Cuirassé britannique HMS Prince of Wales 1941. Maquette Flyhawk version Deluxe au 1/700e, plastique injecté + PE + Laiton + pont en bois
Maquette sortie en 2018
Voici une sortie très attendue de la marque Flyhawk et qui, disons-le tout de suite, comble tous nos espoirs.
Le cuirassé anglais HMS Prince of Wales, deuxième unité de la classe King George V est célèbre pour avoir combattu le Bismarck en mai 41 alors qu’il était à peine achevé. Il ensuite accueilli à bord la rencontre Churchill-Roosevelt en Islande et a fini coulé au large de la Malaisie en décembre 1941 par l’aviation japonaise alors qu’il était envoyé avec le Repulse, sans protection aérienne, pour intercepter la flotte d’invasion nippone, dans une quasi mission suicide.
Au 700e on se contentait depuis une trentaine d’années du vieux kit Tamiya (en waterline), qui accusait son âge et l’annonce, il y a bientôt trois ans, de la sortie d’une nouvelle version par Flyhawk semblait très prometteuse, au vu des premières productions de cette société à l’époque : les destroyers « four pipers » américains, stupéfiants de finesse et de précision.
Je vais tout de suite évacuer les superlatifs mérités que m’inspire ce kit : Whouahhhh ! Oh My Goodness ! Palsambleu ! Nom de Moi ! Super-méga-gavé-génial ! Rhââââ-lovely !
Bon : ça, c’est fait.
Pour ceux qui ont déjà fréquenté les kits en injecté Flyhawk au 700e… c’est la même performance au-dessus de toute la concurrence, mais avec beaucoup plus de pièces (cuirassé oblige). Rappelons les sorties précédentes : les destroyers américains de la classe Wickes (USS Ward et le dérivé anglais HMS Campbeltown), les croiseurs AA classe Dido (HMS Naiad), les croiseurs Aurora et Penelope et le porte-avions Hermes. Il y a aussi les croiseurs de bataille allemand Lützow et Derfflinger et juste ce mois-ci le König pour l’époque de la Grande Guerre.
L’ironie, quand on se procure la « version Deluxe » du Prince Of Wales est de n’y trouver que trois petites planches de photo découpe seulement. On se dit que c’est un peu léger pour un tel kit et on s’aperçoit en examinant les pièces plastiques… qu’en fait il n’y a pas trop besoin de PE !
L’ensemble très copieux des pièces plastiques :
Flyhawk ayant déjà produit des navires de la Royal Navy contemporains les pièces « génériques » sont conçues sur des grappes séparées et on a le plaisir de retrouver certaines déjà vues sur le Naiad, l’Hermes ou l’Aurora.
Les pièces originales pour le cuirassé :
Les renforts du bordé sont délicatement représentés. La carène s'emboite parfaitement dans la coque et on peut opter pour la version waterline ou pleine coque :
Le pont principal très détaillé. Un pont en bois est disponible séparément (voir plus bas) :
Les deux cheminées sont parfaitement rendues… avec les rivets !
De même les tourelles principales :
Les canons en laiton et petites pièces tournées et en résine de la version Deluxe :
Le kit existe en version « simple » (uniquement des pièces plastiques) et en version « deluxe » avec de la PE, des canons en laiton et un tas d’accessoires minuscules en laiton tourné et en résine (principalement les appareils de passerelle, les lunettes de visée et les bouches d’aération.
Voici les trois planches PE de la version Deluxe. Comme dit plus haut cela parait un peu chiche mais le niveau de détails du plastique est tel que cela est suffisant. Cette option va ravir les modélistes aux gros doigts qui sont un peu allergiques à la PE microscopique et pourront quand même monter une maquette très détaillée :
Le pont en bois vendu séparément :
La notice de montage, dans la tradition Flyhawk :
Concernant le complexe camouflage 6 tons portés à partir de l'été 41 Flyhawk donne plusieurs références de couleurs "approchantes" et va jusqu'à indiquer les proportions de mélange pour les acryliques Tamiya pour reconstituer soi-même les couleurs.
En résumé (encore) une très belle réussite de Flyhawk et un très beau kit qui représente avec grande précision et exactitude le PoW dans son état final : par rapport à la période « chasse au Bismarck » il ne portait plus les mortiers sur les tourelles principales et avait embarqué quelques canons de 20mm. Gageons qu’on trouvera bientôt des accessoires pour reconstituer un état « mai 1941 ».
On peut le trouver ici à un prix très modique en regard de la quantité et la qualité des pièces:
Version de base (pas de PE ni laiton) :
http://www.hobbyeasy.com/en/data/r8autltsghenu9ixh8a3.html
Version Deluxe : avec PE, laiton et résine :
http://www.hobbyeasy.com/en/data/do0x6oyqcduvjoea7jgd.html
Pont en bois :
http://www.hobbyeasy.com/en/data/axennr5sbabbpegcvqmp.html
Flyhawk annonce des destroyer anglais et surtout un HMS Illustrious de 1941 qui, s’il est « du même tonneau » promet d’être une nouvelle tuerie.
_Bruno
Dernière édition par bgire le Sam 14 Oct 2023, 17:22, édité 1 fois
_________________
Hi Bob!
