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descriptionLes cuirasses italiens explosent aussi... EmptyLes cuirasses italiens explosent aussi...

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Le Leonardo da Vinci
 
 
Le Leonardo da Vinci est mis sur cale aux chantiers navals Odero de Gênes le 18 juillet 1910 lancé le 14 octobre 1911
et admis au service actif le 17 mai 1914.
 
Basé d'abord à La Spezia, il fût basé à l'entrée en guerre le 24 mars 1915 dans le port de Tarente mais ne connu qu'une carrière
fort brève.
 
 
 
 
Les cuirasses italiens explosent aussi... A_leon10
 
 
 
 
Dans la nuit du 2 août 1916, une violente explosion secoua le port de Tarente.
Les projecteurs balayèrent le port craignant une attaque ennemie mais dans les faisceaux des projecteurs on ne vit qu'une chose,
le cuirassé Leonardo da Vinci secoué par une série d'explosions, dévoré par les flammes et la fumée.
C'est la soute à munitions de 305mm avant qui avait explosé provoquant le chavirage du navire qui provoqua la mort de 249 marins italiens. Une attaque extérieure fût rapidement exclue, les italiens privilégièrent un sabotage d'agents autrichiens.
Deux personnes furent arrêtés et condamnés, l'un à la peine de mort (commuée en prison à vie) et l'autre à la prison à vie.
 
La question du relevage de l'épave se posa immédiatement tant pour des raisons économiques
(l'Italie n'avait guère les moyens de se priver du plus récent de ses cuirassés) que des raisons de prestige national.
A l'époque, leur expérience était encore limitée et les experts venus de Grande Bretagne et des Etats Unis
déclarèrent que le sauvetage du Leonardo da Vinci était tout simplement impossible.
 
  
 
Il était cependant nécessaire de faire quelque chose, on pouvait pas laisser un navire au milieu du port
surtout avec des munitions à bord à la merci d'une collision.
Les italiens ignorant les conclusions des experts anglo-saxons étaient décidés à relever le navire.
Les projets se succédèrent tous brillant sur le papier mais impossible à réaliser.
 
C'est le général Ferrati qui eut l'idée d'utiliser de l'air comprimée pour «soulever le navire» et faciliter sa récupération et ses réparations.
Il fallait faire vite car le fond de la rade de Tarente était très mou et le navire s'enfonça peu à peu dans la vase.
Ferrati et son adjoint, le major Gianelli construisirent une maquette extrêmement détaillée pour tester leurs hypothèses.
Les travaux commencèrent enfin au printemps 1917.
 
Dans des conditions de travail très difficiles avec une visibilité proche de zéro, les plongeurs récupérèrent les munitions
à savoir les 1000 obus de 305mm et les 3000 obus de 120mm, des torpilles et les gargousses emprisonnés dans les flancs du cuirassé. Maculés d'eau et de pétrole, les obus purent ainsi être préservés et reprendre du service.
 
Un cable électrique sous marin fût tendu pour éclairer l'épave et faciliter les travaux.
Les plongeurs purent également colmatés les brèches et les diverses ouvertures sans pour autant être plongés dans un noir absolu.
Ce travail n'érait bien sur pas sans danger et un plongeur fût tué. Une fois la coque entièrement étanche,
l'air comprimée fût injectée chassant l'eau et faisant remonter le navire comme un bouchon.
La coque effleurant bientôt à la surface et les ouvriers purent ouvrirent des accès aux soutes à charbon pour alléger encore le navire.
 
 
Debut des operations en 1919
 
Les cuirasses italiens explosent aussi... A_leon12
 
 
 
Le plus dur restait à faire notament relever le navire. Pour faciliter cette opétation, une partie des cheminées
et des superstructures furent découpées. Le reste fût soigneusement scellés pour éviter les accidents lors de la délicate opération
de relevage.
 
