Je présente cette première realisation en précisant que pour moi il s’agissait de mettre en pratique de nombreuses recherches théoriques faites sur plusieurs forums de modelistes expérimentés.
Ce modèle est le premier que je souhaitai realiser au plus près des meilleures pratiques. Le résultat reste à améliorer sur de prochains modèles, sans doute sous la forme d’un sous-marin Uboot type IIB de Revell, moins ambitieux et plus accessible, surtout pour la partie photodécoupe et l’échelle (1/144 contre 1/350 ici).
Difficultés rencontrées sur le modèle plastique à l’ouverture de la boîte :
ICM est une société russe qui produit (entre autres) de somptueux modèles du début du siècle. Les details des pièces principales (coque, superstructures, pont, cheminées) sont très realistes. Cependant, les difficultés sont particulièrement notables sur les parties suivantes :
- l’assemblage des deux ponts (inférieur et supérieur) avec les casemates inférieures et le bord extérieur de la coque où la jonction n’est pas aussi aisée à realiser. Ce point est crucial car au final, la jonction des bords des ponts qui doivent également soutenir les rambardes doit être aussi parfaite que possible. Je preconise ici l’utilisation de colle plastique UHU plast special qui permet les repositionnements multiples et sèche assez rapidement une fois bien mis en contact. Bien veiller à nettoyer les excès de colle, car en séchant elle devient brillante, ce qui n’est pas forcément d’un très bon effet sur la peinture. A ce stade, je n’ai pas investi dans un pont en bois, et j’ai eu le nez creux car je suis moyennement satisfait du résultat avec celui present dans le kit… l’aspect du plastique une fois peint avec la couleur bois préconisée peut passer, même si on peut trouver le rendu un peu trop jaune à mon gout.
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- La jonction à angle droit des parois verticales des superstructures au niveau des différentes passerelles et ponts horizontaux… L’excès de colle est très disgracieux et il est très difficile de faire coincider la totalité de la pièce à coller sur le pont (notamment les parois des casemates inférieures qui sont très longues et n’ont pas la pliure voulue pour coincider exactement aux bords extérieurs des planchers/Passerelles/ponts). Certains repères sont figures et permettent de caler ces parties mais c’est un point vraiment important à fignoler (pas assez bien realisé sur ce premier modèle, c’est un point que je vérifierai à l’avenir). Bien verifier aussi l’assemblage des parties horizontals et verticales en saillie des superstructures car au séchage, cela peut bailer et il est très difficile de colmater ces ouvertures par la suite, surtout si on les a peint avant.
- Tous les parties finales de la mature en plastique sont trop fines pour supporter la tension des haubanages. Il faut scratchbuilder ces parties avec du fil de cuivre dont il faut polir les extrémités pour les arrondir (afin que leur section coupée ne soit pas trop visible). J’ai conservé néanmoins les parties hautes des mats mais je suis moyennement satisfait une fois le haubanage realize.
- La batterie numéro trois n’est pas bien positionnée par rapport à la superstructure du pont supérieur, il faut reculer sa position vers l’arrière (sans consequence sur la batterie numéro 4).
- J’ai utilisé des affuts de canon en laiton pour les 10 pièces de 305 car les pieces du kit ne sont pas terribles. La difficulté consiste à les positionner correctement dans la position voulue car ils sont lourds et ont tendance à fléchir lors du séchage. J’ai opté pour une solution de braies qui permet de figurer leur texture avachie avec de la colle à bois blanche. Sa texture épaisse permet de la faire ressortir par les sorties des batteries, de la laisser sécher un peu, puis d’enfiler les affuts de canon dedans en transperçant les excès de colle qui viennent naturellement enveloper l’extrémité extérieur de l’affut qu’il suffit d’essuyer ensuite, la colle envelope la base du canon et sort par l’orifice de façon très réaliste. Ensuite, on laisse sécher en positionnant l’angle des canons au moyen d’un support. Compter 48 heures de séchage.
- On peut ensuite peindre les braies au pinceau fin et rajouter une petite goutte de colle plastique qui va ‘reticuler” la couche de peinture de façon très réaliste.
Pour la photodécoupe :
Le set est très complet et permet reeellement d’ameliorer les détails mais la notice est minimaliste.
J'ai en outre commandé un kit historique qui présente le navire dans sa version pré Jutland (une modif du mat principal en fait avec une passerelle de surveillance).