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases
Si Vis Pacem Parafilmum
La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant
Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises
Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant
Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue
Espérons que le fond de la mer est étanche
Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling
Telle est la Voie !
Maquette sortie en 2018
Voici une sortie très attendue de la marque Flyhawk et qui, disons-le tout de suite, comble tous nos espoirs.
Le cuirassé anglais HMS Prince of Wales, deuxième unité de la classe King George V est célèbre pour avoir combattu le Bismarck en mai 41 alors qu’il était à peine achevé. Il ensuite accueilli à bord la rencontre Churchill-Roosevelt en Islande et a fini coulé au large de la Malaisie en décembre 1941 par l’aviation japonaise alors qu’il était envoyé avec le Repulse, sans protection aérienne, pour intercepter la flotte d’invasion nippone, dans une quasi mission suicide.
Au 700e on se contentait depuis une trentaine d’années du vieux kit Tamiya (en waterline), qui accusait son âge et l’annonce, il y a bientôt trois ans, de la sortie d’une nouvelle version par Flyhawk semblait très prometteuse, au vu des premières productions de cette société à l’époque : les destroyers « four pipers » américains, stupéfiants de finesse et de précision.
Je vais tout de suite évacuer les superlatifs mérités que m’inspire ce kit : Whouahhhh ! Oh My Goodness ! Palsambleu ! Nom de Moi ! Super-méga-gavé-génial ! Rhââââ-lovely !
Bon : ça, c’est fait.
Pour ceux qui ont déjà fréquenté les kits en injecté Flyhawk au 700e… c’est la même performance au-dessus de toute la concurrence, mais avec beaucoup plus de pièces (cuirassé oblige). Rappelons les sorties précédentes : les destroyers américains de la classe Wickes (USS Ward et le dérivé anglais HMS Campbeltown), les croiseurs AA classe Dido (HMS Naiad), les croiseurs Aurora et Penelope et le porte-avions Hermes. Il y a aussi les croiseurs de bataille allemand Lützow et Derfflinger et juste ce mois-ci le König pour l’époque de la Grande Guerre.
L’ironie, quand on se procure la « version Deluxe » du Prince Of Wales est de n’y trouver que trois petites planches de photo découpe seulement. On se dit que c’est un peu léger pour un tel kit et on s’aperçoit en examinant les pièces plastiques… qu’en fait il n’y a pas trop besoin de PE !
L’ensemble très copieux des pièces plastiques :
Flyhawk ayant déjà produit des navires de la Royal Navy contemporains les pièces « génériques » sont conçues sur des grappes séparées et on a le plaisir de retrouver certaines déjà vues sur le Naiad, l’Hermes ou l’Aurora.
Les pièces originales pour le cuirassé :
Les renforts du bordé sont délicatement représentés. La carène s'emboite parfaitement dans la coque et on peut opter pour la version waterline ou pleine coque :
Le pont principal très détaillé. Un pont en bois est disponible séparément (voir plus bas) :
Les deux cheminées sont parfaitement rendues… avec les rivets !
De même les tourelles principales :
Les canons en laiton et petites pièces tournées et en résine de la version Deluxe :
Le kit existe en version « simple » (uniquement des pièces plastiques) et en version « deluxe » avec de la PE, des canons en laiton et un tas d’accessoires minuscules en laiton tourné et en résine (principalement les appareils de passerelle, les lunettes de visée et les bouches d’aération.
Voici les trois planches PE de la version Deluxe. Comme dit plus haut cela parait un peu chiche mais le niveau de détails du plastique est tel que cela est suffisant. Cette option va ravir les modélistes aux gros doigts qui sont un peu allergiques à la PE microscopique et pourront quand même monter une maquette très détaillée :
Le pont en bois vendu séparément :
La notice de montage, dans la tradition Flyhawk :
Concernant le complexe camouflage 6 tons portés à partir de l'été 41 Flyhawk donne plusieurs références de couleurs "approchantes" et va jusqu'à indiquer les proportions de mélange pour les acryliques Tamiya pour reconstituer soi-même les couleurs.
En résumé (encore) une très belle réussite de Flyhawk et un très beau kit qui représente avec grande précision et exactitude le PoW dans son état final : par rapport à la période « chasse au Bismarck » il ne portait plus les mortiers sur les tourelles principales et avait embarqué quelques canons de 20mm. Gageons qu’on trouvera bientôt des accessoires pour reconstituer un état « mai 1941 ».
On peut le trouver ici à un prix très modique en regard de la quantité et la qualité des pièces:
Version de base (pas de PE ni laiton) :
http://www.hobbyeasy.com/en/data/r8autltsghenu9ixh8a3.html
Version Deluxe : avec PE, laiton et résine :
http://www.hobbyeasy.com/en/data/do0x6oyqcduvjoea7jgd.html
Pont en bois :
http://www.hobbyeasy.com/en/data/axennr5sbabbpegcvqmp.html
Flyhawk annonce des destroyer anglais et surtout un HMS Illustrious de 1941 qui, s’il est « du même tonneau » promet d’être une nouvelle tuerie.
_Bruno
Dernière édition par bgire le Sam 14 Oct 2023, 17:22, édité 1 fois
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Hi Bob!
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases
Si Vis Pacem Parafilmum
La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant
Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises
Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant
Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue
Espérons que le fond de la mer est étanche
Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling
Telle est la Voie !