Bonjour à tous les membres,
J’ai 59 ans. Je travaille dans un grand restaurant à Paris et je suis passionné par la Marine Royale. Plus exactement, les bâtiments du 17ème au 19ème siècle. Face à l’ordre des Rois de concevoir, de financer, de construire puis de faire naviguer ces monstres de bois, de chanvre, de tissus, de métal pour les canons, uniquement poussés par le vent, il convient d’admettre qu’une ingénierie fabuleusement vaste, complexe et variée s’est mise en place à cette époque.
Je ne sais pas d’où me vient cette passion : aucun marin dans la famille, je ne suis pas breton…. J’ai bien fait un peu de Vaurien sur un lac quand j’étais gosse…. Non décidément, je ne sais pas par quelle félicité je m’attache à en apprendre toujours plus sur ces bateaux et leur conception qui n’a rien laissé au hasard.
Et il faut bien reconnaître que cette passion, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, me laisse un peu solitaire. Il me revient un souvenir à l’esprit : j’ai emmené ma tendre épouse au Musée de la Marine à Paris, il y a longtemps déjà. Nous étions encore jeunes et elle n’a pas refusé certainement pour me faire plaisir. Nous y avons passé la matinée, puis nous sommes allés au salon de thé « Chez Carette », juste en face (car j’ai un peu d’éducation). Je la questionnais d’un oeil complice, sûr qu’elle avait été éblouie par toutes les merveilleux modèles d'arseneaux que nous avions vu et j'envisageai déjà au sein de notre couple une passion commune :
Il faut savoir accepter ces échecs. L’autre n’est pas soi-même. Dernièrement, ayant acheté sur Le Bon Coin les trois premiers tomes du « Vaisseaux de 74 canons » de Jean Baudriot, ma femme, trente ans après l’épisode du Musée de la Marine, me fit bénéficier d'une analyse finement ciselée telle qu’elle en a le secret : « Je ne vois pas ce qu’il y a de si intéressant à étudier des bateaux que l’on ne construit plus depuis longtemps ». Une habitude maritale de près de 39 ans m’a appris à rester totalement stoïque et à éviter d’évoquer, à ce moment là, la construction de l’Hermione...
Je serai à la retraite dans 27 mois et cela se prépare. Je n’ai pas encore de début de modèle, (Un poste de combat de Panart ?) mais je cogite fort… Je suis persuadé que dans ce domaine, il faille se hâter lentement et qu’un bon maquettiste doit posséder une grande poubelle : jeter ce qui n’est pas parfait…quelque soit le temps passé.
L'archéologie maritime de cette époque aide aussi à ne pas faire d'erreurs grossières sur le modèle (merci Jean Baudriot). On a donc les deux axes majeurs pour faire reculer alzheimer : une recherche historique intellectuelle et culturelle suivie de l'application en trois dimensions pour construire le modèle excat avec toutes les difficultés techniques que cela implique.
Aussi, j’ai parcouru ce forum. Les idées, les solutions, les trouvailles, les trucs, les conseils fourmillent partout. Il me faudra du temps pour en faire le tour. N’attendez pas de moi un post journalier, et vous voudrez bien excuser ma maigre contribution, du moins au début, pour faire avancer ce maquettiste qui nous passionne et contribuer au forum. Eu égard à mes connaissances, il y aura certainement plus de questions de ma part que de réponses à fournir aux membres...
Merci d’accepter mon adhésion.
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Vauquebois
J’ai 59 ans. Je travaille dans un grand restaurant à Paris et je suis passionné par la Marine Royale. Plus exactement, les bâtiments du 17ème au 19ème siècle. Face à l’ordre des Rois de concevoir, de financer, de construire puis de faire naviguer ces monstres de bois, de chanvre, de tissus, de métal pour les canons, uniquement poussés par le vent, il convient d’admettre qu’une ingénierie fabuleusement vaste, complexe et variée s’est mise en place à cette époque.
Je ne sais pas d’où me vient cette passion : aucun marin dans la famille, je ne suis pas breton…. J’ai bien fait un peu de Vaurien sur un lac quand j’étais gosse…. Non décidément, je ne sais pas par quelle félicité je m’attache à en apprendre toujours plus sur ces bateaux et leur conception qui n’a rien laissé au hasard.
Et il faut bien reconnaître que cette passion, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, me laisse un peu solitaire. Il me revient un souvenir à l’esprit : j’ai emmené ma tendre épouse au Musée de la Marine à Paris, il y a longtemps déjà. Nous étions encore jeunes et elle n’a pas refusé certainement pour me faire plaisir. Nous y avons passé la matinée, puis nous sommes allés au salon de thé « Chez Carette », juste en face (car j’ai un peu d’éducation). Je la questionnais d’un oeil complice, sûr qu’elle avait été éblouie par toutes les merveilleux modèles d'arseneaux que nous avions vu et j'envisageai déjà au sein de notre couple une passion commune :
- Alors ça t’a plu ? C'est magnifique non ?
- Franchement ? je me suis emmerdée toute la matinée. Tu ne comptes pas y aller cet après-midi ? Par contre, ici, c’est un super salon de thé .
Il faut savoir accepter ces échecs. L’autre n’est pas soi-même. Dernièrement, ayant acheté sur Le Bon Coin les trois premiers tomes du « Vaisseaux de 74 canons » de Jean Baudriot, ma femme, trente ans après l’épisode du Musée de la Marine, me fit bénéficier d'une analyse finement ciselée telle qu’elle en a le secret : « Je ne vois pas ce qu’il y a de si intéressant à étudier des bateaux que l’on ne construit plus depuis longtemps ». Une habitude maritale de près de 39 ans m’a appris à rester totalement stoïque et à éviter d’évoquer, à ce moment là, la construction de l’Hermione...
Je serai à la retraite dans 27 mois et cela se prépare. Je n’ai pas encore de début de modèle, (Un poste de combat de Panart ?) mais je cogite fort… Je suis persuadé que dans ce domaine, il faille se hâter lentement et qu’un bon maquettiste doit posséder une grande poubelle : jeter ce qui n’est pas parfait…quelque soit le temps passé.
L'archéologie maritime de cette époque aide aussi à ne pas faire d'erreurs grossières sur le modèle (merci Jean Baudriot). On a donc les deux axes majeurs pour faire reculer alzheimer : une recherche historique intellectuelle et culturelle suivie de l'application en trois dimensions pour construire le modèle excat avec toutes les difficultés techniques que cela implique.
Aussi, j’ai parcouru ce forum. Les idées, les solutions, les trouvailles, les trucs, les conseils fourmillent partout. Il me faudra du temps pour en faire le tour. N’attendez pas de moi un post journalier, et vous voudrez bien excuser ma maigre contribution, du moins au début, pour faire avancer ce maquettiste qui nous passionne et contribuer au forum. Eu égard à mes connaissances, il y aura certainement plus de questions de ma part que de réponses à fournir aux membres...
Merci d’accepter mon adhésion.
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Vauquebois