Le Major Gianelli désormais responsable des opérations utilisa 8 pontons capable chacun de lever 350 tonnes
et les opérations de levage eurent lieu le 17 septembre 1919 près de trois ans après l'explosion et la coque fût transferé la quille
en haut dans un bassin où elle fût soigneusement harnachée pendant que l'eau restant était évacuée.
 
 
 
 
Les cuirasses italiens explosent aussi... A_leon17
 
 
 
 
Les italiens cherchèrent ensuite à redresser la coque ce qui fût fait en janvier 1921.
 
Les cuirasses italiens explosent aussi... A_leon19




Les ouvriers italiens pouvaient être fiers de leur travail et étaient sans doute persuadés que le Leoanrdo Da Vinci
allaient être réparés et remis en service sous le pavillon tricolore de la Regia Marina.
Malheureusement, l'Italie frappée à cette époque par la crise économique ne pouvait se permettre un tel luxe et en mars 1923,
le Leonardo da Vinci fût désarmé, vendu à la démolition et démantelé.
Tout n'était cependant pas perdu car les techniques utilisées par les italiens allaient faire école pour relever les épaves
de la Hochseeflot dans la rade de Scapa Flow et que les italiens allaient devenir les maitres en matière d'opérations de renflouage
de navires.
 
 
source
http://forummarine.forumactif.com

descriptionLes cuirasses italiens explosent aussi... EmptyRe: Les cuirasses italiens explosent aussi...

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Caractéristiques Techniques

Déplacement :

standard 23087 tonnes
pleine charge 24677 tonnes

Dimensions : longueur (hors tout) 176m (entre perpendiculaires) 168.9m largeur : 28m tirant d'eau : 9.4m

Propulsion : 4 groupes de turbines à engrenages Parson alimentées par 20 chaudières Blenchyden (8 charbon et 12 mixtes).
La puissance propulsive est de 32300 pour le Leonardo da Vinci entrainant 4 hélices.

Performances : vitesse maximale 21.6 noeuds
Distance franchissable : 4800 miles nautiques à 10 noeuds 1000 miles nautiques à 22 noeuds.

Protection : ceinture blindée 254mm pont blindé 111mm tourelles 254mm casemates 127mm tour de commandement 279mm.


Armement :

13 canons de 305mm (12 pouces) modèle 1909 répartis en trois tourelles triples (tourelle avant, tourelle centrale et tourelle arrière)
et deux tourelles doubles (une tourelle à l'avant et une tourelle à l'arrière).
Les canons furent fondus à Pozzuoli près de Naples chez une branche italienne d'Armstrong.
Ce canon de 46 calibres tire des obus de 452kg à une distance maximale de 24000m à raison de 2 coups par minute.

La tourelle double pèse 508 tonnes en ordre de combat et la tourelle triple pèse elle 681 tonnes.
Elle permet aux pièces de 12 pouces de pointer en site de -5° à +20° et en azimut sur 150° (tourelle A et X)
et sur 155° (tourelle B et Y) alors que la tourelle Q centrale peut pointer en azimut sur 360°.

Chaque canon dispose en théorie de 100 obus de 12 pouces soit un total de 1300 obus mais à l'usage,
le nombre fût réduit à 70 soit un total de 910 obus de 305mm.



Les cuirasses italiens explosent aussi... A_leon20



-18 canons de 120mm (4.7 pouces) modèle 1909 en 18 casemates simples latéraux.

-14 canons de 76mm.

-3 tubes lance-torpilles de 450mm



Equipage : 1232 à 1235 officiers et marins


descriptionLes cuirasses italiens explosent aussi... EmptyRe: Les cuirasses italiens explosent aussi...

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Bien le bonjour

encore un recit bien interressant

merci

_________________
/>
LE BON DIAMETTRE POUR LE PASSAGE DE LA GODILLE ( ENGOUJURE ) 
DANS LE TABLEAU ARRIERE  C'EST LE DIAMETTRE D'UNE BOUTEILLE DE VIN 
( 75 mm )

descriptionLes cuirasses italiens explosent aussi... EmptyRe: Les cuirasses italiens explosent aussi...

