A toutes et à tous, cordial salut,
Je me prénomme Gérard et je suis établi à Charleroi - Belgique.
Professionnellement, j’œuvre auprès du gestionnaire d’infrastructure ferroviaire belge au développement d’une véritable « culture de sécurité » dans les chemins de fer. Ma passion pour les trains m’a tout naturellement conduit vers le modélisme… naval et plus particulièrement les vieux gréements bois.
Tout a démarré au siècle passé (il est vrai que je compte plus de 60 balais dans le placard) lorsque Del Prado a décidé de publier, en fascicules, une réplique du (ou de la, c’est selon) « Bounty », ce majestueux trois-mâts de la Royal Navy, rendu célèbre par la mutinerie d’une partie de l’équipage à la fin du XVIII siècle (1789 comme la révolution française !) vulgarisée au travers de nombreuses fictions pas toujours très respectueuses des faits réels.
Bref, je me suis procuré le 1er fascicule en me disant que pas à pas, semaine après semaine, j’allais moi aussi, construire mon propre voilier fût-il de taille réduite. Il est vrai que j’ai toujours été attiré par la majestuosité de ces fiers vaisseaux !
Je me mis donc à la tâche, un peu frénétique et déjà impatient de recevoir le numéro 2, puis le 3… Mais très vite le cadencement hebdomadaire imposé eut du plomb dans la coque par procrastination interposée : le boulot, les activités annexes et diverses, la famille, les vacances… allaient avoir raison de la bonne résolution originelle de respect du timing « Del pradien » : cyclique, à la semaine. Les retards allaient s’accumuler jusqu’au lock out du chantier. Les fascicules et, avec eux, les divers éléments fournis, accompagnés des poussières locales allaient donc lamentablement s’entasser petit à petit, et pour longtemps, dans une triste caisse en carton… fin du voyage de notre HMS miniature !
Nous étions, si ma mémoire ne me fait pas défaut, en 1998…
Mi 2016, et un peu de temps libre recouvré, voilà que l’ancienne envie de mettre en chantier, avec mes petites menottes, un vrai joli voilier refait surface… Oh, bien sûr, il sera de taille modeste (j’habite en appartement), ne devra pas être trop compliqué à construire, bref, devra être à ma portée… Cette fois j’opterai pour un kit complet, avec une notice explicative à la hauteur de ma non- expérience. C’est que je vais me lancer vers ma deuxième première épreuve. Tout un challenge !
Ce fut le « Renard » d’Artesania Latina qui emporta mon adhésion et qui fut donc ma première réalisation. J’avouerai humblement que sans l’éclairage avisé, les tuyaux, l’expertise et les bons conseils de spécialistes et de véritables artistes rencontrés sur la toile et dans les différents forums (dont la Royale Modélisme), il est fort probable que ma première ébauche de maquette eut terminé rapidement son périple en tant que petit bois d’allumage pour barbecue….
Mais, plus de 2 ans après le début des hostilités, ce n’est pas sans une certaine fierté que je pouvais enfin exhiber en vitrine ma réplique, un peu personnelle il est vrai, du frêle esquif de Monsieur Surcouf. En voici un aperçu…
A peine le « Renard » mis sous cloche, qu’il me fallait remettre sur le métier un nouvel ouvrage. Alors l’idée de ressortir la « Bounty » hibernée depuis près de 20 ans (je m’étais, à l’époque, discipliné à acquérir l’intégralité des 100 fascicules malgré mon abandon momentané…) fit vite son chemin et après dépoussiérage, tri des pièces, des éléments, des fascicules… ma Bounty allait enfin avoir une nouvelle vie, pour de bon cette fois. Début du chantier : novembre 2018
Il fallut une bonne grosse année pour porter la réalisation à son terme. « Patience et longueur de temps font plus que force et que rage » mais il est vrai que tant la qualité des matériaux fournis que les explications (singulièrement pour la partie « gréement ») mises à disposition par l’éditeur étaient loin de me faciliter la tâche. Soit… vous jugerez par vous-mêmes du résultat final !
Et ainsi, insidieusement, l’addiction est en train de me gagner à tel point que j’en suis à ma troisième épreuve, le « Sâo Miguel » de Mamoli, un trois-mâts caraque portugais du XVI et d’autres projets sont déjà en attente… Aurais-je le temps, la volonté, le plaisir de me bâtir, baguette par baguette une complète armada ? Seul l’avenir nous le dira mais juron après juron, je peux d’ores et déjà vous assurer qu’une passion est née !
« Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va »
Sénèque
Je me prénomme Gérard et je suis établi à Charleroi - Belgique.
Professionnellement, j’œuvre auprès du gestionnaire d’infrastructure ferroviaire belge au développement d’une véritable « culture de sécurité » dans les chemins de fer. Ma passion pour les trains m’a tout naturellement conduit vers le modélisme… naval et plus particulièrement les vieux gréements bois.
Tout a démarré au siècle passé (il est vrai que je compte plus de 60 balais dans le placard) lorsque Del Prado a décidé de publier, en fascicules, une réplique du (ou de la, c’est selon) « Bounty », ce majestueux trois-mâts de la Royal Navy, rendu célèbre par la mutinerie d’une partie de l’équipage à la fin du XVIII siècle (1789 comme la révolution française !) vulgarisée au travers de nombreuses fictions pas toujours très respectueuses des faits réels.
Bref, je me suis procuré le 1er fascicule en me disant que pas à pas, semaine après semaine, j’allais moi aussi, construire mon propre voilier fût-il de taille réduite. Il est vrai que j’ai toujours été attiré par la majestuosité de ces fiers vaisseaux !
Je me mis donc à la tâche, un peu frénétique et déjà impatient de recevoir le numéro 2, puis le 3… Mais très vite le cadencement hebdomadaire imposé eut du plomb dans la coque par procrastination interposée : le boulot, les activités annexes et diverses, la famille, les vacances… allaient avoir raison de la bonne résolution originelle de respect du timing « Del pradien » : cyclique, à la semaine. Les retards allaient s’accumuler jusqu’au lock out du chantier. Les fascicules et, avec eux, les divers éléments fournis, accompagnés des poussières locales allaient donc lamentablement s’entasser petit à petit, et pour longtemps, dans une triste caisse en carton… fin du voyage de notre HMS miniature !
Nous étions, si ma mémoire ne me fait pas défaut, en 1998…
Mi 2016, et un peu de temps libre recouvré, voilà que l’ancienne envie de mettre en chantier, avec mes petites menottes, un vrai joli voilier refait surface… Oh, bien sûr, il sera de taille modeste (j’habite en appartement), ne devra pas être trop compliqué à construire, bref, devra être à ma portée… Cette fois j’opterai pour un kit complet, avec une notice explicative à la hauteur de ma non- expérience. C’est que je vais me lancer vers ma deuxième première épreuve. Tout un challenge !
Ce fut le « Renard » d’Artesania Latina qui emporta mon adhésion et qui fut donc ma première réalisation. J’avouerai humblement que sans l’éclairage avisé, les tuyaux, l’expertise et les bons conseils de spécialistes et de véritables artistes rencontrés sur la toile et dans les différents forums (dont la Royale Modélisme), il est fort probable que ma première ébauche de maquette eut terminé rapidement son périple en tant que petit bois d’allumage pour barbecue….
Mais, plus de 2 ans après le début des hostilités, ce n’est pas sans une certaine fierté que je pouvais enfin exhiber en vitrine ma réplique, un peu personnelle il est vrai, du frêle esquif de Monsieur Surcouf. En voici un aperçu…
A peine le « Renard » mis sous cloche, qu’il me fallait remettre sur le métier un nouvel ouvrage. Alors l’idée de ressortir la « Bounty » hibernée depuis près de 20 ans (je m’étais, à l’époque, discipliné à acquérir l’intégralité des 100 fascicules malgré mon abandon momentané…) fit vite son chemin et après dépoussiérage, tri des pièces, des éléments, des fascicules… ma Bounty allait enfin avoir une nouvelle vie, pour de bon cette fois. Début du chantier : novembre 2018
Il fallut une bonne grosse année pour porter la réalisation à son terme. « Patience et longueur de temps font plus que force et que rage » mais il est vrai que tant la qualité des matériaux fournis que les explications (singulièrement pour la partie « gréement ») mises à disposition par l’éditeur étaient loin de me faciliter la tâche. Soit… vous jugerez par vous-mêmes du résultat final !
Et ainsi, insidieusement, l’addiction est en train de me gagner à tel point que j’en suis à ma troisième épreuve, le « Sâo Miguel » de Mamoli, un trois-mâts caraque portugais du XVI et d’autres projets sont déjà en attente… Aurais-je le temps, la volonté, le plaisir de me bâtir, baguette par baguette une complète armada ? Seul l’avenir nous le dira mais juron après juron, je peux d’ores et déjà vous assurer qu’une passion est née !
« Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va »
Sénèque