Pour faire suite au très bon article posté par Jeannot sur le Graf Zeppelin (carrier), un bref historique perso rédigé il y a quelques temps.
LES PA ITALIENS DURANT LA DEUXIÈME GUERRE (regia marina)
sources :
Le guide des porte-avions, Gino Galuppini, édition F. Nathan.
Histoire des porte-avions, Antoy Preston, édition F. Nathan.
Encyclopédie des bateaux, Chris Marshall,
Compilation personnelle de différents articles (connaissance et histoire, histoire navale, net...).
En Italie, la constitution d'une flotte de porte-avions avait émergée au milieu des années trente.
A l'époque, régnait en maître la doctrine du porte-avions "incoulable" qu'aurait été l'Italie et l'emploi estimé non nécessaire de porte-avions dans un bassin restreint comme la Méditerranée où, pensait-on, l'escadre pouvait être protégée par des avions basés à terre.
Cinq années furent gaspillée, l'Italie entra donc en guerre sans porte-avions et ressentit durement, par la suite, son infériorité face à son ennemi anglais en Méditerranée.
La raclée infligée par les britanniques lors de la bataille du Gaudo et du Cap Matapan en 1941 ouvre les yeux des italiens sur le potentiel des porte-avions et on décide d'urgence la construction d'un porte-avions.
Aquila
En juillet 1940 le paquebot SS (steam ship) Roma de 23.000 tonnes est réquisitionné par la Regia Marina.
Il s'agit d'obtenir rapidement et à moindre coût le porte-avions manquant en transformant le Roma.
En réalité, sous la direction du général ingénieur Sigismondi, les travaux commencent en juillet 1941 et le bâtiment est presque entièrement reconstruit. Les travaux doivent durer 15 mois.
Il devient porte-avions d'escadre ( * )sous le nom d'Aquila (aigle).
Toutes les superstructures sont supprimées, un pont d'envol continu est installé avec, sur la droite, un grand ilot formé par la partie commandement et une cheminée nettement séparée.
La propulsion est complètement changée et remplacée par l'installation de turbine à vapeur provenant des croiseurs classe Capitani Romani dont la construction est abandonnée.
La vitesse augmente de 21 à 30 nœuds.
D'énormes ballasts sont installés sous la ligne de flottaison et rempli de béton pour accroître la stabilité du navire et améliorer la protection sous-marine.
En novembre 1942, une grosse partie des travaux est achevée et on commence les premiers essais d'aviation notamment d'appontage.
En septembre 1943, lors de l'armistice, l'Aquila est achevé à 90% et il est prêt pour ses essais en mer. L'Italie cesse de se battre et l'Aquila n'a plus d'utilité.
Mais même si ce navire avait été terminé plus tôt, il n'aurait pas servi à grand-chose : d'une part il n'y avait pas d'aéronefs adaptables à ses caractéristiques et d'autre part, il aurait fallu trop de temps pour la formation des pilotes et des commandements à un emploi efficace du porte-avions
Il n'aurait pas été vraiment disponible avant avril 1944.
Il est alors sabordé par son équipage pour éviter sa capture par les allemands.
Saisi par les allemands, il est endommagé en août 1944 par un bombardement allié puis victime d'une attaque de plongeurs italiens afin d'éviter que les allemands le saborde pour bloquer le pot de Gênes.
A la libération de Gênes en avril 1945, on le trouve donc coulé dans le port.
Remis à flot en 1946, l'Aquila est remorqué en 1949 à La Spezia où il est démantelé en 1951.
Aviation
Il aurait pu théoriquement embarqué entre 35 et 60 avions.
51 Re 2001 au maximum à raison de 10 sur le pont, 26 dans le hangar et 15 suspendus au plafond de ce même hangar (installation étrange mais les italiens n'avaient pas à l'époque d'avions à ailes repliables).
36 avions auraient été le maximum opérationnel.
Sparviero
En 1936, la marine italienne étudie la transformation en porte-avions d'un autre paquebot, l'Augustus ; transformation n'ayant aucune suite concrète immédiate.
En juillet 1942, il est réquisitionné pour être transformé en porte-avions (une occasion manquée, la conversion ayant été proposée depuis 1936…).
Il est rebaptisé Sparviero (épervier) pour devenir porte-avions d'escadre.
