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2 Décembre 1804 :
Sacre de Napoléon Empereur des Français.
Pendant ce temps, à Brest se déroulait une scène moins prestigieuse.
Le lieutenant Louis-Yuth de la Moria s’apprêtait à embarquer à bord de l’Acheron, afin de piller les ressources anglaises dans le pacifique.
Seulement, une soirée trop arrosée dans une taverne locale, et une nuit agitée avec une charmante bretonne nommée Louise Chouchennelec lui firent manquer le départ du navire.

Ayant rassemblé ses affaires et le peu d’esprit non-ethylique qui lui restait, il se dirigea vers la demeure de son amiral.

Arrivé devant la belle demeure austère en granit, il ne savait toujours pas comment expliquer sa défection. Il s’attendait à être muté aux galères, voire pire quand le salut arriva de façon impromptue.
Il fut introduit dans le vestibule, attendant que l’amiral le reçoive quand des éclats de voix d’une dispute violente lui parvinrent.
Tendant l’oreille, il essaya d’en savoir plus en se disant finalement, qu’il se ferait peut-être moins enguirlander…
Tendant de plus en plus l’oreille, il se retrouva, et son fauteuil avec, dans une position plus qu’acrobatique.
Ce qui devait arriver arriva… il chuta lourdement à terre, entraînant dans sa chute le vase et la table qui se trouvaient à coté.
Alertés par le bruit, l’amiral et son interlocuteur entrèrent et virent le pauvre Louis-Yuth allongé par terre. Se relevant il tenta de bredouiller des excuses quand il fut interrompu par l’amiral qui l’invita à entrer dans son bureau.

« Alors jeune homme, on s’endort en attendant d’être reçus par mon auguste personne ? »
« En fait, c'est-à-dire que tout à fait par accident le pied du fauteuil s’est… »
« Il suffit ! Nous nous occuperons de cela plus tard ! Déclinez votre nom et grade ! »
« Louis-Yuth de la Moria, Lieutenant de Vaisseau de la flotte de la République Amiral ! »
« Et sûrement pas la crème de nos lieutenants… qu’en pensez-vous conseiller Mimolette ? »
L’interlocuteur de l’amiral qui était jusque là resté silencieux détailla le pauvre Louis-Yuth avant de prononcer une jugement qui ressemblait à un 11eme commandement :
« Sûrement un des plus grand jean-foutre qu’il m’ait été donné de voir dans la marine… et dieu sait qu’elle en regorge ! »
Louis-Yuth se décomposa alors sous leurs yeux, se demandant si le bagne ne serait pas sa prochaine affectation.
L’Amiral répondit alors d’une voix profonde et grave :
« Ce garçon est sûrement un jean-foutre comme vous dites, mais je veux vous prouver que nos marins sont capables ! Et je suis prêt à engager un pari avec vous ! Je vais lui confier un commandement et une mission pendant 6 mois. Nous verrons son bilan à ce moment là. Quand à vous jeune homme, vous aurez le titre de capitaine à titre temporaire, nous verrons dans 6 mois. Si votre mission est une réussite, vous garderez votre commandement, si vous échouez, vous comprendrez la signification profonde du mot exil !
Vous allez prendre le commandement d’une frégate de 24 canons, l’Aphrodite, que nous avons prise aux anglais, vous allez ensuite devoir pourchasser et piller les navires de commerce anglais dans les Antilles ! »
L’amiral s’approcha de son bureau et lui rédigea son ordre de mission.
Louis-Yuth le prit en tremblant, ne s’attendant pas à un dénouement aussi heureux de sa nuit de débauche.
L’amiral l’envoya chercher ses nouveaux galons

Dernière édition par Yuth le Mar 29 Juin 2010 - 11:57, édité 3 fois

_________________
Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo

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L’amiral l’envoya chercher ses nouveaux galons et lui donna des conseils pour armer convenablement son navire.

Il lui fit quelques recommandations sur son équipage qui passait pour être de qualité supérieure.

Tout fier de sa promotion, Il s’en fut voir son nouveau navire.