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Démat

Toujours aussi intéressant Merci! sunny 

_________________
Les cuirasses italiens explosent aussi... Captur15

descriptionLes cuirasses italiens explosent aussi... EmptyRe: Les cuirasses italiens explosent aussi...

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Le BENEDETTO BRIN
 
 
A la déclaration de guerre, le cuirassé Benedetto Brin portant la marque du CA Rubin de Cervin est affecté à la 6ème division
de la 2ème escadre commandée par le VA Presbitero (avec pour chef d’état-major le CA Cutinelli).
 
 
 
 
 
Les cuirasses italiens explosent aussi... A_bene10
 
 
 
 
 
Le 27 septembre 1915, le cuirassé, toujours à la 2ème escadre, est détruit dans le port de Brindisi par une explosion
que l’on attribue à des agents ennemis :
des saboteurs opérant pour le compte de l’Autriche réussissent à placer une bombe dans les soutes du navire au mouillage ;
des secours rapidement organisés, et auxquels contribuent les marins français avec une grande bravoure, ne peuvent empêcher
la destruction du bâtiment, où périssent le CA Rubin de Cervin, commandant de division, 22 officiers et près de 400 hommes,
soit 421 victimes au total.
 
 
 
Explosion sur le Benedetto Brin
 
Les cuirasses italiens explosent aussi... A_bene12
 
 
 
 
L’opinion publique est profondément affectée par cette perte, et une campagne de presse amène la démission des amiraux Viale,
ministre de la Marine, et di Revel, chef d’état-major général.
C’est le point de départ de nombreuses mutations dans le haut commandement maritime :
le VA Corsi, qui venait de commander la 1ère escadre prend le ministère, l’amiral di Revel devient préfet maritime de Venise
et commandant en chef des forces navales opérant en Haute-Adriatique ; le CA Millo est remplacé à la tête de la division d’exploration
par le CA Patris, à qui le CA Bellini succède peu après.
 
 
 
Le navire coule droit au mouillage
 
Les cuirasses italiens explosent aussi... A_bene11
 
 
 
 
Caracteristiques Techniques
 
Cuirassé de 13 400 t lancé en 1901, 134 x 23,80 m. TE 8,50 m.
2 machines de 19 000 cv, chaudières françaises multitubulaires, 20,5 nds à tirage forcé, 18 nds au tirage ordinaire.
Rayon d’action : 5 000 milles à 10 nds.

Protection :

Ceinture en acier au nickel cémenté sur presque toute la longueur du navire ; cette ceinture, qui a 150 mm d’épaisseur
au centre et 50 mm aux extrémités, descend à 1,10 m sous l’eau et s’élève à 1,70 m au-dessus. Double-fond central.
Traverses de 200 mm formant coffre blindé
Flottaison cellulaire, cofferdam continu. Blockhaus : 152 mm
Pont de 80 à 40 mm d’épaisseur
Toutes les tourelles : 200 mm au fixe et 152 mm au mobile. Postes à canon : 152 mm devant et 80 mm derrière.

 
 
 
 Les cuirasses italiens explosent aussi... A12
 
 
 
 
Armement :

4 canons de 305mm, deux à deux dans des tourelles d’extrémité fermées
4 canons de 203mm dans des redoutes en abord
12 canons de 152mm dans une redoute centrale cuirassée à 150 mm, quatre tirant dans l’axe en encorbellement
13 canons de 76mm, quatre dans les logements extrêmes, deux sous chaque château, cinq de chaque bord au centre, et deux dans la batterie avant
8 canons de 57mm, quatre par passerelle supérieure
4 TLT, dont deux sous-marins

 
Sources :
Flottes de combat 1917, du commandant de Balincourt, Augustin Chalamel 1917
La guerre navale dans l’adriatique, du CV A. Thomazi, Payot 1927
Histoire maritime de la Première Guerre Mondiale, de Paul Chack et Jean-Jacques Antier, France Empire 1992

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