Les SACCOS de Red Box - échelle : 1/72.

bonjour à tous,

dans la série "Boxer Rebellion 1900", la marque ukrainienne Red Box propose 48 fusiliers-marins français à l'échelle 1/72ème, répartis en 12 postures différentes. L'uniforme des figurines convient parfaitement pour un diorama sur la Première Guerre Mondiale, tel Dixmute 1914 ou l'accompagnement d'un "torpilleur à roulettes". Sous réserve de tailler la partie du ruban légendé dépassant du bachis, ces mêmes figurines pourront intégrer un diorama sur le début du Second Conflit dans le cadre d'un corps de débarquement, de l'équipage d'une batterie côtière ou du personnel de Marine Dunkerque. Accessoirement, des têtes pourront être remplacées par celles coiffées d'un casque Adrian, disponibles dans la marque espagnole Minairons.

Voici quelques clichés, de plus ou moins bonne qualité, de ces sujets :



La boite telle qu'elle se présente.




Son verso montrant les différentes postures.




La Drôle de Guerre face à la mer.




Un marin, probablement membre d'un corps de débarquement, dans les ruines de Namsos au printemps 1940.




de bâbord à tribord : un blessé s'appuyant sur son arme, un chef : officier ou O-M et un fusilier courant.




4 tireurs. Celui du milieu n'est pas à genou, mais semble effectuer un tir d'instinct ou de riposte.




2 postures en combat au corps à corps.




3 individus se tenant debout.

Dans l'immédiat, quatre de ces figurines vont être intégrées dans des dioramas déjà existants :
- les trois individus se tenant debout intègreront un diorama intitulé "la soupe", représentant un bivouac agrémenté en toile de fond d'une partition de musique sur laquelle sont inscrites les paroles de cette douce mélodie.
- le blessé rejoindra un poste de secours de campagne.

La plus grande partie sera employée dans un diorama à venir, représentant la charge finale sur une batterie côtière de 164m/m à Marine Dunkerque en 1940. Ce dernier fera l'objet d'un nouveau sujet.

A bientôt donc, quand les figurines peintes auront rejoint leur diorama respectif.

Jeff

Dernière édition par ARGONAUTE le Mar 31 Mai 2016, 17:19, édité 1 fois

bonsoir à tous,

désolé pour les imperfections possibles des clichés, mais j'étais impatient...

Tout d'abord encore une photo de fusiliers-marins avec l'uniforme classique de Marine, dans un endroit insolite pour des marins : la commune de Voreppe dont ils assurent la défense en juin 1940 et qui se situe à une quinzaine de kilomètres de Grenoble.




Une première série de photos du diorama d'un centre de secours de campagne dans lequel se trouve un unique sacco :















Juste deux autres photos avec nos saccos les plus populaires :



Le second-maître Jean Moncorgé alias Jean Gabin, et...



...assis au premier plan, le quartier-maître Alain Delon à Marine Saigon.

ET ÇA MON GARS... : C'EST PAS DU CINEMA...!!!

Enfin le diorama d'un bivouac auquel participe à nouveau des saccos :
















Je pense que ces fusiliers-marins vont être assez surpris de gouter au rata de leurs compagnons de terre, mais je voudrais profiter de ce diorama pour mettre un terme à une légende très tenace : prétendre que l'on mange bien dans la Marine alors qu'on y mange seulement exotique. Effectivement, vous ne pouvez imaginer ce que peut ressentir un sous-marinier en séjour de réoxygénation qui, pour se rendre à terre, doit sauter d'une baleinière dans l'eau turquoise d'un lagon, afin d'aller sur une plage de sable blanc bordée de palmiers, sous un ciel azur parfaitement ensoleillé après que l'intendance du bord l'ait gavé durant plusieurs jours d'affilé de langoustes et de manges. Pourtant, même si cette histoire est mal racontée, elle n'en demeure pas moins vraie.

Amitiés à tous.

Jeff

Dernière édition par ARGONAUTE le Mar 31 Mai 2016, 17:20, édité 2 fois

Les sakos, pour ce qu'en j'en ai connu, "bénéficiaient" de la même cuisine merdique que l'armée de terre, donc ils n'auront pas de surprise 
Le manger exotique, c'est vrai, le boire aussi, à Cuers-Pierrefeu, haut lieu de la fabrication d'un très bon rosé (à l'époque) arrosé journellement par les vide-vite des taxis en approches, on m'a fait connaitre ce supplice ! 
Pour ta description terrifiante de ce qui peut attendre un sous-marinier à l'autre bout de la planète, objection votre honneur, le ciel des tropiques, couru par les alizés (pas les avions), est souvent parsemé de nuages pour mieux piéger le pied tendre qui débarque et lui donner un aspect homard Thermidor après son bain dans le lagon merveilleux sans tee shirt ! 

d'ailleurs les plus terribles sont les alizés soufflant dans la Creuse

  Tu ne crois pas si bien dire ! Il y a 5 ans en arrivant, notre hilarité lorsque les locaux nous parlaient des vents forts qui régnaient !
Il faut dire que nous sortions d'un régime sévère, 4 ans à Port Saint Louis du Rhôneu, vé, là où mêmeu les cailloux, putaing, ils s'envoleunt avé ce Mistraleu 
En ce moment on se prend AUSSI des rafales à 80 km/h... quelques fois 

sympa Port Saint Louis du Rhône, j'y avais fait une escale de représentation pour les fêtes de la mer en 1980 (me semble-t-il). Je ne me rappelle pas si à ce moment on a eu du mistral ou de la tramontane mais nous n'avions pas besoin de la météo pour avoir du vent dans les voiles, la population se faisant un devoir de nous inviter à sa table au moins pour les apéros.