Il faut en particulier bien se renseigner sur la position des gardes corps, lesquels sont reproduits suivant 3 dessins différents, notamment ceux avec la partie tendue supérieure incurvée.
Dans la mesure du possible, peindre (à l’aérographe) toutes les pièces ne nécessitant pas de pliage sur la grappe. Il faut veiller à utiliser une sous-couche (Tamiya) avant application et bien laisser sécher. Peindre à l’aérographe APRES MISE EN FORME les pièces à plier. Les échelles de coupées (escaliers) proposées en deux tailles sont sous-dimensionnées et ne permettent pas de joindre efficacement les différents niveaux de pont... Il y a assez de longueur d’échelles droites pour fignoler un peu certains accès, notamment l’accès aux plateformes dans la mature arrière ou sur les cheminées.
La passerelle de débarquement muni de son bossoir extensible est assez facile à installer, de même que les bossoirs des chaloupes…on peut positionner les marches de cette passerelle horizontalement en pliant chaque marche avec la pointe d'un xacto, chose en revanche impossible à faire sur les escaliers beaucoup trop fins à manipuler. Certains y arrivent mais on est au quart de millimètre à cette échelle et il faut des loupes lunettes et une méthodologie que je ne maîtrise pas encore. Les rames des annexes sont difficiles à manipuler et il faut être sûr de leur look global car très difficiles à récuperer une fois à l’intérieur des chaloupes. Moi je ne les ais pas collées pour pouvoir éventuellement les repositionner ultérieurement.
On peut couper en deux dans le sens de la longueur ces échelles droites pour en faire des mains courantes que certains arrivent à incurver autour des cheminées du plus bel effet… (impossible pour moi à realiser). Je n’ai pas réussi à manipuler/coller correctement les hublots (portholes en anglais) et ai aussi fait l’impasse sur de nombreux panneaux de pont et pieces de details des embarcations secondaires (gouvernail, barre à roue et autres safrans). Idem pour les équipements de visée des batteries secondaires et l’équipement des passerelles extérieures des filets antitorpilles, trop complexes à assembler (67 supports chacune des deux côtés) et positionner le long de la coque car aucun repère n’est figuré et la forme incurvée à angle droit est très difficile à bien faire coincider sur la courbure de la carène. Les bouées sont assez faciles à peindre (au pinceau), de même que l’équipage (Tamiya 1/350), je les ai peint au pinceau fin et ne les ai pas épaissi au putty comme certain le font avant peinture…
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Pas de difficulté particulière pour leur positionnement bien qu’il faille imaginer de petits scenarios d’action qui soient crédibles et figurant des moments particuliers de la vie d’un equipage. J’ai pour ma part figurer un salut d’une petite unite au niveau de l’échelle de débarquement au depart d’un gradé, avec salut militaire des matelots rangés en peloton et des sous-officiers alignés un peu à part saluant tous le depart (ou l’arrivée) de l’officier supérieur sur la passerelle…
Le haubanage, une revelation car c’est presque un jeu d’enfant une fois qu’on respecte quelques règles : j’appréhendai en effet grandement cette partie du travail à realiser au final, et après quelques experimentations, je pense avoir trouvé un bon compromis tant du point de vue de la realisation que du rendu final.
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J’utilise du fil de couture elastique standard (blanc grisé) que l’on trouve dans les superettes et de la cyano, avec une bombe d’accelerator en option. Je ne sais pas si cette solution est valable pour d'autre échelle, sans doute non...
Peu de schemas permettent de reproduire avec exactitude ce que devait être le haubanage du modèle mais j’ai opté pour une solution assez détaillée basée sur des plans architecturaux du Markgraff, sistership du GK et certaines photos de realisation du Koenig de Jim Baumann (forum modelwarships http://www.modelshipgallery.com/gallery/bb/sms/konig-350-jb/konig-index.html).
La méthodologie est assez simple à réaliser : il faut repérer tout d’abord les points d’attache et passage de cable les moins accessibles (base des mats) et aller progressivement vers les parties extérieures des superstructures et barres de flêche.
