Hello tout le monde,
Désolé de ne pas avoir posté ces deux dernières semaines, mais j'ai commencé mes études, à l'EPFL en architecture, et je n'ai quasiment plus le temps de bricoler, donc je gratte quelques moments de ci de la… Mais quoi qu'il en soit, le Panther est maintenant terminé… Avant d'en arriver aux photos finales, les dernières étapes:
En premier lieu, j'ai laissé tomber le diorama que j'avais commencé car j'ai eu des soucis avec la neige, de plus la ruine de maison ne me plaisait pas du tout... du coup j'ai préféré faire plus simple, en partant sur une petite vignette fixée sur un cadre en bois;
Le sol est réalisé avec de la colle à carrelage teintée en marron, mélangée avec du sable et de l'herbe synthétique. puis une fois sec, divers peintures à l'huile sont mises à contribution
Puis on installe la neige, et on en profite pour coller le Panther, puisqu'il faut raccorder les chenilles avec le sol
Pendant que ça sèche, je crée une étiquette avec Word; le diorama s'intitulera "Nach Manhay !"
La figurine d'Ernst Barkmann est une référence Alpine, peinte avec l'aéro et au pinceau. Il me reste beaucoup beaucoup beaucoup à apprendre dans ce domaine....
Pour finir, un panneau est installé dans le décor pour combler un coin, et le diorama est enfin fini !
Et pour finir, la dernière partie du récit des aventures de Barkmann;
Partie 6
Après plusieurs essaies infructueux, nous entendons à nouveau le ronronnement rauque du Maybach. Quelle joie ! Doucement, le pilote passe la marche-arrière. Il convient maintenant d'accélérer tout en douceur pour ne pas caler. Notre Panther se décolle du flanc du Sherman. Le train de roulement a résisté. Les chenilles du "401" ripent sur le goudron gelé. Nous sommes de nouveau dans l'axe de la route : en avant ! Derrière nous, la poursuite s'organise. Des blindés et des chasseurs de chars à canon de 90 mm, autant dire des prédateurs particulièrement dangereux, d'autant que nous leur présentons notre arrière, cherchent à nous rattraper. Je lance fumigène sur fumigène pour masquer notre fuite. Tourelle à six heure, Kreller et Poggendorf arrosent tout ce qu'ils peuvent à l'explosif. Au cours de notre folle équipée le long de la route de Liège, nous croisons d'autres convois américains : des dizaines de chars, des camions de toutes sortes et même un gros bus transformé en antenne chirurgicale. Quelle abondance de matériel ! Pour semer nos poursuivants, je fais quitter la route au "401". Sans ralentir nous nous engageons dans un pâturage couvert d'une épaisse couche de neige. Nous défonçons les clôtures pour nous mettre à l'abri derrière un bosquet depuis lequel nous avons tout de même une bonne ligne de visée sur la route. Le temps passe. Nous avons réussi à nous en sortir. Au loin, des canonnades indiquent que les Panther du SS-Hauptscharführer Frauscher appuyés par les Panzer-Grenadiere du "Der Führer" viennent de faire irruption dans Manhay. Au fil de la bataille, les claquements secs des 7,5cm des Panzer deviennent de plus en plus audibles, preuve que nos chars se rapprochent et qu'ils auront bientôt traversé le bourg. Cherchant à contacter Frauscher par radio, je joue avec les fréquences de notre poste, ce qui me vaut d'entendre le message d'un tankiste américain sur fond de cris et de coups de canon. L'homme demande de l'aide car il déclare être attaqué par des Tiger, puis, plus rien... Enfin, je parviens à accrocher le réseau radio de la Panzer-Abteilung. Frauscher est surpris de m'entendre. Il m'indique qu'à son tour il s'engage sur la route de Liège et que Manhay est tombée en un quart d'heure seulement, la majorité des GI's s'étant repliée vers Grandmenil dès l'arrivée de ses blindés. Et, effectivement, bientôt, j'aperçois les premiers Panther de la "Das Reich" sur la RN 15, en marche vers Liège, ville qu'ils n'atteindrons jamais. Pour nous, la nuit est terminée. Réservoir presque à sec, nous redescendons vers Manhay pour nous ravitailler. L'équipage est épuisé. Une fois à l'arrêt je regarde ma montre. Noël à débuté depuis plusieurs heures déjà.
Voila la fin des aventures de Barkmann dans les Ardennes. Il sera blessé le lendemain, et ne retournera au front qu'en février 1945. Après divers autres combats, toujours aux commandes d'un Panther, il se rendra aux américains, et finira comme chef des pompiers à Kisdorf, puis maire. Mort en juin 2009, son palmarès était de 82 chars, 136 engins blindés, 43 canons anti chars et des centaines de véhicules...
C'est donc tout pour ce montage,
J'espère que vous aurez eu du plaisir à le suivre, et pour ma part, je m'en retourne étudier, et terminer le montage du Kitty Hawk.
Bon dimache,
Vincent
_________________
Et si nous avons perdu cette force, Qui autrefois remuait ciel et terre,
Ce que nous sommes, nous le sommes : Des cœurs héroïques et d'une même trempe,
Affaiblis par le temps et le destin, Mais forts par la volonté,
De chercher, lutter, trouver et ne rien céder.