Alors que la transformation de l'Aquila est longue et complexe faisant durer sa conversion près de 3 ans, le Sparviero devait avoir un minimum de travaux pour être rapidement utilisable : un pont d'envol ras, sans ilot et une propulsion diésel d'origine conservée (soit une vitesse limitée à 18 nœuds et donc in opérationnelle avec une escadre de guerre).
Les travaux sont très lents, et un an plus tard, lors de la capitulation, il est loin d'être achevé.Seule la superstructure de l'ancien paquebot est retirée.
Il est alors saisi par les allemands et en septembre 1944 coulé par les alliés, puis enfin, en octobre 1944, sabordé par les allemands afin de bloquer l'entrée du port de Gênes
L'épave est relevée après guerre et démantelée en 1951.
Aviation
34 avions
Bolzano
Delphis propose une maquette au 1/700 du croiseur lourd Bolzano transformé en porte-avions.
On note l'absence de hangar et une douzaine d'avions lancés par catapulte.
N'ayant aucun autre élément sur cette réalisation ou projet, je ne veux pas en parler.
Données techniques
Déplacement
Aquila : standard 23.500, maximum 27.800 tonnes
Sparviero : standard 30418 tonnes
Dimensions
Aquila : longueur 235.5m largeur 30m tirant d'eau 7.3m
Sparviero : 219m ou 202m ?? largeur : 25m tirant d'eau 7.39m ou 9,20m ???
Propulsion
Aquila
Quatre groupes de turbines à engrenages Belluzo provenant de deux croiseurs de classe Capitani Romani dont la construction avait été abandonnée (Cornellio Silla et Paolo Emilio) et alimentées par huit chaudières dévellopant une puissance totale de 151000ch et entrainant quatre hélices
4 arbres d'hélice
8 chaudières Thornycroft
4 turbines à vapeur Belluzo.(151 000 chevaux)
Sparviero
4 moteurs diesels entrainant quatre hélices
Performances
Aquila : vitesse maximale : 30 nœuds, autonomie: 5500 miles nautiques à 18 noeuds
Sparviero : vitesse maximale : 18 nœuds, 4 arbres d'hélices, moteur diésel 28 000 cv.
Protection
Aquila : la coque n'est pas protégé par un véritable blindage, maximum à la ceinture : 76 mm.
Armement
Aquila
8 canons de 135mm en huit affûts simples, 12 canons de 65mm en douze affûts simples et 132 canons de 20mm en vingt-deux affûts sextuples.
Sparviero
8 canons de 135mm en huit affûts simples ou 6 canons de 152mm et 4 de 102mm, 12 canons de 65mm en douze affûts simples et 22 canons de 20mm en affûts simples.
Installations Aéronautiques
Aquila
-Pont d'envol de 211.6m de long sur 25.2m de large partiellement blindé
-Deux ascenseurs axiaux de 15.42m de long d'une capacité de 5 tonnes
-Quatre brins d'arrêts
-Deux catapultes à air comprimé Demag livrées en novembre 1941
Sparviero
-pont d'envol de 174m de long sur 25m de large
-Deux catapultes à l'avant
-Brins d'arrêt
-Deux ascenseurs
Équipage
Aquila : 1400 environ plus le groupe aérien de 250 hommes de l'armée de l'air.
Sparviero : 1400 environ.
* Petit rappel sur les différents types de porte-avions
Porte-avions d'escadre ou lourd - CV
C'est un navire de ligne de la taille d'un cuirassé, disposant d'un pont d'envol permettant de décollage et l'appontage de n'importe quel type d'avion embarqué.
C'est l'ossature des navires de guerre durant la WWII.
USS Yorktown, Midway, Lexington, Hornet, Essex, Enterprise…, HMS Ark Royal, Hermes, Eagle, courageous…, IJN Kaga, Akagi, Shokay, Shinano, Junyo…
Porte-avions léger - CVL
Il ressemble beaucoup au pa d'escadre et c'est aussi un navire d'escadre dont il a la vitesse et le poids mais où la taille et le déplacement sont moins élevés.
Les deux types de navire ont en commun une vitesse élevée utile pour les déplacements et les opérations aériennes.
Il n'est pas aussi performant que son grand frère notamment à cause de la longueur de son pont d'envol et l'exiguïté de ses hangars.