Quelle ne fut pas surprise en voyant un superbe navire portant fièrement ses 3 mats et ses 24 pièces rutilantes.
Le désenchantement fut néanmoins rude en arrivant à bord.
Les matelots dormaient à moitié nus sur le pont, les officiers jouaient aux cartes en buvant tranquillement du rhum de la réserve spéciale du maître calfat Guillaume Mastikot.
Il se décida à asseoir d’emblée son autorité.
Alors qu’il se préparait à hurler sauvagement ses premiers ordres, il glissa sur un bloc de savon lâchement abandonné et se retrouva face contre terre.
Arriva alors le commandant en second, Michel de Mathusalem, qui l’aida à se relever et lui demanda ce qu’il faisait là.
« Mais Monsieur, je suis votre nouveau capitaine ! Alors, allez me réveiller cette vermine et vous me ferez une présentation des officiers. Je ne tolèrerais pas une telle attitude à mon bord ! namého ! »

Il profita de ces instants de repos pour changer de tenue et ainsi arborer fièrement ses nouvelles épaulettes.

Les officiers arrivèrent ensuite pour la présentation.

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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo

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« Bonjour Capitaine, je me présente, Michel de Mathusalem, commandant en second de ce bâtiment, je vais maintenant vous présenter nos principaux officiers.
Je vais donc commencer par mon humble personne car la pierre qui roule n’empeche pas la caravane d’aboyer.
Je suis au service de la Marine de la république depuis 1789, et à bord de l’Aphrodite depuis sa prise aux anglois il y a 5 ans.
Voici Antoine de Saint-Scalpel, notre médecin de bord, avec à son compte plusieurs centaines d’opérations. Avec un taux de réussite explicite…
Voici ensuite Jean-Archibald bart, notre maître cannonier. Facile à contenter si vous lui trouver de la poudre de bonne qualité et de gros boulets.
Notre maître charpentier, Dagobert Cornic. Il prend son travail très à cœur et est a bord depuis cinq ans lui aussi. C’est à lui que nous devons la bonne tenue du navire.
Notre maître des chaloupes, Seamus McFly, d’origine écossaise, c’est le boute-en-train du bord.
Notre maître voilier, Florent dont nous ne connaissons pas le nom et qui refuse obstinément de le donner…
Notre cuistot Didier Petitplat, Didier ! Combien de fois vous ai-je dit de laver cette tache immondeuh sur cet uniforme nandidju !
Notre maître calfat, Guillaume Mastikot n’ayez crainte, sa jambe de bois ne l’empêche pas d’être efficace.
Et nos deux stagiaires, Renaud de Vriere, qui veut faire carrière mais a encore beaucoup de chemin a parcourir et enfin Nathan Edelzwicker, alsacien qui ne sait pas faire la différence entre la proue et la poupe… mais on s’attache a lui enseigner quelques bases… »
« Merci Messieurs, je pense que nous pourrons faire de grandes choses ensembles ! notre mission va nous emmener loin de Brest pendant 6 mois et… pourquoi donc pluerez-vous monsieur Petitplat ?? »
« sniff c’est que monsieur sniff 6 mois sans voir ma femme Britney sniff c’est trop inzuste ! »
« Monsieur Petitplat, tenez-vous ! Vous êtes à bord d’une frégate de la République ! J’en profite pour vous dire à tous que je suis un homme juste, mais quand on m’en fait trop j’correctionne plus ! j’dynamite ! j’disperse ! j’ventile ! Bon, ou en était-je ? ah oui, nous allons passer 6 moi loin de Brest et de la tendre épouse de notre cuisinier. Nous avons pour mission de chasser et piller les navires de commerce anglais dans les antilles. Si nous sommes efficaces, il y aura du butin à la clé ! Monsieur de Mathusalem, quand serez-vous prets à lever l’ancre ? »
« En fait c'est-à-dire euh que il nous manque quelques hommes à bord ainsi que diverses fournitures et le ravitaillement… en mettant les bouchées doubles, je dirais demain dans la soirée. »
« très bien, faîtes donc comme cela, je vous laisse superviser la chose. »

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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo

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Les préparatifs furent faits dans une joyeuse frénésie et les matelots courant partout sur le pont ressemblaient à de petites fourmis.
Chaque homme, chaque officier semblait au fait de son devoir.
Yuth (on va garder son petit diminutif car c’est plus court à écrire… et comme je ne suis pas payé au mot…) regarda le médecin et l’aumônier discuter, ils aveint l’air en grande conversation théologique, ainsi que le commandant en second donner des ordres aux Maître-Pilote.

