Le camouflage Dazzle, aussi connu sous le nom de Razzle Dazzle aux États-Unis (Dazzle signifiant « embrouiller » en anglais)
et sous celui de camouflage disruptif, était une technique de camouflage destinée à protéger un navire des tirs d'artillerie
et de torpilles, en empêchant l'adversaire d'estimer avec précision sa position et son cap.
Attribué à l'artiste Norman Wilkinson, ce camouflage repose sur un motif complexe formé d'un enchevêtrement
de lignes irrégulières et de couleurs très contrastées, afin de briser la silhouette du navire.
Très utilisé à la fin de la Première Guerre mondiale et avec moins de succès pendant la Deuxième Guerre mondiale,
il devint rapidement obsolète à cause des progrès réalisés dans la télémétrie et de l'avènement d'une nouvelle technique
de détection : le radar.
L'objectif de ce camouflage n'est pas de dissimuler le navire, mais d'empêcher l'adversaire d'identifier avec précision
le type de navire, ses dimensions, sa vitesse et son cap.
Son efficacité repose sur l'illusion d'optique créée par des motifs entrecroisés, qui perturbent la vision d'un observateur
utilisant un télémètre mécanique (outil utilisé par l'artillerie navale pour évaluer la distance de tir).
En pratique, un observateur serait incapable de déterminer s'il voit la proue ou la poupe, et il lui serait tout autant difficile
de dire si le navire se rapproche ou s'éloigne.
Les appareils de visée de l'époque étaient des instruments d'optique basés sur le principe de coïncidence.
L'observateur devait régler l'appareil de façon à ce que les deux facettes de l'image projetée dans l'oculaire par un jeu
de miroirs se rejoignent parfaitement, afin de donner une seule image du navire ennemi.
Une réglette donnait alors la distance séparant le navire de l'observateur.
Les motifs Razzle Dazzle avaient pour but de perturber la vue de l'observateur au moyen d'une illusion d'optique,
et de l'empêcher de reconstituer une image cohérente dans l'appareil :
même lorsque les deux facettes étaient correctement alignées, l'enchevêtrement de lignes brisées du camouflage donnait
l'impression que l'image finale était mal reconstituée.
Ce subterfuge se montrait surtout efficace pour contrer la menace des sous-marins,leurs périscopes étant équipés
d'organes de visée similaires à ces appareils. De surcroît,certains camouflages représentaient une fausse vague à la proue,
afin de rendre plus difficile l'estimation de la vitesse.
HMS Argus
et sous celui de camouflage disruptif, était une technique de camouflage destinée à protéger un navire des tirs d'artillerie
et de torpilles, en empêchant l'adversaire d'estimer avec précision sa position et son cap.
Attribué à l'artiste Norman Wilkinson, ce camouflage repose sur un motif complexe formé d'un enchevêtrement
de lignes irrégulières et de couleurs très contrastées, afin de briser la silhouette du navire.
Très utilisé à la fin de la Première Guerre mondiale et avec moins de succès pendant la Deuxième Guerre mondiale,
il devint rapidement obsolète à cause des progrès réalisés dans la télémétrie et de l'avènement d'une nouvelle technique
de détection : le radar.
L'objectif de ce camouflage n'est pas de dissimuler le navire, mais d'empêcher l'adversaire d'identifier avec précision
le type de navire, ses dimensions, sa vitesse et son cap.
Son efficacité repose sur l'illusion d'optique créée par des motifs entrecroisés, qui perturbent la vision d'un observateur
utilisant un télémètre mécanique (outil utilisé par l'artillerie navale pour évaluer la distance de tir).
En pratique, un observateur serait incapable de déterminer s'il voit la proue ou la poupe, et il lui serait tout autant difficile
de dire si le navire se rapproche ou s'éloigne.
Les appareils de visée de l'époque étaient des instruments d'optique basés sur le principe de coïncidence.
L'observateur devait régler l'appareil de façon à ce que les deux facettes de l'image projetée dans l'oculaire par un jeu
de miroirs se rejoignent parfaitement, afin de donner une seule image du navire ennemi.
Une réglette donnait alors la distance séparant le navire de l'observateur.
Les motifs Razzle Dazzle avaient pour but de perturber la vue de l'observateur au moyen d'une illusion d'optique,
et de l'empêcher de reconstituer une image cohérente dans l'appareil :
même lorsque les deux facettes étaient correctement alignées, l'enchevêtrement de lignes brisées du camouflage donnait
l'impression que l'image finale était mal reconstituée.
Ce subterfuge se montrait surtout efficace pour contrer la menace des sous-marins,leurs périscopes étant équipés
d'organes de visée similaires à ces appareils. De surcroît,certains camouflages représentaient une fausse vague à la proue,
afin de rendre plus difficile l'estimation de la vitesse.
HMS Argus