C'est le fruit d'une nécessité. Quand une puissance a le choix, elle construit des pa d'escadre.
Les PA légers ont l'avantage d'être opérationnel plus vite partant de coques commencées pour d'autres types de navire (croiseurs).
USS Wasp, Saipan, Ranger, Langley (CVL 27) (FR La Fayette en 1951), Independence, Belleau Wood (FR Bois Belleau en 1953)…, HMS Colossus (FR Arromanches en 1946), Hermes, Argus…IJN Ryuho, Chitose, Hosho…, FR Béarn, Joffre, Painlevé.
Porte-avions d'escorte - CVE
C'est une nécessité de la guerre.
C'est un pa de petite taille, conçu initialement pour assurer une protection aérienne aux convois de navires ou le transport d'avions ou encore un soutien aérien aux opérations de débarquement.
La différence majeure entre "escorte" est "escadre" est la vitesse et la protection. Le CVE n'a aucun blindage et une vitesse de 15 nœuds limitant les avions pouvant être embarqués.
Faiblement armés et protégés, ils n'étaient pas prévus pour participer à des batailles navales (malgré que certains furent impliqués dans le Pacifique).
On installa des ponts d'envol sur des coques de cargos ou de pétroliers pour obtenir rapidement des pa capables de relever les CV et CVL de leur tâche logistique.
Ils furent largement utilisés.
USS Long Island, Bogue, Casablanca…HMS Audacity, Vindex, Biter (FR Dixmude en 1945), IJN, Taiyo, Shinyo…
Porte-avions auxiliaire – AVG, ACV
C'est une espèce hybride entre le porte-avions et le navire de commerce. Il a le pont d'envol (et une poignée d'avion) d'un navire de guerre et le reste du navire marchand (cales pour le transport…).
Ses performances sont celle du navire marchand, sa valeur au combat est faible.
Ne pas le confondre avec le porte-avions d'escorte.
Même s'ils proviennent tous deux d'un navire de commerce, le CVE est un porte-avions à part entière avec des ascenseurs, des hangars, un armement.
Types Sable, Mac…
Aquila (maquette 1/700 Delphis)
Sparviero
Bolzano (maquette 1/700, Delphis)
LES PA ITALIENS DURANT LA DEUXIÈME GUERRE (regia marina)
sources :
Le guide des porte-avions, Gino Galuppini, édition F. Nathan.
Histoire des porte-avions, Antoy Preston, édition F. Nathan.
Encyclopédie des bateaux, Chris Marshall,
Compilation personnelle de différents articles (connaissance et histoire, histoire navale, net...).
En Italie, la constitution d'une flotte de porte-avions avait émergée au milieu des années trente.
A l'époque, régnait en maître la doctrine du porte-avions "incoulable" qu'aurait été l'Italie et l'emploi estimé non nécessaire de porte-avions dans un bassin restreint comme la Méditerranée où, pensait-on, l'escadre pouvait être protégée par des avions basés à terre.
Cinq années furent gaspillée, l'Italie entra donc en guerre sans porte-avions et ressentit durement, par la suite, son infériorité face à son ennemi anglais en Méditerranée.
La raclée infligée par les britanniques lors de la bataille du Gaudo et du Cap Matapan en 1941 ouvre les yeux des italiens sur le potentiel des porte-avions et on décide d'urgence la construction d'un porte-avions.
Aquila
En juillet 1940 le paquebot SS (steam ship) Roma de 23.000 tonnes est réquisitionné par la Regia Marina.
Il s'agit d'obtenir rapidement et à moindre coût le porte-avions manquant en transformant le Roma.
En réalité, sous la direction du général ingénieur Sigismondi, les travaux commencent en juillet 1941 et le bâtiment est presque entièrement reconstruit. Les travaux doivent durer 15 mois.
Il devient porte-avions d'escadre ( * )sous le nom d'Aquila (aigle).
Toutes les superstructures sont supprimées, un pont d'envol continu est installé avec, sur la droite, un grand ilot formé par la partie commandement et une cheminée nettement séparée.
La propulsion est complètement changée et remplacée par l'installation de turbine à vapeur provenant des croiseurs classe Capitani Romani dont la construction est abandonnée.
La vitesse augmente de 21 à 30 nœuds.
