Dio Richelieu à Dakar 1941-1942 : Partie-2 (Trumpeter 1/350°) par LA VEILLE

Oups, je raccroche au sujet un peu tard.
Attention au terme "plancher" : en construction navale cela ne signifie pas qu'il s'agit de planche ou de bois.
On parle ainsi des planchers des chambres de manutention dans une tourelle, ou du plancher (= plateforme en tôle striée) des rues de chauffe, devant les chaudières.
On ne mettrait surtout pas de plancher en bois dans une tourelle ou une soute à munition : les risques en cas d'incendie seraient bien trop grands, sans compter les éclats de bois mortels en cas de coup dans ces espaces ou d'explosion.
Hasard ou coïncidence, je viens de lire "Castles Of Steel" (histoire de l'affrontement naval anglo-allemand 1914-1918) , et dans le chapitre sur Coronel et les Falklands il est rapporté qu'en prévision des combats les planchers en bois étaient parfois démontés à l'avance.

Le plancher en bois, qui coûtait cher, pesait son poids sans ajouter de protection et demandait de l'entretien, n'était adopté que pour deux raisons : rendre le pont humide moins glissant et/ou apporter un peu d'isolation thermique pour le service dans les zones chaudes.
Après guerre, avec l'apparition des revêtement antidérapant, le plancher traditionnel a progressivement disparu.
Dans le devis de poids du De Grasse (devis original de 1935) il est précisé qu'on ne recouvrira de plancher que la partie arrière pour économiser du poids et conserver de la stabilité.

Je suis convaincu que la liste trouvée par Pierre indique qu'il y avait un "plancher en tôle striée", donc un sol en tôle.

_Bruno