De Tobruk à El Alamein - Octobre 42 - Maquettes Tamiya et Italeri - Figurines MK35 - 1/35e

Salut à tous,
Encore une vieillerie qui menaçait de prendre sérieusement la poussière, malgré sa relative protection. C'est un projet de plaquette que j'avais laissé tomber il y avait
des années parce que je ne trouvais pas les figurines susceptibles d'y trouver place. 
Encore une fois, ma démarche a été à l'inverse de ce font les bons maquettistes qui conçoivent leur projet selon une logique rigoureuse et aménagent leur display selon un plan précis.
Je ne dirais pas que mon idée était totalement foutraque mais, comme la plupart du temps, j'ai cherché à placer des maquettes isolées dans un décor qui rendait leur voisinage cohérent sinon logique. J'ai, comme cela, dans mon atelier, une vitrine et une étagère pleines de maquettes assez vieilles plus ou moins terminées qui s'ennuient et qui attendent sagement que je les mette en scène. 

Je suis parti de la maquette du canon Pak40. C'est en voyant une photo dans le Hors Série n°3 de MILITARIA Magazine que l'idée m'est venue, en l'interprétant un peu. Il fallait créer un emplacement de tir pour la pièce et les exemples photos ne manquaient pas. 



Décor: Le terrain aride et souvent fait de roc nu d'un coin tout près de la frontière égyptienne, Fort Capuzzo ou Sidi Azeiz. Il y avait là un vieux fort ottoman totalement en ruines, reconstruit par des maçons italiens.  
Une position de tir a été aménagée qui a reçu un Pak40, excellent canon antichar mis au point par Rheinmetal pour rivaliser avec le 76mm soviétique, très performant lui aussi, et seconder le 8,8 cm (calibre à l'allemande), terriblement efficace mais en petit nombre et beaucoup moins mobile. 

Complètent le tableau un véhicule de reconnaissance SdKfz 222 et une Kubelwagen. Le petit nombre de 
maquettes se justifie par le petit nombre de figurines d'où  un parti pris de représentation très limitée et matérialisée par une plaquette de 0,68m de largeur, de 0,27 de profondeur et 0,20m de hauteur.







Le fort italien reconstruit avec des meurtrières bétonnées. Fortification à l'ancienne qui pouvait être encore valable













La position de tir typiquement Campagne d'Afrique: un muret de fortes pierres (elles ne manquent pas) surmontées de sacs de sable, un glacis de sable, des barbelés. Le tube est à ras du sol.

Cela met superbement en valeur les maquettes !!!!

Petit oubli, la Kubel, vieille maquette Italeri encore valable pour ce genre de plaquette. 









Je vous proposerai, dans un nouveau post, la mise en place définitive avec les figurines.
A+ chers collègues
gribeauval83

salut.tres jolie ces maquettes.peinture et patine s'on nickel.

fred

ha oui sympatique l'ensemble

Bonjour, 
On termine cette présentation avec la mise en place définitive (peu de changement)
des maquettes et le positionnement des figurines. 
Le hasard a voulu que je prenne des photos (avec moi, vous avez l'habitude de photos pas top) 
en lumière jour et certaines, un peu sous exposées, qui font un effet de nuit assez intéressant (les deux
sans supplément de prix  ). 



La première, qui est la seule à peu près générale et dans ce sens, a une allure de tombée de nuit. 
Les suivantes seront plus claires.









Pour faire une boîte de conserve, rien de plus facile. On prend une paille (de celles qu'on plonge dans les boissons et qu'une réglementation idiote va supprimer) sur des segments de 10mm maxi. Avec un emporte pièce, on découpe un fond et un couvercle de diamètre le plus proche dans de la carte plastique de 25/100es. On colle le fond à la cyano et on ponce le bord jusqu'à aboutir au diamètre de la paille. Si on n'a pas d'emporte-pièce, un petit carré de carte plastique collé en place suffit dont on coupe les angles au cutter et qu'on ponce jusqu'au diamètre. Le couvercle, en position ouverte, est collé sur la tranche du haut.
Enfantin. 











Et maintenant des vues sous-exposées mais certaines pas trop moches.





























Le motard italien.































En grimpant sur le 222, un gus sur le point de perdre l'équilibre (petite faute de chevillage de la figurine avant de la coller en place )











Voilà, excusez les essais de variations de profondeur ou de grossissement de certaines vues d'où quelques doublons.

That's All, Folks !!!
A+
gribeauval83

Bonjour,

très beau diorama, de belle taille avec de nombreuses figurines qui plus est. Les patines et vieillissement sont très bien réussis. La mise en scène est très réelle.

Amitiés,

Thierry

Très beau travail comme toujours.
J'aime beaucoup ta représentation de fort Capuzzo.

Vraiment juste pour info : le canon sur la photo est un Pak36, ton canon est un Pak40 pas ou peu ou pas vu en Afriqu surtout à cette date.

Magnifique travail, je n'ai aucune idée si le canon est un "Pak" çi ou ça !?
En tous cas le dio est super !!!!
Jean

Un grand merci à tous pour vos sympathiques commentaires.