L’elasticité du fil permet de le faire passer à différents endroits là où c’est nécessaire avec juste la tension voulue : couper le fil grosso modo à la longueur voulue du point A vers le point B, encoller le point A à la cyano LIQUIDE (elle se gélifie en séchant), laisser sécher un peu, mettre en contact l’extrémité A du fil avec le point A d’attache avec une brusselle : attendre un petit moment que le fil soit collé (on peut utiliser l’accelerator à ce stade), puis ensuite faire passer le fil à sa position intermédiaire (un nid de pie par exemple) puis tendre le fil jusqu’au point d’attache B, poser une goutte sur la point d’attache B, attendre un peu qu’il gélifie et y placer l’extrémité du fil en tension, bloquer à l’accelerator… et voilà…. IL m’a fallu 3 ou 4 essais pour réussir.
Ensuite, tout est permis, j’ai même fait passer un fil du point A d’attache par 3 point intermédiaire pour ensuite le refixer à son point d’attache A.
L’avantage du fil elastique est que l’on peut utiliser sa flexibilité au niveau de la zone d’attache car l’encollage se fait progressivement si l’on utilise pas d’accelerator. On peut donc le retendre tant que la colle n’a pas séché. Le fil elastique n'est en revanche pas compatible avec des pièces en porte à faux en photodécoupe qui sont trop flexibles, il faut utiliser un fil non flexible. La colle plastique UHU ne marche pas avec ce fil.
On peut aussi utiliser la colle cyano pour faire des isolateurs sur les cables une fois tendus, il suffit de faire passer une goutte de colle directement depuis le tube sur le fil tendu, le fil prend bien la colle et on peut la repasser plusieurs fois sur le même endroit, cela epaissit et sèche, pour ensuite être peint, autre avantage de ce fil élastique…. On peut couper les excès de fil une fois collés avec un ciseau de chirurgien ou un ciseau à photodécoupe.
Attention en revanche au contact Fil Colle Fil, mon haubanage comprenant des parties ou les cables se croisent et sont attachés entre eux, il y a une reaction chimique entre les deux cables qui se produit et il y a une petite rétractation qui se produit si on fait glisser les fils collés l’un sur l’autre. Il vaut mieux les mettre en contact direct sans les faire bouger (utiliser leur elasticité pour ça). Si vous souhaitez mettre en contact deux cables à angle droit, ecarter l’un des fils avec une pince, encoller un des fils et relâcher. Il vaut mieux faire ça avec des fils dont les points d’attache A et B sont déjà fixés.
La chaine d’ancre : peu satisfait du résultat, j’ai utilisé la chaine du kit trop grosse du point de vue échelle que j’ai peint en noir et place au jugé sur le pont aux endroits voulus… sans doute un point majeur à améliorer à l’avenir.
Enfin les bras du filet antitorpilles du kit sont trop fins et il n’y a pas d’étrier de coque pour les fixer… le rendu est un peu cheap… Je n’ai pas non plus réussi à obtenir à render le ploiement naturel des cables d’attaches de ces bras repliés, le fil elastique n’est sans doute pas une bonne solution… J’ai essayé de l’étiré mais là aussi le positionnement dans l’axe longitudinal d’un cable ployant librement sous la pesanteur naturelle n’est pas facile à rendre. Enfin je ne sais pas si je me fais bien comprendre sur ce point.
Autres difficultés sur les finitions : la confection des signaux flottants : j’ai essayé de coller les décalcomanies sur du papier alu afin de leur faire prendre une forme naturelle plissée ou déployée par le vent mais les décalc ne tiennent pas sur l’alu. Seul le plus grand pavillon du mât principal a échappé au désastre. Solution future, imprimer les drapeaux récupérés au format final sur du papier à cigarettes et leur faire prendre une forme plissée au flottante avec de la colle avant de les fixer aux emplacements voulus. Autant dire un travail de fourmi.
Dommage que ce detail pourtant partie maîtresse de la finition soit bien souvent négligé par de nombreux maquetteux bien plus confirmés que moi…les pavillons raides en papier collé, ça fait quand même un peu cheap pour moi quand on prétend à un certain niveau de finition, d'autant que bien souvent la maquette est très réussie... ça c'est vraiment un truc incompréhensible pour moi...
Autres points à améliorer : le vieillissement et la rouille de la coque et des superstructures, les différents effets métalliques et le vernissage final (j'ai laissé la peinture mat aérographée dans son premier jet sur l'ensemble du modèle), sans doute nécessaire au final, mais c'est un domaine que j'expérimenterai sur mon prochain sous-marin.
Merci à tous pour votre lecture critique ou suggestions sur cette première contribution.
