Bonjour
Voilà une suite (logique ) de " construction d'une maquette pour un débutant "
Comment motoriser une maquette :
La motorisation d'un modèle est toujours une petite aventure qui demande
quelques connaissances, voilà les règles de base à observer ! c'est un chalutier donc tous les précautions seront prises pour que le modèle soit réaliste par sa vitesse de déplacement sur le plan d'eau...
La pose :
La 1ére solution :
Avant la pose du pont, il faut faire une platine en CTP de 3 mm ou 5 mm,
un peu plus grande que votre moteur, qui sera posée sur 2 barreaux, chutes des carrés de 10 x 10 mm qui viennent du chantier de construction de la coque. Personnellement, je le fais toujours après, mais je n'ai pas forcément raison. Mais je préfère le faire de la sorte.
Mais avant, il faut savoir si la transmission se fera par cardans ou par courroies : c'est un choix là aussi, les deux ont des avantages et des inconvénients. Les courroies (crantées ou toriques) sont plus silencieuses mais au moindre "blocage" elles sautent. Elles demandent un peu de matériel pour faire les poulies... Pour les courroies crantées, vous trouverez votre
bonheur dans le catalogue Conrad (pub gratos !).
Les cardans sont plus chers, parfois légèrement bruyants, avec des risques de desserrage, mais ils sont solides et sans problème !
Les moteurs du genre Hectoperme ou Décaperme ou Speed X ont une sortie en 4 mm. L'axe d'hélice sera en 4 mm lui aussi. Choisir des cardans avec des sorties en 4 mm. Il faut donc aligner correctement le moteur à l'arbre d'hélice et toujours dans le même prolongement : vous aurez le meilleur rendement comme ça !
Ne pas oublier de faire un méplat sur quelques mm à la sortie de l'axe de
manière à ce que la vis de fixation serre bien à plat, pour ne pas prendre
le risque de tourner à vide.
Le moteur sera fixé sur cette platine par vis à bois ...bien solidement !
La 2ème solution :
Si vous voulez "réducter" (réduire la vitesse de rotation de votre moteur
qui parfois tourne trop vite)..., faites 2 poulies à 2 gorges (réas) équipées de joints toriques du commerce. Pensez à les acheter avant de faire vos gorges pour les adapter le mieux possible... la plus grande que vous fixerez sur l'axe d'hélice et l'autre plus petite à la sortie du moteur...
Ainsi vous réduirez la vitesse de rotation !
Si votre hélice cavite avec plein de vilaines bulles (cavitation : voir un dictionnaire) qui nuisent à la bonne marche du navire et qui sont néfastes pour le matériel en plus, vous n'avancerez pas et n'aurez pas un bon rendement !
Parfois vous tâtonnerez car c'est pas une science exacte de trouver la bonne vitesse de rotation et le bon diamètre de l'hélice... Il faut souvent faire des essais "à la mer" : un chalutier par exemple n' est pas un bateau de vitesse !
Le nombre de pales et le diamètre de l'hélice sont portés sur le plan, en principe 3 ou 4 pales... mais c'est à vous de voir !
Dans ces conditions, le moteur sera fixé différemment de manière à ce que les 2 poulies soient au dessus l'une de l'autre et que vous puissiez tendre les 2 courroies toriques à la bonne tension, ni trop ni pas assez... (voir photos) et suivant le même principe (barreaux de 10 x 10 mm et platine) que précédemment ...
Il est indispensable de posséder un variateur. Aujourd'hui, ils sont
éléctroniques mais avant ils étaient mécaniques : autre temps autres mœurs...
Le variateur/inverseur de marche est vendu dans le commerce spécialisé, en 6 volts ou 12 volts, à choisir suivant la taille et le poids de votre bateau.
En ce qui concerne l'électronique embarquée de ce modèle, en voici les
caractéristiques :
- Circuit système BEC
- Protection contre l'inversion de polarité
- Sécurité de coupure d'émission
- Variateur proportionnel 2 sens
- Commande moteur par transistors MOS-FET, inversion de marche par relais.
- Entraînement par réducteur par poulies (réas) téflon
- 2 courroies toriques.
- Moteur hectoperme non réducté 6 volts, accus 7 Amp.
- Bruiteur fabriqué maison (merci Monsieur Richard de Bretagne... ) réglé à
la vitesse du moteur.
Mon variateur, issu de plans de revues de modélisme, mais fortement amélioré, a été conçu par mon ami Yvon P. de La Roche S/Yon. Merci à lui !
Pour la barre....
Il faut là aussi faire une platine pour placer le servo de barre.... sur l'axe de la jaumiére (gouvernail). Visser un palonnier qui sera relié à votre servo par une "tringle" en laiton (il existe aussi une fixation par chape vissée sur un axe... ) ou coudé et recoudé une autre fois pour éviter qu'il ne s'échappe du petit trou du palonnier après réglage du
débattement... Vous comprendrez en le montant !