La journée passa doucement quand arriva enfin le crépuscule.
Heure magique où les ombres font paraître plus grands les petits et plus petits les grands.
Instant tragique qui voit le jour mourir et la nuit sortir de sa torpeur.

Les officiers furent réunis dans la cabine du capitaine afin de faire le point sur les préparatifs.
« Alors messieurs, j’ai noté avec plaisir que vous ne gâchiez pas vos efforts pour que nous puissions partir à l’heure dite.
Monsieur Mathusalem, les rations sont elles embarquées ? »
« chef oui chef ! »
« Maître cannonier, les munitions sont-elles à bord et sous bonne garde ? la poudre est-elle de bonne qualité et en quantité suffisante ? »
« Chef oui chef ! nous n’attendons plus que votre ordre pour déchainer les enfers et transformer ce navire en cavalier de l’apocalypse ! »
« C’est bien monsieur Bart, mais évitons tout de même de faire sauter toute la flotte…
Monsieur Cornic, la charpente est-elle en bon état ? les mats ? »
« Chef, nous avons là un magnifique navire. J’espère juste que monsieur Bart ne le transformera pas en poudrière. »
« Monsieur McFly, les chaloupes sont-elles bien arrimées ? »
« ZZZZzzzzzZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz »
« Quoi ??? MONSIEUR McFLY ! ALLO ! Y A QUELQU’UN AU BOUT DU FIL ! FAUT REFLECHIR McFLY !!! »
« hein qui que quoi donc ou mais ou est donc or ni car… »
« zavez de la chance de ne pas etre matelot monsieur, sinon vous termineriez au cul de basse-fosse ! »
le médecin s’approcha alors du commandant
« euh commandant, il est d’usage sur un navire d’employer le terme de « fond de cale » plutôt… »
« ah vous on verra après ! »
« je demandais donc a mÔssieur McFly si les chaloupes étaient bien arrimées… auriez vous l’extrême bonté de me répondre ? »
« Chef oui chef ! pardonnez-moi chef ! Voulez-vous une tasse de thé chef ? Comme vous avez de belles dents… »
« Tout flatteur vit au dépend de celui qui fait rouler la pierre qui amasse de la mousse » marmonna le commandant en second.
« Bon… ça ira pour cette fois… Monsieur de Saint Scalpel, vos outils de boucher sont prêts ? »
« Ils sont prêts monsieur, et j’ai hâte de pratique de nouvelles expéri….. euh de servir au mieux de mes capacités les pensionnaire du navire… »
«Monsieur Florent, les voiles sont-elles prêtes ? »
« Prêtes et à vos ordres monsieur ! »
« Bien, nous pouvons donc nous préparer à lever l’ancre, je veux que nous ayons quitté la rade pour profiter au mieux de la marée. »
« En fait chef ca ne va pas être possible tout de suite… »
« Et pourquoi donc ? notre maître-pilote aurait un soucis ? »
« ben en fait c'est-à-dire que nous ne retrouvons pas la clé du neiman du gouvernail… »
« Ca commence bien… avez-vous une solution à me proposer ? »
« On pourrait avec de la poudre et un petit boulet… »
« Non monsieur Bart ! vous vous amuserez plus tard ! Monsieur Mathusalem, vous allez me prendre une des scies du médecin et me scier ce @@@@ de @@@@@ qui nous empêche de partir ! »
« Chef oui chef ! Antoine, venez avec moi… »
« Bien messieurs, dès que cet incident sera clos, nous lèverons l’ancre pour les Antilles… Non monsieur PetitPlat ! Arrêtez de chouiner ! On vous en trouvera une autre de femme là-bas ! et ne faites pas les gros yeux monsieur l’abbé ! »

Les préparatifs se terminèrent en toute hâte, les scies rouillées du médecin firent merveille et l’Aphrodite put enfin appareiller.