Dernière édition par belgo le Mer 13 Jan 2016, 17:31, édité 3 fois
Ce modèle est le premier que je souhaitai realiser au plus près des meilleures pratiques. Le résultat reste à améliorer sur de prochains modèles, sans doute sous la forme d’un sous-marin Uboot type IIB de Revell, moins ambitieux et plus accessible, surtout pour la partie photodécoupe et l’échelle (1/144 contre 1/350 ici).
Difficultés rencontrées sur le modèle plastique à l’ouverture de la boîte :
ICM est une société russe qui produit (entre autres) de somptueux modèles du début du siècle. Les details des pièces principales (coque, superstructures, pont, cheminées) sont très realistes. Cependant, les difficultés sont particulièrement notables sur les parties suivantes :
- l’assemblage des deux ponts (inférieur et supérieur) avec les casemates inférieures et le bord extérieur de la coque où la jonction n’est pas aussi aisée à realiser. Ce point est crucial car au final, la jonction des bords des ponts qui doivent également soutenir les rambardes doit être aussi parfaite que possible. Je preconise ici l’utilisation de colle plastique UHU plast special qui permet les repositionnements multiples et sèche assez rapidement une fois bien mis en contact. Bien veiller à nettoyer les excès de colle, car en séchant elle devient brillante, ce qui n’est pas forcément d’un très bon effet sur la peinture. A ce stade, je n’ai pas investi dans un pont en bois, et j’ai eu le nez creux car je suis moyennement satisfait du résultat avec celui present dans le kit… l’aspect du plastique une fois peint avec la couleur bois préconisée peut passer, même si on peut trouver le rendu un peu trop jaune à mon gout.
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- La jonction à angle droit des parois verticales des superstructures au niveau des différentes passerelles et ponts horizontaux… L’excès de colle est très disgracieux et il est très difficile de faire coincider la totalité de la pièce à coller sur le pont (notamment les parois des casemates inférieures qui sont très longues et n’ont pas la pliure voulue pour coincider exactement aux bords extérieurs des planchers/Passerelles/ponts). Certains repères sont figures et permettent de caler ces parties mais c’est un point vraiment important à fignoler (pas assez bien realisé sur ce premier modèle, c’est un point que je vérifierai à l’avenir). Bien verifier aussi l’assemblage des parties horizontals et verticales en saillie des superstructures car au séchage, cela peut bailer et il est très difficile de colmater ces ouvertures par la suite, surtout si on les a peint avant.
- Tous les parties finales de la mature en plastique sont trop fines pour supporter la tension des haubanages. Il faut scratchbuilder ces parties avec du fil de cuivre dont il faut polir les extrémités pour les arrondir (afin que leur section coupée ne soit pas trop visible). J’ai conservé néanmoins les parties hautes des mats mais je suis moyennement satisfait une fois le haubanage realize.
- La batterie numéro trois n’est pas bien positionnée par rapport à la superstructure du pont supérieur, il faut reculer sa position vers l’arrière (sans consequence sur la batterie numéro 4).
- J’ai utilisé des affuts de canon en laiton pour les 10 pièces de 305 car les pieces du kit ne sont pas terribles. La difficulté consiste à les positionner correctement dans la position voulue car ils sont lourds et ont tendance à fléchir lors du séchage. J’ai opté pour une solution de braies qui permet de figurer leur texture avachie avec de la colle à bois blanche. Sa texture épaisse permet de la faire ressortir par les sorties des batteries, de la laisser sécher un peu, puis d’enfiler les affuts de canon dedans en transperçant les excès de colle qui viennent naturellement enveloper l’extrémité extérieur de l’affut qu’il suffit d’essuyer ensuite, la colle envelope la base du canon et sort par l’orifice de façon très réaliste. Ensuite, on laisse sécher en positionnant l’angle des canons au moyen d’un support. Compter 48 heures de séchage.
- On peut ensuite peindre les braies au pinceau fin et rajouter une petite goutte de colle plastique qui va ‘reticuler” la couche de peinture de façon très réaliste.
Pour la photodécoupe :
Le set est très complet et permet reeellement d’ameliorer les détails mais la notice est minimaliste.
J'ai en outre commandé un kit historique qui présente le navire dans sa version pré Jutland (une modif du mat principal en fait avec une passerelle de surveillance).