D'énormes ballasts sont installés sous la ligne de flottaison et rempli de béton pour accroître la stabilité du navire et améliorer la protection sous-marine.
En novembre 1942, une grosse partie des travaux est achevée et on commence les premiers essais d'aviation notamment d'appontage.
En septembre 1943, lors de l'armistice, l'Aquila est achevé à 90% et il est prêt pour ses essais en mer. L'Italie cesse de se battre et l'Aquila n'a plus d'utilité.
Mais même si ce navire avait été terminé plus tôt, il n'aurait pas servi à grand-chose : d'une part il n'y avait pas d'aéronefs adaptables à ses caractéristiques et d'autre part, il aurait fallu trop de temps pour la formation des pilotes et des commandements à un emploi efficace du porte-avions
Il n'aurait pas été vraiment disponible avant avril 1944.
Il est alors sabordé par son équipage pour éviter sa capture par les allemands.
Saisi par les allemands, il est endommagé en août 1944 par un bombardement allié puis victime d'une attaque de plongeurs italiens afin d'éviter que les allemands le saborde pour bloquer le pot de Gênes.
A la libération de Gênes en avril 1945, on le trouve donc coulé dans le port.
Remis à flot en 1946, l'Aquila est remorqué en 1949 à La Spezia où il est démantelé en 1951.
Aviation
Il aurait pu théoriquement embarqué entre 35 et 60 avions.
51 Re 2001 au maximum à raison de 10 sur le pont, 26 dans le hangar et 15 suspendus au plafond de ce même hangar (installation étrange mais les italiens n'avaient pas à l'époque d'avions à ailes repliables).
36 avions auraient été le maximum opérationnel.
Sparviero
En 1936, la marine italienne étudie la transformation en porte-avions d'un autre paquebot, l'Augustus ; transformation n'ayant aucune suite concrète immédiate.
En juillet 1942, il est réquisitionné pour être transformé en porte-avions (une occasion manquée, la conversion ayant été proposée depuis 1936…).
Il est rebaptisé Sparviero (épervier) pour devenir porte-avions d'escadre.
Alors que la transformation de l'Aquila est longue et complexe faisant durer sa conversion près de 3 ans, le Sparviero devait avoir un minimum de travaux pour être rapidement utilisable : un pont d'envol ras, sans ilot et une propulsion diésel d'origine conservée (soit une vitesse limitée à 18 nœuds et donc in opérationnelle avec une escadre de guerre).
Les travaux sont très lents, et un an plus tard, lors de la capitulation, il est loin d'être achevé.Seule la superstructure de l'ancien paquebot est retirée.
Il est alors saisi par les allemands et en septembre 1944 coulé par les alliés, puis enfin, en octobre 1944, sabordé par les allemands afin de bloquer l'entrée du port de Gênes
L'épave est relevée après guerre et démantelée en 1951.
Aviation
34 avions
Bolzano
Delphis propose une maquette au 1/700 du croiseur lourd Bolzano transformé en porte-avions.
On note l'absence de hangar et une douzaine d'avions lancés par catapulte.
N'ayant aucun autre élément sur cette réalisation ou projet, je ne veux pas en parler.
Données techniques
Déplacement
Aquila : standard 23.500, maximum 27.800 tonnes
Sparviero : standard 30418 tonnes
Dimensions
Aquila : longueur 235.5m largeur 30m tirant d'eau 7.3m
Sparviero : 219m ou 202m ?? largeur : 25m tirant d'eau 7.39m ou 9,20m ???
Propulsion
Aquila
Quatre groupes de turbines à engrenages Belluzo provenant de deux croiseurs de classe Capitani Romani dont la construction avait été abandonnée (Cornellio Silla et Paolo Emilio) et alimentées par huit chaudières dévellopant une puissance totale de 151000ch et entrainant quatre hélices
4 arbres d'hélice
8 chaudières Thornycroft
4 turbines à vapeur Belluzo.(151 000 chevaux)
Sparviero
4 moteurs diesels entrainant quatre hélices
Performances
Aquila : vitesse maximale : 30 nœuds, autonomie: 5500 miles nautiques à 18 noeuds
Sparviero : vitesse maximale : 18 nœuds, 4 arbres d'hélices, moteur diésel 28 000 cv.