Alfred Tennyson
Désolé de ne pas avoir posté ces deux dernières semaines, mais j'ai commencé mes études, à l'EPFL en architecture, et je n'ai quasiment plus le temps de bricoler, donc je gratte quelques moments de ci de la… Mais quoi qu'il en soit, le Panther est maintenant terminé… Avant d'en arriver aux photos finales, les dernières étapes:
En premier lieu, j'ai laissé tomber le diorama que j'avais commencé car j'ai eu des soucis avec la neige, de plus la ruine de maison ne me plaisait pas du tout... du coup j'ai préféré faire plus simple, en partant sur une petite vignette fixée sur un cadre en bois;
Le sol est réalisé avec de la colle à carrelage teintée en marron, mélangée avec du sable et de l'herbe synthétique. puis une fois sec, divers peintures à l'huile sont mises à contribution
Puis on installe la neige, et on en profite pour coller le Panther, puisqu'il faut raccorder les chenilles avec le sol
Pendant que ça sèche, je crée une étiquette avec Word; le diorama s'intitulera "Nach Manhay !"
La figurine d'Ernst Barkmann est une référence Alpine, peinte avec l'aéro et au pinceau. Il me reste beaucoup beaucoup beaucoup à apprendre dans ce domaine....
Pour finir, un panneau est installé dans le décor pour combler un coin, et le diorama est enfin fini !
Et pour finir, la dernière partie du récit des aventures de Barkmann;
Partie 6
Après plusieurs essaies infructueux, nous entendons à nouveau le ronronnement rauque du Maybach. Quelle joie ! Doucement, le pilote passe la marche-arrière. Il convient maintenant d'accélérer tout en douceur pour ne pas caler. Notre Panther se décolle du flanc du Sherman. Le train de roulement a résisté. Les chenilles du "401" ripent sur le goudron gelé. Nous sommes de nouveau dans l'axe de la route : en avant ! Derrière nous, la poursuite s'organise. Des blindés et des chasseurs de chars à canon de 90 mm, autant dire des prédateurs particulièrement dangereux, d'autant que nous leur présentons notre arrière, cherchent à nous rattraper. Je lance fumigène sur fumigène pour masquer notre fuite. Tourelle à six heure, Kreller et Poggendorf arrosent tout ce qu'ils peuvent à l'explosif. Au cours de notre folle équipée le long de la route de Liège, nous croisons d'autres convois américains : des dizaines de chars, des camions de toutes sortes et même un gros bus transformé en antenne chirurgicale. Quelle abondance de matériel ! Pour semer nos poursuivants, je fais quitter la route au "401". Sans ralentir nous nous engageons dans un pâturage couvert d'une épaisse couche de neige. Nous défonçons les clôtures pour nous mettre à l'abri derrière un bosquet depuis lequel nous avons tout de même une bonne ligne de visée sur la route. Le temps passe. Nous avons réussi à nous en sortir. Au loin, des canonnades indiquent que les Panther du SS-Hauptscharführer Frauscher appuyés par les Panzer-Grenadiere du "Der Führer" viennent de faire irruption dans Manhay. Au fil de la bataille, les claquements secs des 7,5cm des Panzer deviennent de plus en plus audibles, preuve que nos chars se rapprochent et qu'ils auront bientôt traversé le bourg. Cherchant à contacter Frauscher par radio, je joue avec les fréquences de notre poste, ce qui me vaut d'entendre le message d'un tankiste américain sur fond de cris et de coups de canon. L'homme demande de l'aide car il déclare être attaqué par des Tiger, puis, plus rien... Enfin, je parviens à accrocher le réseau radio de la Panzer-Abteilung. Frauscher est surpris de m'entendre. Il m'indique qu'à son tour il s'engage sur la route de Liège et que Manhay est tombée en un quart d'heure seulement, la majorité des GI's s'étant repliée vers Grandmenil dès l'arrivée de ses blindés. Et, effectivement, bientôt, j'aperçois les premiers Panther de la "Das Reich" sur la RN 15, en marche vers Liège, ville qu'ils n'atteindrons jamais. Pour nous, la nuit est terminée. Réservoir presque à sec, nous redescendons vers Manhay pour nous ravitailler. L'équipage est épuisé. Une fois à l'arrêt je regarde ma montre. Noël à débuté depuis plusieurs heures déjà.
Voila la fin des aventures de Barkmann dans les Ardennes. Il sera blessé le lendemain, et ne retournera au front qu'en février 1945. Après divers autres combats, toujours aux commandes d'un Panther, il se rendra aux américains, et finira comme chef des pompiers à Kisdorf, puis maire. Mort en juin 2009, son palmarès était de 82 chars, 136 engins blindés, 43 canons anti chars et des centaines de véhicules...
C'est donc tout pour ce montage,
J'espère que vous aurez eu du plaisir à le suivre, et pour ma part, je m'en retourne étudier, et terminer le montage du Kitty Hawk.
Bon dimache,
Vincent
_________________
Et si nous avons perdu cette force, Qui autrefois remuait ciel et terre,
Ce que nous sommes, nous le sommes : Des cœurs héroïques et d'une même trempe,
Affaiblis par le temps et le destin, Mais forts par la volonté,
De chercher, lutter, trouver et ne rien céder.
Alfred Tennyson