Comme promis, un premier modèle... celui avec lequel je suis revenue au modélisme il y a cinq ans : la VSC P760 de l'abominable kit New Maquettes...
Bon, je suis peut-être méchante, mais disons qu'acheter une boîte New Maquettes, c'est un peu se replonger dans l'approximatif sixties, avec des pièces taillées au petit bonheur la chance, des plans modifiés à la truelle, des lattes que l'on ne peut poser correctement qu'avec une intercession divine... bref, au moins, on s'amuse!
Alors, ce modèle là a une histoire un peu particulière. Gamine, il m'avait je ne sais pourquoi tapé dans l'oeil, et je voulais vraiment l'avoir comme première maquette bois. Nous sommes donc, mon père et moi, allés à un magasin de modélisme lorientais (nous habitions Auray à l'époque), et j'ai tenu la jambe du vendeur pendant une heure au moins, tournant la boîte dans tous les sens, admirant les baguettes bien rangées, les sachets de plastique avec leurs petites pièces impeccables, le joli plan si bien plié...
Et puis je suis ressortie avec la boîte de l'Astérix II sous le bras... dame! Le petit chalutier coûtait 400f, la vedette 500; et devinez quoi, ça faisait 100 de trop...
Bon, au final, j'ai aimé mon Astérix d'amour, et fait avec lui d'inoubliables séances de navigation que justement, la p760, euh...
Bref!
Il y a quelques années, sur un vide-grenier du Quercy, que vois-je? (suspense...)
LA FAMEUSE BOÎTE DE LA P760!!!
Bon, il ne fallait pas rêver, il n'y avait que la boîte principale, pas celle d'accastillage. Néanmoins, un rapide coup d'oeil me montre qu'elle est quasi complète (manquaient quelques pièces telles que la quille...), quasi utilisable (certains morceaux avaient 'banané' au delà du raisonnable... le pont faisait pratiquement un looping...) et en tous cas neuve et non commencée.
A 5€, le rêve n'était pas bien onéreux, et je repars de la brocante des étincelles dans les yeux
Bon, je vous épargne les galères de construction, au final j'ai été bien contente de remonter une coque en bois, il y avait si longtemps...
Restait le problème de l'accastillage; à cette période, je venais d'acheter une (très mauvaise mais très peu chère) imprimante 3D Geeetech et commençais à m'amuser à imprimer des petits tas de plastique. C'est donc tout naturellement que je me suis lancée à dessiner toutes ces petites pièces sur Catia, puis les sortir en ABS ou PLA avec plus ou moins de bonheur.
Au final, malgré le côté grossier de certains apparaux, l'ensemble n'est pas si mal, à un mètre...
Reste les capacités marines de l'engin... nulles!
Avec sa ligne d'arbre unique - modification hasardeuse de New maquettes, je l'ai su trop tard... - la P760 a tout du Pitalugue, et gîte de 30° dès que l'on met les gaz... c'est très laid!
Autre souci, et cela m'a un peu déçu, à une dizaine de mètres de l'embarcadère, les détails gris sur gris se fondent et l'on ne voit plus grand chose
Bon, du coup, la miss est devenue modèle statique, bien sage sur son étagère à côté de la télévision. Cela lui évite tout risque de naufrage, ce qui me permet de faire une transition avec mon futur post sur l'Asterix...
Quelques photos du monstre :
Bon, je suis peut-être méchante, mais disons qu'acheter une boîte New Maquettes, c'est un peu se replonger dans l'approximatif sixties, avec des pièces taillées au petit bonheur la chance, des plans modifiés à la truelle, des lattes que l'on ne peut poser correctement qu'avec une intercession divine... bref, au moins, on s'amuse!
Alors, ce modèle là a une histoire un peu particulière. Gamine, il m'avait je ne sais pourquoi tapé dans l'oeil, et je voulais vraiment l'avoir comme première maquette bois. Nous sommes donc, mon père et moi, allés à un magasin de modélisme lorientais (nous habitions Auray à l'époque), et j'ai tenu la jambe du vendeur pendant une heure au moins, tournant la boîte dans tous les sens, admirant les baguettes bien rangées, les sachets de plastique avec leurs petites pièces impeccables, le joli plan si bien plié...
Et puis je suis ressortie avec la boîte de l'Astérix II sous le bras... dame! Le petit chalutier coûtait 400f, la vedette 500; et devinez quoi, ça faisait 100 de trop...
Bon, au final, j'ai aimé mon Astérix d'amour, et fait avec lui d'inoubliables séances de navigation que justement, la p760, euh...
Bref!
Il y a quelques années, sur un vide-grenier du Quercy, que vois-je? (suspense...)
LA FAMEUSE BOÎTE DE LA P760!!!
Bon, il ne fallait pas rêver, il n'y avait que la boîte principale, pas celle d'accastillage. Néanmoins, un rapide coup d'oeil me montre qu'elle est quasi complète (manquaient quelques pièces telles que la quille...), quasi utilisable (certains morceaux avaient 'banané' au delà du raisonnable... le pont faisait pratiquement un looping...) et en tous cas neuve et non commencée.
A 5€, le rêve n'était pas bien onéreux, et je repars de la brocante des étincelles dans les yeux
Bon, je vous épargne les galères de construction, au final j'ai été bien contente de remonter une coque en bois, il y avait si longtemps...
Restait le problème de l'accastillage; à cette période, je venais d'acheter une (très mauvaise mais très peu chère) imprimante 3D Geeetech et commençais à m'amuser à imprimer des petits tas de plastique. C'est donc tout naturellement que je me suis lancée à dessiner toutes ces petites pièces sur Catia, puis les sortir en ABS ou PLA avec plus ou moins de bonheur.
Au final, malgré le côté grossier de certains apparaux, l'ensemble n'est pas si mal, à un mètre...
Reste les capacités marines de l'engin... nulles!
Avec sa ligne d'arbre unique - modification hasardeuse de New maquettes, je l'ai su trop tard... - la P760 a tout du Pitalugue, et gîte de 30° dès que l'on met les gaz... c'est très laid!
Autre souci, et cela m'a un peu déçu, à une dizaine de mètres de l'embarcadère, les détails gris sur gris se fondent et l'on ne voit plus grand chose
Bon, du coup, la miss est devenue modèle statique, bien sage sur son étagère à côté de la télévision. Cela lui évite tout risque de naufrage, ce qui me permet de faire une transition avec mon futur post sur l'Asterix...
Quelques photos du monstre :