Patrouilleur Mer (Multi-Missions Boite Amovible) '' Pas-Trouillard ''
Au départ, c'était la volonté de fabriquer un « Gris », le pari d'utiliser le carton, de faire une maquette avec un rapport d'échelle pas trop grand, la « Combattante » n'était pas ''parfaite'', alors j'ai fait tourner mes neurones, c'était dans les années 90-92.
Les bordées ont été ébauchées au pifomètre avisé avec du carton fin assemblé au scotch, quand la coque fut plaisante, les bordées furent découpées dans du carton de grands calendriers, le papier de surface retiré, puis assemblées à la colle polyuréthane.
Le château fut dessiné en filaire sur un logiciel 3D, développé, découpé dans un carton légèrement plus fin, puis assemblé à la colle polyuréthane.
Pour limiter le tirant d'eau, j'ai fait un demi-encastrement pour l'hélice, constitué par facette.
Une petite bande périphérique de 5 mm fut ajoutée à l'intérieur pour soutenir le pont au-dessus duquel je fis une rangée d'évacuation d'eau pour le pont arrière.
Sur les ponts, quatre ouvertures avec hiloire permettent l'accès à l'intérieur, deux sur le pont avant-supérieur, et deux autres sur le pont arrière-inférieur.
Après collage de l'ensemble, j'ai passé la première couche de vernis polyuréthane dilué à 15% d'acétone en saturant le carton, les quatre couches suivantes ont alterné avec les séances de ponçage.
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Au bout d'un temps certain, beaucoup plus tard, en 2015, la propulsion qui au départ pouvait être un petit thermique, car les batteries étaient relativement lourdes pour un ampérage moyen, fut définitivement électrique avec l'avènement du LiPo, des moteurs triphasés et de leurs régulateurs.
La peinture finale a été faite de mémoire dans un magasin de fournitures automobiles à la référence T973.
Pour des raisons de centrage, le moteur devait être assez en arrière pour laisser de la place à la batterie, l'angle de l'hélice avec l'axe de la coque devait être égal à 0° du fait du demi-encastrement, mettre un cardan dans l'eau était inapproprié dû à son diamètre trop important, la seule solution restante était l'arbre flexible, un morceau de câble de compteur kilométrique d'automobile avec son extrémité carrée.
Le tube d'étambot cintré est en laiton, la platine longitudinale, le tube de carénage d'hélice et le support de tube d'étambot sont en tôle d'inox de 3/10 mm, le tout brasé à l'étain.
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La platine longitudinale et le tube de carénage d'hélice sont percés de trous légèrement coniques permettant le passage de rivets pour la fixation à la coque, un des trous reçoit un bout de tube pour le refroidissement futur du régulateur.
Découpage, formage, limage, ajustage, avec un disque en carton pour le centrage et aussi le brasage de cet ensemble support d'hélice.
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Un bout de tube rond, 3 mm, a été ''carréifié'' avec une queue de rat carré pour l'entraînement en rotation, puis glissé dans un bout de tube rond pour constituer le moyeu de l'hélice.
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Le moyeu a reçu 3 traits de scie équidistants et à l'angle approprié pour recevoir les 3 pales
Une fausse hélice a servi de support de brasage pour maintenir le moyeu et les trois pales, puis limage de l'étain en trop et essais dans le tube de carénage, par la suite la corde des pales a été réduite de 5mm par les bords de fuites.
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Ajout du palier arrière support d'axe d'hélice, celle ci est maintenue en avant par le flexible et en arrière par l'axe de 2 mm qui est en nylon, couleur jaune, un morceau de fil de débroussailleuse
Du côté intérieur, l'autre extrémité du flexible est accouplée au moteur par des bouts de tubes brasés à l'étain, un morceau d'acier inox transversal permet l'entraînement en rotation avec une empreinte plate en bout d'arbre du moteur, le tout recouvert par un autre bout de tube coulissant.
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La coque est percée en face des trous de la platine support d'hélice
De la colle chaude est posée sur la coque à chacun des trous de rivets pour assembler la platine support d'hélice, avec le fer à souder posé alternativement à chacun des points, cela permet de faire une étanchéité autour des rivets
Les rivets sont faits avec du fil de nylon de 1,5 mm, un autre morceau de fil de débroussailleuse, l'extrémité est chauffée puis écrasée pour faire la tête de rivet.
