Christian, une étude était je crois en cours chez les nazis pour "mariniser" le 109 afin de le faire poser sur le Graf Zeeplin qui, heureusement, ne sera jamais fini, mais dans les avions présentés dans cette vidéo, désolé, ce ne sont pas, loin s'en faut des avions d'éclairage de la flotte. Même l'autogire ne mérite pas cette appellation, il était destiné à la lutte ASM autour des grands ports (raison de son installation à Deauville pour le Havre).
Les LeO 257 ou 258 vu au début étaient des bombardiers torpilleurs, vitesse de croisière 180 km/h, je te laisse choisir la comparaison dans l'arsenal allemand et voir la vitesse correspondante.
Sur le Béarn, les avions qu'on voit décoller ou apponter sont des Levasseur rangés dans les catégories avions-torpilleur, vitesse de croisière identique au précédent bien que moins lourds.
On a vu aussi des Gourdou-Leseurre être catapulté, ce qui prouve que même à l'époque on gardait des images d'archives, les GL étant quasiment tous sorti du service actif (le dernier GL 820 étant ferraillé en 1939), il était remplacé par le Loire 130 depuis quelques temps, le GL, vitesse MAXI 210 km/h, c'était un bombardier léger, le Loire 130, guère mieux avec 220 !
En plus lourd on peut parler du Bréguet Bizerte, bombardier V MAX 255 km/h, des Laté 301 (Croix du Sud évoqué dans le commentaire) V de croisière 160 km/h, le Laté 521 LV Paris et sa progéniture, V de croisière 180 km/h, 40 tonnes de technologie retardataire pour emporter 2 (!!!) bombes de 150 kg.
Le plus moderne, le Laté 298, concurrent direct de l'Arado 196 était un peu moins rapide, beaucoup moins bien armé, torpilleur initial il fut transformé en bombardier léger au vu du comportement erratique de sa torpille durant la Campagne de France, entraînant de lourdes pertes dans les équipages et contrairement à l'Arado, malgré un poids inférieur, il ne pouvait être catapulté, les catapultes de notre Flotte ne supportant pas cette charge.
Pour tous ces exemples, je te laisse choisir la comparaison avec ceux à qui nous avions déclaré la guerre, mais l'ensemble de notre aviation était lamentablement larguée alors que seulement 20 ans avant, nous étions, dans la globalité, les producteurs des meilleurs avions du moment au monde.
Si je n'était pas dans la réalité, il va falloir expliquer les raisons des achats fantastiques, payés en OR auprès des Américains lorsque nos dirigeants, civils comme militaires s’aperçurent du gouffre qui nous séparait de l'ennemi, un peu tard, bien sûr !
Hors Aéronavale, même si nous en eûmes, rappel du Morane 406, chasseur, incapable de rattraper un Dornier ou un Junker 88 bombardier pour l'abbattre, au vu du différentiel de vitesse... et d'armement !