Il faut en particulier bien se renseigner sur la position des gardes corps, lesquels sont reproduits suivant 3 dessins différents, notamment ceux avec la partie tendue supérieure incurvée.
Dans la mesure du possible, peindre (à l’aérographe) toutes les pièces ne nécessitant pas de pliage sur la grappe. Il faut veiller à utiliser une sous-couche (Tamiya) avant application et bien laisser sécher. Peindre à l’aérographe APRES MISE EN FORME les pièces à plier. Les échelles de coupées (escaliers) proposées en deux tailles sont sous-dimensionnées et ne permettent pas de joindre efficacement les différents niveaux de pont... Il y a assez de longueur d’échelles droites pour fignoler un peu certains accès, notamment l’accès aux plateformes dans la mature arrière ou sur les cheminées.
La passerelle de débarquement muni de son bossoir extensible est assez facile à installer, de même que les bossoirs des chaloupes…on peut positionner les marches de cette passerelle horizontalement en pliant chaque marche avec la pointe d'un xacto, chose en revanche impossible à faire sur les escaliers beaucoup trop fins à manipuler. Certains y arrivent mais on est au quart de millimètre à cette échelle et il faut des loupes lunettes et une méthodologie que je ne maîtrise pas encore. Les rames des annexes sont difficiles à manipuler et il faut être sûr de leur look global car très difficiles à récuperer une fois à l’intérieur des chaloupes. Moi je ne les ais pas collées pour pouvoir éventuellement les repositionner ultérieurement.
On peut couper en deux dans le sens de la longueur ces échelles droites pour en faire des mains courantes que certains arrivent à incurver autour des cheminées du plus bel effet… (impossible pour moi à realiser). Je n’ai pas réussi à manipuler/coller correctement les hublots (portholes en anglais) et ai aussi fait l’impasse sur de nombreux panneaux de pont et pieces de details des embarcations secondaires (gouvernail, barre à roue et autres safrans). Idem pour les équipements de visée des batteries secondaires et l’équipement des passerelles extérieures des filets antitorpilles, trop complexes à assembler (67 supports chacune des deux côtés) et positionner le long de la coque car aucun repère n’est figuré et la forme incurvée à angle droit est très difficile à bien faire coincider sur la courbure de la carène. Les bouées sont assez faciles à peindre (au pinceau), de même que l’équipage (Tamiya 1/350), je les ai peint au pinceau fin et ne les ai pas épaissi au putty comme certain le font avant peinture…
" />
Pas de difficulté particulière pour leur positionnement bien qu’il faille imaginer de petits scenarios d’action qui soient crédibles et figurant des moments particuliers de la vie d’un equipage. J’ai pour ma part figurer un salut d’une petite unite au niveau de l’échelle de débarquement au depart d’un gradé, avec salut militaire des matelots rangés en peloton et des sous-officiers alignés un peu à part saluant tous le depart (ou l’arrivée) de l’officier supérieur sur la passerelle…
Le haubanage, une revelation car c’est presque un jeu d’enfant une fois qu’on respecte quelques règles : j’appréhendai en effet grandement cette partie du travail à realiser au final, et après quelques experimentations, je pense avoir trouvé un bon compromis tant du point de vue de la realisation que du rendu final.
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J’utilise du fil de couture elastique standard (blanc grisé) que l’on trouve dans les superettes et de la cyano, avec une bombe d’accelerator en option. Je ne sais pas si cette solution est valable pour d'autre échelle, sans doute non...
Peu de schemas permettent de reproduire avec exactitude ce que devait être le haubanage du modèle mais j’ai opté pour une solution assez détaillée basée sur des plans architecturaux du Markgraff, sistership du GK et certaines photos de realisation du Koenig de Jim Baumann (forum modelwarships http://www.modelshipgallery.com/gallery/bb/sms/konig-350-jb/konig-index.html).
La méthodologie est assez simple à réaliser : il faut repérer tout d’abord les points d’attache et passage de cable les moins accessibles (base des mats) et aller progressivement vers les parties extérieures des superstructures et barres de flêche.