Prévoir sur le pont à l'arriére, une trappe de 40 mm ou 50 mm au carré pour
avoir accès à la vis de serrage du palonnier.. mais en principe vous l'aurez déjà fait avant la pose du pont ! Cette trappe est souvent masquée par un caillebotis en bois (voir les photos) ! Sinon vous aurez gardé précieusement la découpe que vous avez faite avant la pose du pont et qui va s'ajuster pile poil : un rouleau de cordage, négligemment posé là, masquera cette entorse (souvent inévitable) au mieux !
Le gouvernail est une pièce qu'il faut réaliser avec soin : percer avec méticulosité sur la hauteur au diamètre de 3 mm (l'idéal avec une perceuse sur colonne...). Ensuite enfiler une tige de laiton dont la longueur sera définie sur le plan....
Ici je ferai une parenthèse : normalement le talon de quille vous l'aurez fait démontable... donc pas de problème pour coller définitivement l'axe du gouvernail !
J'ai procédé différemment : le talon de quille pour ce modèle n'est pas démontable et je n'ai pas collé l'axe du gouvernail. Mais une fois en place, j'ai fait un petit perçage (délicat) à 0.8 mm dans la partie haute du gouvernail et ensuite glissé un axe de 0.8 mm (petite aiguille) arasée au ras de l'épaisseur. De cette manière, il est démontable et je conserve mon talon de quille intact !
A vous de voir la manière la plus rationnelle que vous adopterez, ma maquette navigue très souvent et je n'ai jamais eu d'ennuis....
Lorsque vous irez enfin au bord de l'eau, choisissez un jour sans vent, sortez bien l'antenne des entrailles du navire, vos accus seront au maximum de leur charge. Prenez connaissance des réactions de votre magnifique maquette et tirez les conséquences de mon explications qui je l'espère vous aura aidé à faire avancer votre navire !
Admirez le sillage et la moustache de l'étrave... et vous serez un homme heureux comme je le suis à chaque mise à l'eau !!!
Bon vent.
Daniel Stricker
Photos .
ensemble motorisation.
Détails avec haut parleur !
Les contacteurs M/A sous le capot ....avant !
Détail branchement du moteur.
A bientôt Daniel S le Vendéen.
Voilà une suite (logique ) de " construction d'une maquette pour un débutant "
Comment motoriser une maquette :
La motorisation d'un modèle est toujours une petite aventure qui demande
quelques connaissances, voilà les règles de base à observer ! c'est un chalutier donc tous les précautions seront prises pour que le modèle soit réaliste par sa vitesse de déplacement sur le plan d'eau...
La pose :
La 1ére solution :
Avant la pose du pont, il faut faire une platine en CTP de 3 mm ou 5 mm,
un peu plus grande que votre moteur, qui sera posée sur 2 barreaux, chutes des carrés de 10 x 10 mm qui viennent du chantier de construction de la coque. Personnellement, je le fais toujours après, mais je n'ai pas forcément raison. Mais je préfère le faire de la sorte.
Mais avant, il faut savoir si la transmission se fera par cardans ou par courroies : c'est un choix là aussi, les deux ont des avantages et des inconvénients. Les courroies (crantées ou toriques) sont plus silencieuses mais au moindre "blocage" elles sautent. Elles demandent un peu de matériel pour faire les poulies... Pour les courroies crantées, vous trouverez votre
bonheur dans le catalogue Conrad (pub gratos !).
Les cardans sont plus chers, parfois légèrement bruyants, avec des risques de desserrage, mais ils sont solides et sans problème !
Les moteurs du genre Hectoperme ou Décaperme ou Speed X ont une sortie en 4 mm. L'axe d'hélice sera en 4 mm lui aussi. Choisir des cardans avec des sorties en 4 mm. Il faut donc aligner correctement le moteur à l'arbre d'hélice et toujours dans le même prolongement : vous aurez le meilleur rendement comme ça !
Ne pas oublier de faire un méplat sur quelques mm à la sortie de l'axe de
manière à ce que la vis de fixation serre bien à plat, pour ne pas prendre
le risque de tourner à vide.
Le moteur sera fixé sur cette platine par vis à bois ...bien solidement !
La 2ème solution :
Si vous voulez "réducter" (réduire la vitesse de rotation de votre moteur
qui parfois tourne trop vite)..., faites 2 poulies à 2 gorges (réas) équipées de joints toriques du commerce. Pensez à les acheter avant de faire vos gorges pour les adapter le mieux possible... la plus grande que vous fixerez sur l'axe d'hélice et l'autre plus petite à la sortie du moteur...