Debout sur le gaillard d’arrière, sirotant la tasse de thé apportée par le maître de chaloupes, Yuth se laissa aller à quelques pensées…
« Eh ben…ca commence difficilement ce premier commandement… j’espère que ca ira mieux en mer sinon je peux me préparer au pire… »

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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
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Tu parle d'un chirurgien: opération + expérience = autopsie.
Je sais bien que l'on ne discute pas les ordres de la faculté mais quand même.
A+ Very Happy

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Je flotte donc je suis.

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25 Décembre 1804.

L’Aphrodite était encore à une semaine de mer Fort-de-France où l’attendait le ravitaillement.
Le commandant en second proposa alors, pour améliorer le moral des troupes d’organiser un petit réveillon de noël.
- Mais si Commandant, vous verrez que ça fera du bien à l’équipage de se détendre un peu ! Le chef canonnier m’a certifié qu’il pouvait même nous organiser un petit feu d’artifice…
- A bord d’un navire en bois ? est-il vraiment sur de pouvoir le faire en toute sécurité ? Je dois avouer que ce personnage m’inquiète parfois… il serait capable de nous faire peter le caisson pour faire un peu de bruit et de fumée…
- Je vous assure Commandant, il me semble qu’on peut lui faire confiance sur cette histoire là… Après tout, qui ne tente rien ne mange pas de chien…
- Bon, je vous fait confiance, espérons que nous n’allons pas réveiller un kraken… Appelez moi cet hurluberlu.

La préparation de la fête du navire battait son plein et les hommes redoublaient de zèle.
Arriva enfin le grand soir, l’équipage eut droit à un festin digne de la table du roi d’angleterre (toutes proportions gardées) :
Du mouton rassis cuit a la vapeur, des gâteaux rassis et deux (oui oui, DEUX !) rations de rhum !
La nuit commença à tomber, ainsi que le vent, et le feu d’artifice de Jean-Archibald allait pouvoir commencer.

Les premières fusées partirent et firent grand bruit dans la nuit noire de cette région de l’atlantique.
Même les poissons faisaient surface afin de regarder ce spectacle inouï venu du fin fond de la Chine ancestrale, terre des mages et des armées d’argile…
Les cris de « Oh la belle bleue ! » « Oh la belle rouge ! » se succédaient lorsque Zithoun, qui était chargé de la vigie posa cette question singulière au maître timonier Lahire :
- Il y a des echos lumineux sur mer ??
- Diantre non ! pourquoi cela ?
- Parce que je vois des éclairs par tribord avant…

PLOUUUUUUUUUUUUUF !

Le premier boulet tomba court a l’avant du navire et la stupéfaction s’embarqua du navire.
Le capitaine Louis-Yuth ordonna alors le branle-bas de combat.
- Tous à vos postes ! Armez les canons ! Bordez les voiles !
Le capitaine se mit à courir en hurlant des ordres lorsqu’il glissa sur la savonnette oubliée par le matelot Lafleur…
La chute fut rude et le fameux commandant commença à compter les etoiles…

Il sortit de sa léthargie en entendant un boulet ennemi passer entre les mats, sans dégât aucun cependant.

Les pièces de l’Aphrodite commençaient à sortir des sabords, prêtes à cracher le feu et la mort sur l’ennemi qui les avait ainsi privé de leur fête de noël !
Le maître canonnier, enfin dans son élément hurlait les ordres sans discontinuer.
- Allez tas de feignasses ! soignez moi ces canons ! sortez la poudre ! Nan ! pas là les boulets ! combien de fois faut-il vous le dire bande de bachi-bouzouks !

Le navire ennemi se rapprochait, son tir se faisait plus précis.
Un boulet emporta le chapeau de Mathusalem, ce qui le fit sortir de ses gonds…
Il se précipita alors à l’armurerie pour prendre un fusil.
En effet, on ne sait jamais ce qui peut arriver…

Mais la chance insolente de l’Aphrodite esquivant les boulets ne pouvait pas durer éternellement.
Une salve la prit par le travers, emportant 2 canons et blessant gravement 5 matelots, pour la plus grande joie, euh peine, du médecin.