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Le support moteur est fait tout en tôle de 3/10, la première tôle est façonnée pour épouser le fond de coque au bon endroit, deux éléments suivant sont positionnés perpendiculairement sur lesquels ensuite vient s'encastrer la plaque recevant le moteur, le tout brasé à l'étain
Après de multiples ajustement et essais à blanc, mise en place de plots de colle chaude aux quatre coins du rectangle du support, tracé au fond de la coque
Le moteur est monté sur son support, le flexible est accouplé, l'ensemble est mis en place dans la coque, avec le fer à souder posé alternativement sur chacun des quatre coins de la plaque support, je fais fondre la colle chaude jusqu'à obtenir à la bonne position, j'ai ajouté de la colle sur le dessus des coins pour parfaire le collage.
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Le gouvernail est aussi en tôle de 3/10, une bande partagée en trois parties, le premier tiers est plié sur le second et constitue le bord d'attaque, le troisième constitue le bord de fuite, l'axe de rotation de 1 mm passe au milieu des deux premiers tiers, l'angle du levier avec le servo est déterminé à ce moment, in-réglable donc indéréglable
Une petite plaque en forme de losange avec un trou de 1 mm à une des pointes sert de palier inférieur à l'axe du gouvernail et est soudée sur le tube support d'hélice.
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Le support du servo de gouvernail est fait aussi en tôle de 3/10, il est fixé dans la coque avec de la colle chaude posée avec une lamelle d'acier chauffée par un fer à souder.
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Le maintien de la batterie et du régulateur est fait avec des blocs de mousse, on voit la sortie du tube de refroidissement liquide du régulateur et son circuit, le récepteur est velcro-té sous la trappe de pont arrière.
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le premier essai fut impressionnant, le volume d'eau poussé, la surface des pales de l'hélice ont fait que le Pas-Trouillard passait de l'arrêt à la vitesse de croisière réelle avec un cran de manette, à fond il ricochait sur l'eau à une vitesse irréelle, penché de 15° sur la gauche en ligne droite, d'où la réduction de la corde de 5 mm des pales d'hélice, son comportement au ralenti est plus réel, même si sa vitesse de pointe est impressionnante, juste pour s'amuser
Longueur : 725 mm
Largeur : 143 mm
Tirant d'eau : 50 mm
Poids : 1140 gr ( prêt à naviguer) + 390 gr de batterie ( LiPo 3S 5Ah)
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Au départ, c'était la volonté de fabriquer un « Gris », le pari d'utiliser le carton, de faire une maquette avec un rapport d'échelle pas trop grand, la « Combattante » n'était pas ''parfaite'', alors j'ai fait tourner mes neurones, c'était dans les années 90-92.
Les bordées ont été ébauchées au pifomètre avisé avec du carton fin assemblé au scotch, quand la coque fut plaisante, les bordées furent découpées dans du carton de grands calendriers, le papier de surface retiré, puis assemblées à la colle polyuréthane.
Le château fut dessiné en filaire sur un logiciel 3D, développé, découpé dans un carton légèrement plus fin, puis assemblé à la colle polyuréthane.
Pour limiter le tirant d'eau, j'ai fait un demi-encastrement pour l'hélice, constitué par facette.
Une petite bande périphérique de 5 mm fut ajoutée à l'intérieur pour soutenir le pont au-dessus duquel je fis une rangée d'évacuation d'eau pour le pont arrière.
Sur les ponts, quatre ouvertures avec hiloire permettent l'accès à l'intérieur, deux sur le pont avant-supérieur, et deux autres sur le pont arrière-inférieur.
Après collage de l'ensemble, j'ai passé la première couche de vernis polyuréthane dilué à 15% d'acétone en saturant le carton, les quatre couches suivantes ont alterné avec les séances de ponçage.
" />" />Au bout d'un temps certain, beaucoup plus tard, en 2015, la propulsion qui au départ pouvait être un petit thermique, car les batteries étaient relativement lourdes pour un ampérage moyen, fut définitivement électrique avec l'avènement du LiPo, des moteurs triphasés et de leurs régulateurs.
La peinture finale a été faite de mémoire dans un magasin de fournitures automobiles à la référence T973.
Pour des raisons de centrage, le moteur devait être assez en arrière pour laisser de la place à la batterie, l'angle de l'hélice avec l'axe de la coque devait être égal à 0° du fait du demi-encastrement, mettre un cardan dans l'eau était inapproprié dû à son diamètre trop important, la seule solution restante était l'arbre flexible, un morceau de câble de compteur kilométrique d'automobile avec son extrémité carrée.