Protection
Aquila : la coque n'est pas protégé par un véritable blindage, maximum à la ceinture : 76 mm.
Armement
Aquila
8 canons de 135mm en huit affûts simples, 12 canons de 65mm en douze affûts simples et 132 canons de 20mm en vingt-deux affûts sextuples.
Sparviero
8 canons de 135mm en huit affûts simples ou 6 canons de 152mm et 4 de 102mm, 12 canons de 65mm en douze affûts simples et 22 canons de 20mm en affûts simples.
Installations Aéronautiques
Aquila
-Pont d'envol de 211.6m de long sur 25.2m de large partiellement blindé
-Deux ascenseurs axiaux de 15.42m de long d'une capacité de 5 tonnes
-Quatre brins d'arrêts
-Deux catapultes à air comprimé Demag livrées en novembre 1941
Sparviero
-pont d'envol de 174m de long sur 25m de large
-Deux catapultes à l'avant
-Brins d'arrêt
-Deux ascenseurs
Équipage
Aquila : 1400 environ plus le groupe aérien de 250 hommes de l'armée de l'air.
Sparviero : 1400 environ.
* Petit rappel sur les différents types de porte-avions
Porte-avions d'escadre ou lourd - CV
C'est un navire de ligne de la taille d'un cuirassé, disposant d'un pont d'envol permettant de décollage et l'appontage de n'importe quel type d'avion embarqué.
C'est l'ossature des navires de guerre durant la WWII.
USS Yorktown, Midway, Lexington, Hornet, Essex, Enterprise…, HMS Ark Royal, Hermes, Eagle, courageous…, IJN Kaga, Akagi, Shokay, Shinano, Junyo…
Porte-avions léger - CVL
Il ressemble beaucoup au pa d'escadre et c'est aussi un navire d'escadre dont il a la vitesse et le poids mais où la taille et le déplacement sont moins élevés.
Les deux types de navire ont en commun une vitesse élevée utile pour les déplacements et les opérations aériennes.
Il n'est pas aussi performant que son grand frère notamment à cause de la longueur de son pont d'envol et l'exiguïté de ses hangars.
C'est le fruit d'une nécessité. Quand une puissance a le choix, elle construit des pa d'escadre.
Les PA légers ont l'avantage d'être opérationnel plus vite partant de coques commencées pour d'autres types de navire (croiseurs).
USS Wasp, Saipan, Ranger, Langley (CVL 27) (FR La Fayette en 1951), Independence, Belleau Wood (FR Bois Belleau en 1953)…, HMS Colossus (FR Arromanches en 1946), Hermes, Argus…IJN Ryuho, Chitose, Hosho…, FR Béarn, Joffre, Painlevé.
Porte-avions d'escorte - CVE
C'est une nécessité de la guerre.
C'est un pa de petite taille, conçu initialement pour assurer une protection aérienne aux convois de navires ou le transport d'avions ou encore un soutien aérien aux opérations de débarquement.
La différence majeure entre "escorte" est "escadre" est la vitesse et la protection. Le CVE n'a aucun blindage et une vitesse de 15 nœuds limitant les avions pouvant être embarqués.
Faiblement armés et protégés, ils n'étaient pas prévus pour participer à des batailles navales (malgré que certains furent impliqués dans le Pacifique).
On installa des ponts d'envol sur des coques de cargos ou de pétroliers pour obtenir rapidement des pa capables de relever les CV et CVL de leur tâche logistique.
Ils furent largement utilisés.
USS Long Island, Bogue, Casablanca…HMS Audacity, Vindex, Biter (FR Dixmude en 1945), IJN, Taiyo, Shinyo…
Porte-avions auxiliaire – AVG, ACV
C'est une espèce hybride entre le porte-avions et le navire de commerce. Il a le pont d'envol (et une poignée d'avion) d'un navire de guerre et le reste du navire marchand (cales pour le transport…).
Ses performances sont celle du navire marchand, sa valeur au combat est faible.
Ne pas le confondre avec le porte-avions d'escorte.
Même s'ils proviennent tous deux d'un navire de commerce, le CVE est un porte-avions à part entière avec des ascenseurs, des hangars, un armement.
Types Sable, Mac…
Aquila (maquette 1/700 Delphis)
Sparviero
Bolzano (maquette 1/700, Delphis)