Lorsque l’ennemi fut identifié, Zithoun envoya Lahire, resté près de lui sur la hune, faire son rapport au Capitaine.
- Capitaine, navire ennemi identifié, c’est un 48 canons rosb… euh anglais
- Très bien, allez trouver le maître canonnier pour lui dire que nous allons riposter, l’honneur est sauf, les anglais ont tiré les premiers ! Que les trois dernières pièces retiennent leur feu cependant, nous allons passer derrière lui et tenter de détruire son gouvernail. Dites lui aussi de recharger avec des boulets chaînés.
La barre ! quand je vous le dirais, vous abattrez subitement à tribord. Nous allons tenter de détruire son gouvernail
- Oui capitaine !

Le navire anglois se rapprochait et bientôt l’Aphrodite allait ouvrir le feu…

- A tous les hommes ! parés à faire feu !

La tension était palpable avant le moment fatidique…

Nous nous retrouvons dans quelques instant après une page de publicité…

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Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
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et alors!et alors!!et alors!!!........Zoro est arrivééééé!!
alors cette suite,

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La tension grimpait à bord, les hommes transpiraient à grosse gouttes, c’était pour la plupart leur premier combat en haute mer.

« Monsieur de Mathusalem ! Vous ferez feu en A2 à mon signal ! »
« Bien Capitaine ! Toutes les pièces parées à faire feu ! Monsieur Bart, soyez prêt à battre votre record de cadence de rechargement ! »
« Feu ! »
« Ouvrez le feu ! »

psssssssssccccccccchhhhhhhhhhiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit

« Nandidju de nandidju ! Qu’est ce que c’est encore que ces samalecs !!! »
« Je ne sais pas capitaine, la poudre semble humide… »
« Rechargez immédiatement ! et abritez-vous, les anglais vont nous faire l’honneur de nous envoyer une bordée de près… »

A ce moment là, le navire anglais, le Haggies, fit feu de toutes ses pièces, le carnage à bord de l’Aphrodite était inconcevable, les matelots pris par les boulets chainés étaient déboupés en deux, les bras et les jambes volaient dans un carnage impossible à retranscrir ici sans subir les foudres de la censure.
Mais l’Aphrodite était un solide navire et les mats tenaient bon.
La riposte française ne se fit pas attendre.

« Capitaine, canons chargés et prêt à faire feu quand vous voulez ! »
« bien, rendons leur la monnaie de leur pièce ! visez le mât de misaine et FEU ! »

BANG ! CRACH !

La bordée fit mouche et le mât de misaine ne résista point à une telle avalanche de plomb.
Il commença à s’affaisser.

« Ho dans les hunes ! Faites feu avec vos fusils ! Abattez moi ces anglais !
Monsieur de Vrière ! Allez voir le médecin et donnez lui un coup de main au lieu de rester caché derrière ce tonneau ! »

Le spectacle dans les cales était tout aussi apocalyptique que sur le pont.
La peinture rouge et la lumière faible donnait un aspect surréaliste à la table d’opération.
Antoine de Saint Scalpel semblait jubiler avec autant de cobayes, euh de blessés, il maniait le bistouri et la scie circulaire avec dextérité.

« Ah ! monsieur de Vrière, venez donc m’aider avec ce malheureux à qui je dois enlever une jambe. Et fluteeeeee je ne me souviens plus de laquelle… bon, nous allons enlever les deux… »
« euh monsieur c'est-à-dire que euh en fait euh je n’ai jamais euh… »
« Quoi encore ? »
« je n’ai jamais découpé un de mes semblables… »
« Ce n’est rien vous verrez, on s’y fait vite. Et apportez de la sciure ! on glisse ici ! et si ces canons pouvaient faire moins de bruit aussi… »

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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
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J'espere que quand il y aura l'abordage je vait pouvoir shooter de l'anglais au MP5 après avoir decoupé mes camarades Very Happy

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L'Aphrodite ! chapitre 1 Police10

descriptionL'Aphrodite ! chapitre 1 EmptyL'Aphrodite ; transi tion !