Le tube d'étambot cintré est en laiton, la platine longitudinale, le tube de carénage d'hélice et le support de tube d'étambot sont en tôle d'inox de 3/10 mm, le tout brasé à l'étain.
" />La platine longitudinale et le tube de carénage d'hélice sont percés de trous légèrement coniques permettant le passage de rivets pour la fixation à la coque, un des trous reçoit un bout de tube pour le refroidissement futur du régulateur.
Découpage, formage, limage, ajustage, avec un disque en carton pour le centrage et aussi le brasage de cet ensemble support d'hélice.
" />Un bout de tube rond, 3 mm, a été ''carréifié'' avec une queue de rat carré pour l'entraînement en rotation, puis glissé dans un bout de tube rond pour constituer le moyeu de l'hélice.
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Une fausse hélice a servi de support de brasage pour maintenir le moyeu et les trois pales, puis limage de l'étain en trop et essais dans le tube de carénage, par la suite la corde des pales a été réduite de 5mm par les bords de fuites.
" />" />Ajout du palier arrière support d'axe d'hélice, celle ci est maintenue en avant par le flexible et en arrière par l'axe de 2 mm qui est en nylon, couleur jaune, un morceau de fil de débroussailleuse
Du côté intérieur, l'autre extrémité du flexible est accouplée au moteur par des bouts de tubes brasés à l'étain, un morceau d'acier inox transversal permet l'entraînement en rotation avec une empreinte plate en bout d'arbre du moteur, le tout recouvert par un autre bout de tube coulissant.
" />La coque est percée en face des trous de la platine support d'hélice
De la colle chaude est posée sur la coque à chacun des trous de rivets pour assembler la platine support d'hélice, avec le fer à souder posé alternativement à chacun des points, cela permet de faire une étanchéité autour des rivets
Les rivets sont faits avec du fil de nylon de 1,5 mm, un autre morceau de fil de débroussailleuse, l'extrémité est chauffée puis écrasée pour faire la tête de rivet.
" />Le support moteur est fait tout en tôle de 3/10, la première tôle est façonnée pour épouser le fond de coque au bon endroit, deux éléments suivant sont positionnés perpendiculairement sur lesquels ensuite vient s'encastrer la plaque recevant le moteur, le tout brasé à l'étain
Après de multiples ajustement et essais à blanc, mise en place de plots de colle chaude aux quatre coins du rectangle du support, tracé au fond de la coque
Le moteur est monté sur son support, le flexible est accouplé, l'ensemble est mis en place dans la coque, avec le fer à souder posé alternativement sur chacun des quatre coins de la plaque support, je fais fondre la colle chaude jusqu'à obtenir à la bonne position, j'ai ajouté de la colle sur le dessus des coins pour parfaire le collage.
" />" />Le gouvernail est aussi en tôle de 3/10, une bande partagée en trois parties, le premier tiers est plié sur le second et constitue le bord d'attaque, le troisième constitue le bord de fuite, l'axe de rotation de 1 mm passe au milieu des deux premiers tiers, l'angle du levier avec le servo est déterminé à ce moment, in-réglable donc indéréglable
Une petite plaque en forme de losange avec un trou de 1 mm à une des pointes sert de palier inférieur à l'axe du gouvernail et est soudée sur le tube support d'hélice.
" />Le support du servo de gouvernail est fait aussi en tôle de 3/10, il est fixé dans la coque avec de la colle chaude posée avec une lamelle d'acier chauffée par un fer à souder.
" />Le maintien de la batterie et du régulateur est fait avec des blocs de mousse, on voit la sortie du tube de refroidissement liquide du régulateur et son circuit, le récepteur est velcro-té sous la trappe de pont arrière.
" />le premier essai fut impressionnant, le volume d'eau poussé, la surface des pales de l'hélice ont fait que le Pas-Trouillard passait de l'arrêt à la vitesse de croisière réelle avec un cran de manette, à fond il ricochait sur l'eau à une vitesse irréelle, penché de 15° sur la gauche en ligne droite, d'où la réduction de la corde de 5 mm des pales d'hélice, son comportement au ralenti est plus réel, même si sa vitesse de pointe est impressionnante, juste pour s'amuser
Longueur : 725 mm
Largeur : 143 mm
Tirant d'eau : 50 mm
Poids : 1140 gr ( prêt à naviguer) + 390 gr de batterie ( LiPo 3S 5Ah)
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,presque une photo couleur d'époque ... 