Ainsi vous réduirez la vitesse de rotation !
Si votre hélice cavite avec plein de vilaines bulles (cavitation : voir un dictionnaire) qui nuisent à la bonne marche du navire et qui sont néfastes pour le matériel en plus, vous n'avancerez pas et n'aurez pas un bon rendement !
Parfois vous tâtonnerez car c'est pas une science exacte de trouver la bonne vitesse de rotation et le bon diamètre de l'hélice... Il faut souvent faire des essais "à la mer" : un chalutier par exemple n' est pas un bateau de vitesse !
Le nombre de pales et le diamètre de l'hélice sont portés sur le plan, en principe 3 ou 4 pales... mais c'est à vous de voir !
Dans ces conditions, le moteur sera fixé différemment de manière à ce que les 2 poulies soient au dessus l'une de l'autre et que vous puissiez tendre les 2 courroies toriques à la bonne tension, ni trop ni pas assez... (voir photos) et suivant le même principe (barreaux de 10 x 10 mm et platine) que précédemment ...
Il est indispensable de posséder un variateur. Aujourd'hui, ils sont
éléctroniques mais avant ils étaient mécaniques : autre temps autres mœurs...
Le variateur/inverseur de marche est vendu dans le commerce spécialisé, en 6 volts ou 12 volts, à choisir suivant la taille et le poids de votre bateau.
En ce qui concerne l'électronique embarquée de ce modèle, en voici les
caractéristiques :
- Circuit système BEC
- Protection contre l'inversion de polarité
- Sécurité de coupure d'émission
- Variateur proportionnel 2 sens
- Commande moteur par transistors MOS-FET, inversion de marche par relais.
- Entraînement par réducteur par poulies (réas) téflon
- 2 courroies toriques.
- Moteur hectoperme non réducté 6 volts, accus 7 Amp.
- Bruiteur fabriqué maison (merci Monsieur Richard de Bretagne... ) réglé à
la vitesse du moteur.
Mon variateur, issu de plans de revues de modélisme, mais fortement amélioré, a été conçu par mon ami Yvon P. de La Roche S/Yon. Merci à lui !
Pour la barre....
Il faut là aussi faire une platine pour placer le servo de barre.... sur l'axe de la jaumiére (gouvernail). Visser un palonnier qui sera relié à votre servo par une "tringle" en laiton (il existe aussi une fixation par chape vissée sur un axe... ) ou coudé et recoudé une autre fois pour éviter qu'il ne s'échappe du petit trou du palonnier après réglage du
débattement... Vous comprendrez en le montant !
Prévoir sur le pont à l'arriére, une trappe de 40 mm ou 50 mm au carré pour
avoir accès à la vis de serrage du palonnier.. mais en principe vous l'aurez déjà fait avant la pose du pont ! Cette trappe est souvent masquée par un caillebotis en bois (voir les photos) ! Sinon vous aurez gardé précieusement la découpe que vous avez faite avant la pose du pont et qui va s'ajuster pile poil : un rouleau de cordage, négligemment posé là, masquera cette entorse (souvent inévitable) au mieux !
Le gouvernail est une pièce qu'il faut réaliser avec soin : percer avec méticulosité sur la hauteur au diamètre de 3 mm (l'idéal avec une perceuse sur colonne...). Ensuite enfiler une tige de laiton dont la longueur sera définie sur le plan....
Ici je ferai une parenthèse : normalement le talon de quille vous l'aurez fait démontable... donc pas de problème pour coller définitivement l'axe du gouvernail !
J'ai procédé différemment : le talon de quille pour ce modèle n'est pas démontable et je n'ai pas collé l'axe du gouvernail. Mais une fois en place, j'ai fait un petit perçage (délicat) à 0.8 mm dans la partie haute du gouvernail et ensuite glissé un axe de 0.8 mm (petite aiguille) arasée au ras de l'épaisseur. De cette manière, il est démontable et je conserve mon talon de quille intact !
A vous de voir la manière la plus rationnelle que vous adopterez, ma maquette navigue très souvent et je n'ai jamais eu d'ennuis....
Lorsque vous irez enfin au bord de l'eau, choisissez un jour sans vent, sortez bien l'antenne des entrailles du navire, vos accus seront au maximum de leur charge. Prenez connaissance des réactions de votre magnifique maquette et tirez les conséquences de mon explications qui je l'espère vous aura aidé à faire avancer votre navire !
Admirez le sillage et la moustache de l'étrave... et vous serez un homme heureux comme je le suis à chaque mise à l'eau !!!
Bon vent.
Daniel Stricker
Photos .
ensemble motorisation.
Détails avec haut parleur !
Les contacteurs M/A sous le capot ....avant !
Détail branchement du moteur.
A bientôt Daniel S le Vendéen.