A Gilles: Tu as parfaitement raison pour ce qui est du canon de la photo ( de très mauvaise qualité au demeurant). La légende dit bien qu'il s'agit d'un Pak36 et il faut un oeil déjà exercé pour le reconnaître dans ces conditions. Le fort, que j'ai choisi comme celui de Capuzzo (il pouvait s'agir également de celui de Sidi Azeiz) est bien en situation au tout début de l'action du DAK en Afrique,  soit mars ou au plus tard avril 41. 

Dans ma plaquette, nous sommes à deux semaines au plus de la seconde bataille d'El Alamein, soit fin octobre  - début novembre 42. Je ne trouve donc pas choquant de mettre en scène  un Pak40, sauf à 
prouver qu'il n'a jamais franchi la Méditerranée pour se trouver sur le front d'Egypte à l'époque que j'ai retenue.
Je ne prétends pas à la rigoureuse exactitude historique. Elle m'eût été difficile en raison du manque de pièces adaptées: je n'avais pas de Pak36 sous la main et je ne suis pas fana de recherches chez tous les fabricants de la planète pour trouver la maquette exacte. Je fais avec ce que j'ai. 
Conçu en 1939, le Pak40 est fabriqué à partir de début 41 par Rheinmetall et largement diffusé dans la Wehrmacht.  Rommel en a-t-il été privé ?

On peut m'objecter aussi que, à deux semaines au plus de la seconde bataille d'El Alamein, la troupe en question n'était plus à fort Capuzzo (c'est-à-dire à la frontière égyptienne ) mais bien plus loin que cela, 250 ou 300 km plus loin, probablement à Marsah Matruh, voire à Fuka. 

Pour cela, je suis prêt à passer devant les procureurs du Tribunal de l'Histoire  


Il n'empêche que, sur la photo, ce n'est pas un Pak40. Dont acte. 
Dans mes plaquettes, je m'efforce de créer des scènes plausibles, vraisemblables, réalistes, 
mais en aucun cas des photos de constats de pièces à conviction pour ledit Tribunal.
Bravo pour le coupe d'oeil, Gilles.
A+
gribeauval83

Soyons clairs : comme je l'ai noté en gras, ma remarque était purement informative!

Je suis assez attentif à ces éléments historiques qui consolident nos travaux maquettistes à mon avis, mais je l'ai dit, c'est une information, cela n'enlève rien à ton travail ont la qualité est remarquable, je le répète.

Beaucoup de gens se plaignent de se faire "casser la tête" pour ce genre de détail, je dois dire que je me la fais souvent prendre pour les apporter, même avec les précautions d'usage (ce n'est pas un reproche personnel)...
Tant pis, je pense que cela peut apporter quelque chose du poit de vue historique.

Donc j'assume aussi ce rôle ingrat :



Avec toute mon amitié!

Beau travail,félicitation,même les queues de cochon des barbelés sont parfaites.

@+Michel

L'ancien a écrit:

j'ai pourtant une remarque, pas sur le travail mais sur le SdKfz 222, comme j'ai pu le remarquer tu as présenté un jerrycan d'eau (croix blanche), mais l'avant du véhicule de reconnaissance avec 4 jerrycans d'essence en fait un vrai brûlot !

C'est tout à fait juste comme remarque, et pourtant les photos montrent souvent cette disposition dangereuse, ils y a des chars avec des rangées impressionnantes jusque sur les tourelles!
Je pense que dans le cas du 222, c'est lié au manque de place sur l'engin et au fait que dans le désert le risque de panne sèche devait être jugé plus important que tout le reste vu que les conditions de ravitaillement étaient toujours très mauvaises.

Merci à vous deux

A l'ancien, merci pour ton commentaire. Lostiznaos a parfaitement répondu à ton interrogation. Des jerrycans, il y en avait partout, sur les chars, les autres blindés, pratiquement tous les autres véhicules.
Sur les blindages, les carrosseries, les marchepieds, les ailes des camions, on voyait des racks ou des casiers à jerrycans. Il ne fallait surtout pas tomber en panne de carburant. Tous les chars russes avaient des réservoirs supplémentaires, souvent de simples cylindres à l'arrière près du moteur. C'était valable pour tous les belligérants parce que les véhicules de ce temps-là étaient affreusement gourmands en pétrole, surtout essence, le diesel étant encore assez peu répandu.
Bien sûr, c'était dangereux, à la merci des projectiles incendiaires ou des balles traçantes, mais, après avoir fait la balance entre risque d'incendie et risque de pénurie, priorité a été donnée à cette seconde nécessité. 

Parce mécanique avec des véhicules incroyablement consommateurs, la Deuxième Guerre Mondiale a été la guerre du pétrole. A gagné cette guerre, celui qui en avait le plus. 

A+
gribeauval83

Ton dio est superbe
L’ensemble et la mise en situation (proportion et disposition) sont bien balancés
 
Juste une petite remarque
Tu as un soldat qui n’a pas la bonne position (mon avis)
Il a le bras droit dans le vide à mon avis tu devrais le déplacer de façons que sont bras soit appuyé sur une ailes d’un véhicule pour avoir un meilleur effet. 

La vision de l’artiste prime toujours
C’est un beau dio de toute façon