à Antoine, que nous grimpons aujourd’hui. La navigation sur l’Odet est un rituel. Antoine, juché à l’avant, guette les fonds et ordonne au barreur de virer à la dernière minute. Ce n’est pas aujourd’hui que les rochers qui gardent les berges seront délivrés de leur destin de statue par le doux baiser de l’étrave. L’embouchure de l’Odet dans notre sillage, nous faisons cap vers l’île aux Moutons.
La promesse d’une bascule de vent favorable et le gargouillis de nos estomacs nous poussent à anticiper le virement pour installer le déjeuner sur la table de cockpit, à l’abri de la capote. La barre est amarrée et le petit flettner qui prolonge le safran s’occupe de maintenir le Pabouk sur son rail. Quand nous nous présentons à la cale, nous sommes un chouïa en avance sur la marée. Pas grave, le Pabouk patiente gentiment, allongé sur sa quille longue. Je saute à terre tandis que, libéré par la marée montante, Antoine lève le camp pour entamer un tour de l’île. Après une partie de cache-cache derrière les blocs de granit, Antoine salue le phare puis mouille.
Passera ? Passera pas ? A grand renfort de signes, il m’explique qu’il va s’engager dans le trou d’eau entre l’île et les rochers de Pen a Guernen. Les plaisanciers présents sur l’île qui comprennent son plan ont l’air de s’interroger sur le sens marin de cet énergumène gesticulant qui navigue sur un croiseur de 7 m comme si c’était un petit dériveur. Antoine hisse la voile, tire un petit bord pour s’éloigner, vire, prend de la vitesse et fonce dans la petite passe. Passera ? Passera pas ?.......
....... Une forte expérience en mer et dans le composite.
Pendant dix ans, il embarque sur des chalutiers d’une vingtaine de mètres jusqu’en Irlande, avant d’être engagé chez CDK Composites à Port-la-Forêt, en tant que « marin et serreur de boulons ». En d’autres termes, Antoine est préparateur et équipier pour Eric Tabarly, Jean Le Cam, Alain Gliksman, Olivier de Kersauson.
Il participe aux régates de l’époque en multicoque (Grands Prix, Course de l’Europe) et aux convoyages. Hubert Desjoyeaux lui apprend les secrets du composite et Jean Le Cam comment naviguer sur des engins rapides. Après le chavirage de Bottin Entreprise, le trimaran Orma de 60 pieds, dans la transat en double (Eric Tabarly/Jean Le Cam) Lorient-Saint-Barthelémy-Lorient de 1989, Antoine se retrouve au « chômage technique ». Il propose d’œuvrer à la diversification du chantier. On lui donne carte blanche et il s’envole jusqu’aux Etats-Unis et aux Caraïbes pour aller démarcher des industriels qui auraient des besoins en pièces composites.
Antoine devient une sorte de « technico-commercial » missionné pour ramener des touches dans le monde de l’armement, de l’aéronautique, du transport de passagers… Dans sa valise : des échantillons que des clients potentiels lui ont confiés et qu’il « bidouille » de retour au chantier. Puis Jean Le Cam lui confie un Formule 40 exploité pour faire de la balade à sensations. Une vraie mobylette derrière laquelle Antoine s’est même amusé à faire du surf tracté. Mais il finit par se lasser et se surprend à s’ennuyer, lancé à 25 noeuds, comme au volant d’un camion sur l’autoroute.
Construction de mon Pabouk dans son ancien chantier au coeur d'un petit bois le long de l'Odet, le N°32, un des derniers de cette série fabriqué par Antoine en 2005.
Baptême arrosé du navire sur son ponton sur l'Odet.
J'ai navigué dans pas mal d'endroits différents avec, car il est facilement transportable, une fois vidé de son ballast d'eau de mer, il ne pèse pas grand chose.
Le bateau était basé en Baie de Morlaix, une des plus belles baies du monde. idéale pour faire du "rase-cailloux".
Pen Duick VI
Film perso:
https://youtu.be/zYibeLoy0rE
Belle-ile-en-mer:
Ile de Bréhat pendant une semaine, le rêve à voile:
Antoine reprend la barre en 2011 en Baie de Morlaix à l'occasion de "Terre et Mer". La banane.
Hi Pascal. Sympa le partage sur ton petit "rafiot". Serait-ce ici le propriétaire ?
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Hi Pascal. Sympa le partage sur ton petit "rafiot". Serait-ce ici le propriétaire ?
Non, ce n'est pas moi c'est Antoine le concepteur et fabriquant à l'époque, de mon exemplaire. Cette photo a été prise 6 ans après sa construction, il était venu faire un petit tour avec moi dans la Baie de Morlaix à l'occasion d'un rassemblement de vieux gréements en 2011, il était ravi et moi aussi.
Je mettrais plus tard des photos de ces deux éditions 2011 et 2015, "Entre Terre et Mer".
Les plans du navire ont été réalisé par Marc Lombard, un célèbre architecte naval qui a beaucoup contribué à la course au large, mais pas que, un ami d'Antoine:
Je te confirme qu'on a bien rigolé toute cette soirée... Et tout le W.E. du reste ! On est rentrés bien fatigués Pour en revenir à tes voyages nautiques, arriver à naviguer toute une semaine autour de Bréhat sans toucher un caillou, alors là chapeau tu es aussi doué pour la navigation que pour tes maquettes !
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Je n'ai pas navigué autour de l'ile car ça peut s'avérer dangereux avec un aussi petit bateau qui ne dépasse pas les 4 noeuds. Les courants peuvent être très forts à Bréhat et ses alentours, même par mortes eaux.
Je suis resté navigué sur la façade Est qui est moins sauvage, il y a un plan assez grand de ce coté là.
J'avais amener le voiliers par la route à Lézardrieux, puis quelques jours plus tard je suis passé le prendre pour le remorquer jusqu'à Bréhat avec notre vedette. On est resté une semaine, la vedette servant d'hotel restaurant et de.. bar accessoirement.
Il vaut mieux bien sûr bien connaitre le coin. Ce n'était pas notre première escale.
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