Une photo personnelle du Norway (Ex France) prise à la sortie du détroit de Malaka. Il partira à la casse en 2007. Un peu d'émotion, car j'ai habité Le Havre pendant 10 ans entre 1965 et 1975, et c'était toujours un spectacle de voir rentrer ou sortir ces Liners du port, mes parents m'y amenaient souvent. le Pasteur, l'United States, Le Flandre (ce dernier que je reverrai fréquement plus tard lorsque je naviguerai pendant 22 ans aux Antilles sous le nom de Carla C (Costa), il brulera au Pirée en 94, ainsi que l'Antilles échoué à Moustique qui subira le même sort).
Ces photos ont été prises le 23 novembre 2005, j'étais un peu loin malgré le téléobjectif.
Le fameux morceau de l'étrave, quai de Grenelle, lorsqu'il était encore à Paris. Photo perso de février 2017.
Wiki:
Le paquebot est fortement endommagé lors de l'explosion de l'une des quatre chaudières à Miami, le 25 mai 2003, causant la mort de plusieurs marins. Remorqué, il part de Floride le 4 juillet 2003, en direction de Bremerhaven, où il arrive le 24 juillet 2003, pour la réparation du système de propulsion. Son état général reste très bon, mais il a déjà 41 ans de service. Au cours de l'hiver 2003, une tempête s'abat sur la mer du Nord et fait chavirer le dernier-né de la compagnie NCL, le Pride of America. La compagnie décide la réparation de celui-ci, alors en construction, ce qui anéantit tout espoir de revoir le Norway naviguer. Il reste amarré, jusqu'au 23 mai 2005, au Kaiserhafen III (le quai de l'Empereur) de Bremerhaven, qu'il quitte avec l'aide de cinq remorqueurs. Sorti du port, le paquebot est pris en charge par le remorqueur De Da. Il arrive le 10 août 2005 au large de Port Kelang, un grand port à environ 100 km à l'ouest de Kuala Lumpur en Malaisie occidentale, où il attend son sort. Revendu à un ferrailleur indien, Sanjay Mehta , il change de nom pour Blue Lady fin janvier 2006 .
Le 16 février 2006, le gouvernement bangladais interdit le démantèlement au Bangladesh du navire qui contient de l'amiante. La veille, la décision du Conseil d'État français obligeait Paris à rapatrier le Clemenceau qui devait être aussi démoli en Inde. Le 2 août 2006, la Cour suprême de l'Inde autorise finalement le démantèlement en Inde du paquebot, et le 14 août 2006, le Blue Lady est amarré devant la plage d'Alang pour y être démoli .
Attendue en mars 2007, puis repoussée au 13 mai 2007, une décision de la Cour suprême indienne a autorisé PriyaBlue, le démolisseur qui a racheté le bateau, à commencer le pompage de l'huile et du fioul se trouvant à bord, sous le contrôle d'experts de l'État de Gujarat . Cette opération rend inéluctable son démantèlement sur place car le navire, échoué pendant presque un an sur une plage d'Alang, est devenu hors d'état de naviguer, malgré deux projets de reprise, dont l'un proposait sa transformation en hôtel-casino, près de Honfleur. Le 11 septembre 2007, la Cour suprême indienne donne son feu vert au démantèlement du navire29. Entièrement pillé lors de son passage en Malaisie, son démantèlement intégral nécessite près de deux ans.
Le nez du paquebot exposé au Havre depuis septembre 2018.
Un aventurier et amateur d'art, Jacques Dworczak, rachète près de 500 pièces du paquebot en Inde, dont le nez (une partie de l'étrave découpée dans le haut de la proue de l'ancien paquebot, haute de 3,51 mètres et pesant plus de 4 tonnes) . Ces pièces sont mises aux enchères chez Artcurial, le 8 et 9 février à Paris. Le nez est acquis pour la somme de 273 000 €, à une société immobilière de Deauville dont le promoteur immobilier, Jean-Pierre Véron, annonce vouloir l'installer dans cette commune, dans l'ensemble « Blue Bay » qu'il commercialise31. En attendant de l'y installer, il confie cette pièce à Didier Spade, armateur et entrepreneur du projet du nouveau paquebot France, qui en est le dépositaire de 2009 à 2017 : elle est alors visible sur le quai du port de Grenelle à Paris . Le nez est menacé de diverses saisies-ventes, Jean-Pierre Véron ayant fait l'objet de plusieurs condamnations, dans le cadre de programmes immobiliers . La pièce est finalement acquise aux enchères en mai 2017 pour un montant de 171 600 €, sur préemption du ministère de la Culture, pour le compte de la ville du Havre .
Depuis le 26 septembre 2018, le nez du paquebot est installé au Havre, son port d'attache historique, face au siège social du grand port maritime du Havre. Pour l'occasion, la pièce a été reconditionnée dans ses couleurs d'origine34.