Dernière édition par ARGONAUTE le Lun 04 Juil 2016, 16:59, édité 1 fois

A cet endroit, et c'est bien juste pour une escale, ce ne peut-être QUE le Mistral, ce qui est largement suffisant pour tous !
Pour te donner un exemple, le bateau sur bers pour entretien lourd, genre IPER, face au vent, impossible d'écrire à table le soir tant le bateau tremblait et je ne te parles pas du bruits dans un millier de gréements alentours !!!
L'expression locale que je livre en phonétique, c'est que le Mistral, il les rends tous "Gnaï" 

Ma mère étant native de la vallée du Rhône dans le Vaucluse, je l'entendais souvent dire ainsi que mes tantes : "c'est le vent des fous".

En 1982, j'avais fait une subsistance (c'est à dire placé en détachement) à bord du dragueur de mines Gardénia, utilisé comme bâtiment base des plongeurs démineurs envoyé neutraliser des mines trouvées au port de la Joliette. Le vent s'est mis à souffler à décorner les victimes des infidélités conjugales ou de tous les taureaux de Camargue. Le soir, à quai, alors que nous regardions les actualités régionales nous éclatâmes de rire en écoutant le présentateur météo commentant les images d'une personne sur un deux roues (je ne me souviens plus s'il s'agissait d'une grosse cylindrée). Le conducteur, voulant échapper au vent de face qui le freinait considérablement, tente alors de tourner dans une rue à gauche et se retrouve brusquement sous la force du vent, à faire un demi tour.

Quelques jours plus tard je racontais cela à ma mère qui est native de la vallée du Rhône, elle ne fut même pas surprise.

Dernière édition par ARGONAUTE le Lun 04 Juil 2016, 17:03, édité 2 fois

bonjour l'ancien,

merci pour le compliment, j'apprécie beaucoup. Mon appareil est un Firstline modèle FDC560. Cependant l'appareil est moins à mettre en cause que moi même, ayant toujours été un piètre photographe au point que j'ai mis en ligne les photos les moins floues.

cordialement, à bientôt

Jeff

salut l'ancien,

effectivement il y a une position macro. Peut-être devrais je l'essayer lors de mes prochains clichés car jusque là je ne m'étais pas préoccupé de son utilité. J'essayerai également de prendre appui mais j'étais tellement impatient de mettre en ligne mes dio...

amicalement

Jeff

bonsoir à tous,

encore quelques saccos, en 1918, lors de la grande offensive. Même si l'uniforme était à ce moment là identique à celui des fantassins, j'ai vu sur certains clichés des servants d'artillerie de Marine portant encore ce type de tenue. Ainsi, des équipages de pièces débarquées auraient pu soutenir ponctuellement des soldats.



amicalement

Jeff

bonsoir tout le monde,

enfin un faiseur de bouffe pour les saccos, réalisé par la transformation en cuistot français d'un artilleur anglais WWI de Hät. Il a été agrémenté d'une tête portant un casque Adrian de Minairons et d'ustensiles récupérés sur le marchand de marrons chauds de Retrokit.

les ustensiles.



la figurine d'origine et après transformation.



vue d'ensemble du diorama.


vue plus détaillée de "la soupe" proprement dite.

Nota : prière de se référer aux paroles de la chanson si vous trouvez suspectes les couleurs du contenu de la gamelle.

amicalement

Jeff

Bien le bonjour 

beau travail faire des modifs au 1/72 c"est pas évident 

juste une remarque tu devrait deposer un peut de flocage sur tes socles

bonsoir tout le monde,

un nouveau sacco ira bientôt rejoindre le diorama du poste de secours. En effet, alors que je disposais d'un fantassin allemand WW2 de Airfix dont l'arme endommagée lui interdit de figurer dans un diorama, j'ai retrouvé chez mes parents un brancardier allemand WW1 également de Airfix datant d'environ 1975.



J'ai décidé de transformer ce brancardier en prisonnier allemand WW2 poussant une charrette sur laquelle sera disposé un blessé et de l'intégrer au diorama du poste de secours. Le prisonnier sera escorté par un fusilier marin.
J'ai étêté les deux figurines et planté une épingle dans le corps du brancardier afin qu'elle supporte la tête coiffée du stalhelm allemand de la WW2, l'extrémité de l'épingle supportant la tête a été enduite de colle.


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j'ai récupéré la charrette du marchand de marrons chauds de Retrokit sur laquelle je dispose un blessé de Atlantic figurant déjà dans le diorama.







il ne reste plus qu'à peindre les figurines.

amicalement

Jeff

Dernière édition par ARGONAUTE le Lun 09 Oct 2017, 21:54, édité 1 fois

Bien le bonjour 

petit à petit le groupe s'élargit

bonsoir,

le résultat final.



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amicalement

Jeff