Hiroshima (広島市, Hiroshima-shi, littéralement large île) est une ville du Japon située sur la côte nord de la mer intérieure
de Seto, sur l'île de Honshū.
Elle est la capitale de la préfecture de Hiroshima et la ville la plus importante de la région de Chūgoku.
Traversé par six magnifiques rivières, Hiroshima porte le surnom de Ville d'eau.
Les origines de la cité remontent à 1589 lorsque Mori Terumoto, un seigneur féodal, construisit le château d'Hiroshima (aussi connu sous le nom de Rijo ou le château aux Carpes) sur le large delta de la rivière Otagawa.
Comme le delta ressemble à une grande île, la région fut appelée Hiroshima qui signifie précisément « vaste île »
en japonais. La ville devint alors le siège des familles Mori, Fukushima, et Asano, qui posèrent les fondations
de son développement ultérieur et en firent la ville la plus animée du Japon occidental.
Le jardin Shukkei-en, situé au centre d'Hiroshima et classé « beauté scénique » du pays, fut créé comme jardin de villa,
à l'époque d'Edo, par Asano Nagaakira, alors seigneur féodal.
Hiroshima devient un centre urbain d'importance durant l'ère Meiji.
En 1910, sa population est de 143 000 habitants, au recensement de 1940, elle atteint 344 000 habitants.
Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques.
Deux autres B-29 l'escortent, emportant les instruments scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.
À 7 h 09, l'alarme aérienne est déclenchée à Hiroshima ; un avion isolé est repéré. Il s'agit du B-29 d'observation météorologique Straight Flush. Au même moment, deux autres appareils survolent Kokura et Nagasaki pour une mission
de reconnaissance identique.
Les conditions météorologiques sont très bonnes au-dessus de Hiroshima ; la ville est choisie comme cible.
Au sol, l'alerte aérienne est levée à 7 h 30. La ville a été peu bombardée pendant la guerre et les habitants ont l'habitude de voir les bombardiers américains survoler leur ville pour se rendre plus au nord.
La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima situé au cœur de l'agglomération, à moins de 300 mètres au sud-est
du Pont Aioi, initialement visé car reconnaissable par son plan en « T ».
L'explosion, équivalent à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville ;
75 000 personnes sont tuées sur le coup, dont un tiers de militaires, la ville étant entre autres le siège de la Deuxième armée générale.
Le "champignon" est monté jusqu'à 10 000 mètres, et fut visible à 500 km.
Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent.
Le nombre total de morts reste imprécis ; il est de l'ordre de 250 000.
Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits.
Il ne resta aucune trace des habitants situés à moins de 500 mètres du lieu de l'explosion.
Le pont en T et ses environs
L'énergie née de la fission nucléaire se libère de trois façons:
35 % sous forme d'énergie thermique,
50 % emporté par l'onde de choc et le souffle, et
15 % émis sous forme de radiations nucléaires.
Dès le premier millionième de seconde, l'énergie thermique est emportée, dans un flash de lumière blanche éblouissante, par des rayons X qui transforment l'air en une boule de feu - d'environ un kilomètre de rayon et de plusieurs millions
de degrés - planant quelques secondes sur Hiroshima, et par une onde thermique qui se propage à la vitesse
de la lumière, brûlant tout sur son passage.
Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d'impact; dans un rayon de 1 km,
tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres.
Jusqu'à 4 km de l'épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ;
les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures du 3ème degré.
A suivre....
de Seto, sur l'île de Honshū.
Elle est la capitale de la préfecture de Hiroshima et la ville la plus importante de la région de Chūgoku.
Traversé par six magnifiques rivières, Hiroshima porte le surnom de Ville d'eau.
Les origines de la cité remontent à 1589 lorsque Mori Terumoto, un seigneur féodal, construisit le château d'Hiroshima (aussi connu sous le nom de Rijo ou le château aux Carpes) sur le large delta de la rivière Otagawa.
Comme le delta ressemble à une grande île, la région fut appelée Hiroshima qui signifie précisément « vaste île »
en japonais. La ville devint alors le siège des familles Mori, Fukushima, et Asano, qui posèrent les fondations
de son développement ultérieur et en firent la ville la plus animée du Japon occidental.
Le jardin Shukkei-en, situé au centre d'Hiroshima et classé « beauté scénique » du pays, fut créé comme jardin de villa,
à l'époque d'Edo, par Asano Nagaakira, alors seigneur féodal.
Hiroshima devient un centre urbain d'importance durant l'ère Meiji.
En 1910, sa population est de 143 000 habitants, au recensement de 1940, elle atteint 344 000 habitants.
Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques.
Deux autres B-29 l'escortent, emportant les instruments scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.
À 7 h 09, l'alarme aérienne est déclenchée à Hiroshima ; un avion isolé est repéré. Il s'agit du B-29 d'observation météorologique Straight Flush. Au même moment, deux autres appareils survolent Kokura et Nagasaki pour une mission
de reconnaissance identique.
Les conditions météorologiques sont très bonnes au-dessus de Hiroshima ; la ville est choisie comme cible.
Au sol, l'alerte aérienne est levée à 7 h 30. La ville a été peu bombardée pendant la guerre et les habitants ont l'habitude de voir les bombardiers américains survoler leur ville pour se rendre plus au nord.
La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima situé au cœur de l'agglomération, à moins de 300 mètres au sud-est
du Pont Aioi, initialement visé car reconnaissable par son plan en « T ».
L'explosion, équivalent à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville ;
75 000 personnes sont tuées sur le coup, dont un tiers de militaires, la ville étant entre autres le siège de la Deuxième armée générale.
Le "champignon" est monté jusqu'à 10 000 mètres, et fut visible à 500 km.
Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent.
Le nombre total de morts reste imprécis ; il est de l'ordre de 250 000.
Sur les 90 000 bâtiments de la ville, 62 000 sont totalement détruits.
Il ne resta aucune trace des habitants situés à moins de 500 mètres du lieu de l'explosion.
Le pont en T et ses environs
L'énergie née de la fission nucléaire se libère de trois façons:
35 % sous forme d'énergie thermique,
50 % emporté par l'onde de choc et le souffle, et
15 % émis sous forme de radiations nucléaires.
Dès le premier millionième de seconde, l'énergie thermique est emportée, dans un flash de lumière blanche éblouissante, par des rayons X qui transforment l'air en une boule de feu - d'environ un kilomètre de rayon et de plusieurs millions
de degrés - planant quelques secondes sur Hiroshima, et par une onde thermique qui se propage à la vitesse
de la lumière, brûlant tout sur son passage.
Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d'impact; dans un rayon de 1 km,
tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres.
Jusqu'à 4 km de l'épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ;
les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures du 3ème degré.
A suivre....