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Bon et ben il dure ce combat ! Heureusement que je suis bien protégé à fond'cal' ! Qu'est-ce qu'il font comme bordel ! Le chat de la cambuse, ça va finir par le réveiller. L'Aphrodite ! chapitre 1 Icon_cat
Tiens, c'est bizarre ce trou dans la coque qui laisse entrer l'eau ! va falloir que je songe à monter d'un morceau d'étage ???
Ouais, ça monte vite ! EH! là-haut, vous la finissez vot'e foutue bagarre ???

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re ,

ben y manque du monde sur l'pont!!!! y'en a qui on disparus ou deserté ???? au choix; en tous cas on a perdu !!!, ha !! pas la guerre , mais le combat naval contre les Anglois..... , qu'es qu'on a deguster , r'gardé note pove rafiot , il est plein de trous !!!!

bon, ben, y reste a tous bouche les trous , et si possible pas a la mis de pain!!!!!!

amicalement
Maistre Calfat

_________________
maquettiste fou , étranges et bizarres telles sont les maquettes que je scratch à tout va

maquettistement Hervé

L'Aphrodite ! chapitre 1 Snooze10
L'Aphrodite ! chapitre 1 Flag0110L'Aphrodite ! chapitre 1 Sexypi10http://guillemaut-coeurdemiel.blogspot.com/

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Paris, 11 Janvier 2010…



Tient, c’est quoi ce vieux bouquin tout corné sous mon lit..

« Les aventures de l’Aphrodite »…

Un roman à l’eau de rose ? Ah non, ca parle de navires…

Ah vi ! J’avais commencé à lire ça pendant mes vacances…

Où en étais-je déjà…





Pendant ce temps là, sur le pont, le combat faisait rage.

Les deux navires naviguaient côte à côte et semblaient devoir survivre à n’importe quel combat. Sauf que dans ce cas là, un des deux adversaires finirait bien par aller saluer Davy Jones…

Le commandant Yuth eut enfin une idée afin de gagner un avantage non négligeable.

« Faites affaler les voiles, lorsque l’anglais nous aura dépassé, nous virerons de bord afin de lui envoyer une bordée dans le c…. euh dans l’arrière »

« Chef oui chef ! »

La ruse marcha mieux que prévu, l’anglais se retrouva soudain débordé et les boulets de l’Aphrodite finirent de déchiqueter son gouvernail. Une salve endommagea même la salle de réception du capitaine.

L’abordage pouvait commencer…

« Jeunes gens ! Il est l’heure de montrer aux anglois comment se battent les patriotes français ! Pas de quartier ! »

Les deux navires se rapprochaient, les grappins furent envoyés et finalement les coques se heurtèrent dans un fracas terrible.

L’heure du boucher avait sonnée !

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Platon, La République


« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
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Bien ! Le capitaine a enfin retrouvé son journal de bord qu'il avait du égarer sous son lit, un soir de beuverie !
On connaîtra peut-être la fin de ce combat contre les rosbeef ???
En tous cas, L'Aphrodyte est dans un sale état !
On risque guère d'arriver aux Antilles dans cet équipage.
On verra par la suite ...

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Bon ! On est repart mais on ne sait toujours pas comment a terminé ce duel avec l'anglois et comment on est revenu à Brest après avoir subi un semblant de mutinerie pour une bête et habituelle histoire de citrouilles et de viande avariées et un bateau démâté et pleins de trous !
Souhaitons que Monsieur Yuth de la Moria retrouve ses esprits, sorte de sa torpeur et retrouve ses notes sinon c'est encore votre rat-greffier qui va devoir s'y coller vu que pas grand monde ne semble savoir écrire sur ce rafiot !
Sans parler de l'équipage qu'il va falloir amariné tellement on a embarqué de pochtrons avinés et endormis dans les troquets de Brest !
Je ne vous parles pas du maître des chaloupes qui confond proue et poupe, du maître-canonnier qui fait mettre le boulet au fond du fût (du canon) la poudre après et finit par bourré ! Enfin, on a récupéré un navigateur qui fait la différence entre sud et nord, est et ouest et bâbord et tribord et a un secret pour calculer la longitude mais ça, il le garde précieusement !

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