L’elasticité du fil permet de le faire passer à différents endroits là où c’est nécessaire avec juste la tension voulue : couper le fil grosso modo à la longueur voulue du point A vers le point B, encoller le point A à la cyano LIQUIDE (elle se gélifie en séchant), laisser sécher un peu, mettre en contact l’extrémité A du fil avec le point A d’attache avec une brusselle : attendre un petit moment que le fil soit collé (on peut utiliser l’accelerator à ce stade), puis ensuite faire passer le fil à sa position intermédiaire (un nid de pie par exemple) puis tendre le fil jusqu’au point d’attache B, poser une goutte sur la point d’attache B, attendre un peu qu’il gélifie et y placer l’extrémité du fil en tension, bloquer à l’accelerator… et voilà…. IL m’a fallu 3 ou 4 essais pour réussir.
Ensuite, tout est permis, j’ai même fait passer un fil du point A d’attache par 3 point intermédiaire pour ensuite le refixer à son point d’attache A.
L’avantage du fil elastique est que l’on peut utiliser sa flexibilité au niveau de la zone d’attache car l’encollage se fait progressivement si l’on utilise pas d’accelerator. On peut donc le retendre tant que la colle n’a pas séché. Le fil elastique n'est en revanche pas compatible avec des pièces en porte à faux en photodécoupe qui sont trop flexibles, il faut utiliser un fil non flexible. La colle plastique UHU ne marche pas avec ce fil.
On peut aussi utiliser la colle cyano pour faire des isolateurs sur les cables une fois tendus, il suffit de faire passer une goutte de colle directement depuis le tube sur le fil tendu, le fil prend bien la colle et on peut la repasser plusieurs fois sur le même endroit, cela epaissit et sèche, pour ensuite être peint, autre avantage de ce fil élastique…. On peut couper les excès de fil une fois collés avec un ciseau de chirurgien ou un ciseau à photodécoupe.
Attention en revanche au contact Fil Colle Fil, mon haubanage comprenant des parties ou les cables se croisent et sont attachés entre eux, il y a une reaction chimique entre les deux cables qui se produit et il y a une petite rétractation qui se produit si on fait glisser les fils collés l’un sur l’autre. Il vaut mieux les mettre en contact direct sans les faire bouger (utiliser leur elasticité pour ça). Si vous souhaitez mettre en contact deux cables à angle droit, ecarter l’un des fils avec une pince, encoller un des fils et relâcher. Il vaut mieux faire ça avec des fils dont les points d’attache A et B sont déjà fixés.
La chaine d’ancre : peu satisfait du résultat, j’ai utilisé la chaine du kit trop grosse du point de vue échelle que j’ai peint en noir et place au jugé sur le pont aux endroits voulus… sans doute un point majeur à améliorer à l’avenir.
Enfin les bras du filet antitorpilles du kit sont trop fins et il n’y a pas d’étrier de coque pour les fixer… le rendu est un peu cheap… Je n’ai pas non plus réussi à obtenir à render le ploiement naturel des cables d’attaches de ces bras repliés, le fil elastique n’est sans doute pas une bonne solution… J’ai essayé de l’étiré mais là aussi le positionnement dans l’axe longitudinal d’un cable ployant librement sous la pesanteur naturelle n’est pas facile à rendre. Enfin je ne sais pas si je me fais bien comprendre sur ce point.
Autres difficultés sur les finitions : la confection des signaux flottants : j’ai essayé de coller les décalcomanies sur du papier alu afin de leur faire prendre une forme naturelle plissée ou déployée par le vent mais les décalc ne tiennent pas sur l’alu. Seul le plus grand pavillon du mât principal a échappé au désastre. Solution future, imprimer les drapeaux récupérés au format final sur du papier à cigarettes et leur faire prendre une forme plissée au flottante avec de la colle avant de les fixer aux emplacements voulus. Autant dire un travail de fourmi.
Dommage que ce detail pourtant partie maîtresse de la finition soit bien souvent négligé par de nombreux maquetteux bien plus confirmés que moi…les pavillons raides en papier collé, ça fait quand même un peu cheap pour moi quand on prétend à un certain niveau de finition, d'autant que bien souvent la maquette est très réussie... ça c'est vraiment un truc incompréhensible pour moi...
Autres points à améliorer : le vieillissement et la rouille de la coque et des superstructures, les différents effets métalliques et le vernissage final (j'ai laissé la peinture mat aérographée dans son premier jet sur l'ensemble du modèle), sans doute nécessaire au final, mais c'est un domaine que j'expérimenterai sur mon prochain sous-marin.
Merci à tous pour votre lecture critique ou suggestions sur cette première contribution.
Dernière édition par belgo le Mer 13 Jan 2016, 17:31, édité 3 fois