Voici donc la déclinaison au 1/144 de cette célèbre Corvette
Un petit Historique pour ceux qui ne connaitraient pas...
Passons donc aux choses sérieuses
La notice, toujours claire et compréhensible :
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Les 2 demi-coques :
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Les grappes,
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La grappe ci-dessous ets en double :
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Cette grappe également en double :
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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo
Un petit Historique pour ceux qui ne connaitraient pas...
Wikipedia a écrit:
La classe Flower (aussi appelée classe Gladiolus) était une classe de 267 corvettes utilisés comme escorte anti-sous-marine par les Alliés lors de la bataille de l'Atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tous les bâtiments de cette série appartenant à la Royal Navy et une bonne partie de ceux battant pavillon des marines alliées ou des forces navales du futur Commnwealth (Canada, France, Norvège, Australie et Nouvelle-Zélande) portaient des noms de fleurs, d'HMS Anemone à HMS Zinnia en passant par Crocus, Daffodil, Marigold.... etc.
La classe est conçue à partir des plans d'un baleinier4. Conçus pour escorter des convois près des côtes, les navires de la classe Flower sont finalement employés dans l'escorte de plus larges convois traversant l'Atlantique. Leur petite taille est leur plus gros handicap, les rendant intenables et difficiles à vivre pour l'équipage par gros temps1.
La propulsion est assurée par une machine à vapeur classique à pistons (machine à triple expansion) alimentée par une chaudière double fonctionnant au mazout .
Cette installation sera reprise en version dupliquée sur les frégates anti sous-marins de la classe River, à deux hélices, plus spacieuse et mieux armées qui prendront progressivement la suite des corvettes de la classe Flower à partir de 1943.
D'une façon générale, la conception a été simplifiée au maximum et alignée sur les techniques et les échantillonnages des navires civils de taille comparable (chalutiers, petits cargos, baleiniers) afin de produire vite et à bas prix des navires d'escorte pour les convois.
Les plans sont extrapolés du chasseur de baleines Southern Pride (en).
Le recours à ces techniques civiles permet également de recruter en masse les mécaniciens et les officiers dans la Réserve volontaire de la Royal Navy (RNVR) , volontaires recrutés parmi les équipages de la marine marchande et la flotte de pêche.
L'armement des premières séries est très limité (un canon de 102 mm, un 47 et deux "PomPom" Oerlikon anti aériens ainsi que 40 grenades sous marines sur rails à l'arrière) L'équipement de détection est primitif (un sonar ASDIC, fixe, puis orientable, des hydrophones mais pas de radar). Par la suite et au gré des refontes l'armement sera amélioré: Mortiers anti sous marins Squid (calamar) et Hedgehog A/S (hérisson, qui projette les grenades vers l'avant du navire). Un radar, protégé sous un lanterneau cylindrique vitré caractéristique, sera installé sur la plupart des corvettes ainsi qu'un radiogonio performant, le 'Huff-Duff ".
La seconde série des corvettes Flower verra son gaillard d'avant prolongé jusque derrière la passerelle par une teugue, améliorant l'espace et le confort des postes d'équipage.
Les formes de carène, issues d'un baleinier, privilégient l'évolutivité sur la stabilité de route: voûte arrière relevée, grand gouvernail compensé redirigeant le jet de l'hélice , quille raccourcie et brion d'étrave oblique renforcé pour pouvoir éventuellement éperonner un sous-marin en surface. En conséquence ces navires ont tendance à embarder dans les grosses lames. La coque, qui a des formes transversales arrondies, et l'ajout de toujours plus d'armement dans les haut en font un navire très rouleur, ne se redressant vraiment qu'au delà de quarante degrés de gite Ceci fera dire à un commandant de corvette doué d'humour que son navire était capable de "rouler , même sur la rosée d'une prairie humide".
Ces caractéristiques, qui augmentent l'inconfort de l'équipage, n'empêchent pas les corvettes Flower d'être des bâtiments solides et marins, résistant bien aux épouvantables conditions de mer hivernales de l'Atlantique nord
La vitesse maximum de 16 nœuds, au mieux, est insuffisante pour pourchasser un U boot marchant au Diesel en surface (18 nœuds) mais suffit pour le grenadage d'un sous-marin en plongée (vitesse 8 nœuds sur les moteurs électriques).
Ce manque de puissance, qui a fait surnommer les corvettes les "pékinois de l'Océan" par les marins des destroyers (qui se flattent d'être les "lévriers des mers" avec des vitesses de pointe autour de 30 nœuds) est un gros handicap lorsqu'il faut rallier le convoi rapidement après la fin d'une chasse
La bataille de l'Atlantique était considérée par Churchill comme le seul théâtre d'opérations où la Grande Bretagne pouvait connaître la défaite et qui commandait le succès sur tous les autres fronts5. Bien que cette assertion puisse être contestée ou réévaluée, il n'en reste pas moins que son importance était énorme.
Les navires de lutte anti-sous-marins étaient d'une importance capitale pour protéger les convois de ravitaillement des îles britanniques et au début de la guerre il y avait pénurie d'escorteurs, ce qui conduisit la Royal Navy à réquisitionner et à militariser de bâtiments totalement inadaptés (remorqueurs, chalutiers...etc).
D'autre part, la Royal Navy n'avait pas prévu la défaite française de juin 1940 qui eut pour conséquence de mettre les ports océaniques français (Brest, Lorient, Saint Nazaire, La Rochelle et Bordeaux) à la disposition de l'amiral Dönitz pour y construire des bases sous-marines
La mise en service accélérée des corvettes Flower permit de combler ce déficit à partir de 1940.
Même si leur rôle diminua par la suite, en raison de la mise en service de navires plus performants frégates classe River et classe Castle, puis du déploiement de l'aviation alliée sur l'Atlantique (chasseurs catapultés à usage unique, puis porte-avions légers d'escorte, avions et hydravions à long rayon d'action du Coastal Command, les corvettes Flower furent utilisées tout au long des cinq années que dura cette bataille.
Au total, 36 corvettes Flower (environ 15% du total) furent perdues durant la guerre (22 par torpillages, 5 par mines, 4 par l'aviation ennemie et le reste par fortune de mer, telle qu'abordage avec un cargo).
47 Uboote furent coulés par les corvettes ce qui peut sembler relativement peu mais leur efficacité doit plutôt s'apprécier en termes de tonnage de cargos protégés qu'en nombre de sous-marins ennemis coulés.
Passons donc aux choses sérieuses
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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo