Premières attaques depuis les îles Mariannes
À mesure que les troupes américaines se rapprochaient des côtes japonaises, l US Air Forces put multiplier les raids
et en augmenter l'intensité, d'autant plus que les nouveaux B-29 avaient un rayon d'action de 1 500 miles.
Ces derniers ont de ce fait lâché 90 % des 147 000 tonnes de bombes reçues par le Japon.
Au début de l'année 1944, les escadrilles de B-29 décollaient d'Inde ou de Chine, puis, à partir d'octobre 1944,
des îles Mariannes (dont Tinian, d'où partit l'Enola Gay lors de sa mission sur Hiroshima).
Le premier raid de B-29 sur le territoire du Japon eut lieu le 15 juin.
A la fin du mois d’octobre 1944, le premier aérodrome des îles Mariannes, à Saipan, a reçu le premier wing -112 appareils- du 21ème Bomber Command.
Le 24 novembre 1944 eut lieu le premier raid venant de l'est en direction de Tōkyō, comprenant 88 bombardiers. Seulement 10 % des bombes, larguées à 30 000 pieds (10 000 mètres) d'altitude, atteignirent leur objectif.
La quantité de bombardements augmenta après l'arrivée de Curtis LeMay à la tête du 21e Bomber Command
situé sur les îles Mariannes en janvier 1945.
Les stratèges de l'USAAF estimèrent qu'une attaque incendiaire contre les six plus grandes villes japonaises pourrait endommager près de 40 % des complexes industriels et entrainer la perte de 7,6 millions de mois de travail.
Les estimations prévoyaient également que ces attaques tueraient plus de 500 000 personnes,feraient environ 7,75 millions de sans-abris et entraineraient l'évacuation de 3,5 millions d'habitants.
L'USAAF testa l'efficacité des bombes incendiaires sur des bâtiments de type japonais sur la base d'Eglin en Floride
et sur le « village japonais » au Dugway Proving Ground.
Compte tenu des faibles résultats de la campagne de bombardements de précision ,LeMay décida de commencer
des attaques incendiaires contre les principales villes japonaises au début du mois de mars.
Cela était en accord avec la directive de ciblage de Arnold pour le XXI Bomber Command spécifiant que les attaques
des zones urbaines recevaient la seconde plus grande priorité derrière les usines aéronautiques.
La directive avançait également que les raids incendiaires devaient être menés une fois que les bombes M-69 auraient été testées au combat et que le nombre de B-29 disponibles était suffisant pour lancer une campagne intensive.
Chaque B-29 pouvait emporter 40 grappes de 38 bombes incendiaires chacune, qui pouvaient brûler une superficie d’environ six hectares et demi.
LeMay ne chercha pas l'approbation spécifique de Arnold avant de lancer sa campagne de bombardements incendiaires pour éviter que les commandants de l'USAAF ne soient critiqués si les attaques étaient inefficaces.
Le chef d'état-major de la 20th USAAF, le brigadier-général Lauris Norstad, fut néanmoins averti du changement
de tactiques pour qu'il puisse fournir un soutien.
Pour maximiser l'efficacité des bombardements, LeMay ordonna aux B-29 de voler à seulement 1 500 m d'altitude et
de nuit ; il s'agissait d'un changement significatif par rapport aux tactiques standards qui consistaient à voler de jour
et à haute altitude.
Comme la chasse de nuit du Japon était faible et que la défense anti-aérienne était moins efficace de nuit,
LeMay fit retirer la plupart des canons défensifs des B-29 pour les alléger et leur permettre d'emporter plus de bombes. Ces changements n'étaient pas populaires auprès des équipages qui se sentaient plus en sécurité en volant
à haute altitude à bord d'appareils lourdement armés.
Le premier raid avec des bombes incendiaires eut lieu sur Kōbe le 3 février 1945 et son « succès » encouragea
l' US Air Force à continuer dans cette direction.
B29 avec armement demonte
À mesure que les troupes américaines se rapprochaient des côtes japonaises, l US Air Forces put multiplier les raids
et en augmenter l'intensité, d'autant plus que les nouveaux B-29 avaient un rayon d'action de 1 500 miles.
Ces derniers ont de ce fait lâché 90 % des 147 000 tonnes de bombes reçues par le Japon.
Au début de l'année 1944, les escadrilles de B-29 décollaient d'Inde ou de Chine, puis, à partir d'octobre 1944,
des îles Mariannes (dont Tinian, d'où partit l'Enola Gay lors de sa mission sur Hiroshima).
Le premier raid de B-29 sur le territoire du Japon eut lieu le 15 juin.
A la fin du mois d’octobre 1944, le premier aérodrome des îles Mariannes, à Saipan, a reçu le premier wing -112 appareils- du 21ème Bomber Command.
Le 24 novembre 1944 eut lieu le premier raid venant de l'est en direction de Tōkyō, comprenant 88 bombardiers. Seulement 10 % des bombes, larguées à 30 000 pieds (10 000 mètres) d'altitude, atteignirent leur objectif.
La quantité de bombardements augmenta après l'arrivée de Curtis LeMay à la tête du 21e Bomber Command
situé sur les îles Mariannes en janvier 1945.
Les stratèges de l'USAAF estimèrent qu'une attaque incendiaire contre les six plus grandes villes japonaises pourrait endommager près de 40 % des complexes industriels et entrainer la perte de 7,6 millions de mois de travail.
Les estimations prévoyaient également que ces attaques tueraient plus de 500 000 personnes,feraient environ 7,75 millions de sans-abris et entraineraient l'évacuation de 3,5 millions d'habitants.
L'USAAF testa l'efficacité des bombes incendiaires sur des bâtiments de type japonais sur la base d'Eglin en Floride
et sur le « village japonais » au Dugway Proving Ground.
Compte tenu des faibles résultats de la campagne de bombardements de précision ,LeMay décida de commencer
des attaques incendiaires contre les principales villes japonaises au début du mois de mars.
Cela était en accord avec la directive de ciblage de Arnold pour le XXI Bomber Command spécifiant que les attaques
des zones urbaines recevaient la seconde plus grande priorité derrière les usines aéronautiques.
La directive avançait également que les raids incendiaires devaient être menés une fois que les bombes M-69 auraient été testées au combat et que le nombre de B-29 disponibles était suffisant pour lancer une campagne intensive.
Chaque B-29 pouvait emporter 40 grappes de 38 bombes incendiaires chacune, qui pouvaient brûler une superficie d’environ six hectares et demi.
LeMay ne chercha pas l'approbation spécifique de Arnold avant de lancer sa campagne de bombardements incendiaires pour éviter que les commandants de l'USAAF ne soient critiqués si les attaques étaient inefficaces.
Le chef d'état-major de la 20th USAAF, le brigadier-général Lauris Norstad, fut néanmoins averti du changement
de tactiques pour qu'il puisse fournir un soutien.
Pour maximiser l'efficacité des bombardements, LeMay ordonna aux B-29 de voler à seulement 1 500 m d'altitude et
de nuit ; il s'agissait d'un changement significatif par rapport aux tactiques standards qui consistaient à voler de jour
et à haute altitude.
Comme la chasse de nuit du Japon était faible et que la défense anti-aérienne était moins efficace de nuit,
LeMay fit retirer la plupart des canons défensifs des B-29 pour les alléger et leur permettre d'emporter plus de bombes. Ces changements n'étaient pas populaires auprès des équipages qui se sentaient plus en sécurité en volant
à haute altitude à bord d'appareils lourdement armés.
Le premier raid avec des bombes incendiaires eut lieu sur Kōbe le 3 février 1945 et son « succès » encouragea
l' US Air Force à continuer dans cette direction.
B29 avec armement demonte