Le SS Rex est un paquebot transatlantique italien, de la compagnie Italian Line (Italia Flotte Riunite).
Le Rex est conçu pour rapporter à l’Italie le Ruban bleu, alors détenu par la compagnie allemande
Norddeutscher Lloyd grâce à ses deux paquebots Bremen et Europa.
Commandée par la Generale Italiana Navigazione (NGI) au chantier naval de Sestri Ponente à Gênes
(Cantieri Navali di Sestri Ponente, appartenant à Ansaldo), la construction dure un an, entre janvier 1930 et 1931.
Le Rex est caractérisé par les cheminées typiques rouges et vertes, selon l'habitude de la marine italienne
dans les années 1930. Son appareil propulsif se compose de quatre groupes de turbines à vapeur d’un total
de 136 000 chevaux qui entraînent quatre hélices d'environ 5 mètres de diamètre.
La puissance prévue de 120 000 CV est finalement portée à 136 000 CV durant l’avancement de la construction.
Le Rex doit non seulement démontrer l'efficacité de l'Italie fasciste, mais aussi la qualité de son industrie navale,
et n'ont été épargnés ni les hommes ni les moyens ; l'ensemble du projet a été révisé à plusieurs reprises.
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III baptise et lance le paquebot le 1er août 1931.
En 1932 Mussolini ordonne la fusion de trois compagnies de navigation italienne — Cosulich, Lloyd Sabaudo et
Navigazione Generale Italiana — et le navire navigue dès lors pour la nouvelle Flotta Riunite Italia (Italian Line).
Le Rex effectue son voyage inaugural le 27 septembre 1932, de Gênes à New York.
Il rencontre pendant ce premier voyage un problème de machine vers le détroit de Gibraltar, l’obligeant à une escale de trois jours
pour effectuer des réparations. Une partie des passagers quitte le navire, préférant rejoindre l’Allemagne et
continuer leur voyage sur l’Europa ;en arrivant à New York ils trouveront le Rex déjà à quai.
Le navire continue son voyage en ayant de sérieux problèmes au niveau de sa propulsion, qui nécessite de nouveaux travaux
dès l'arrivée à New York. Ce navire, lancé dix ans après l'arrivée de Mussolini au pouvoir est, selon le ministre des transports,
l'occasion de défendre « la discipline, la technique et l'esprit d'entreprise de l'Italie nouvelle.»
C'est ce désir de symbolisme qui le fait partir plus tôt que prévu et entraîne les problèmes mécaniques qui l'immobilisent
un temps dans le port de Gibraltar.
Pour faire face à la concurrence des grandes compagnies de navigation, l’Italian Line mène une campagne de publicité
enthousiaste pour vanter ses deux plus gros paquebots, le Rex et le Conte di Savoia.
Les deux navires sont surnommés « La Riviera flottante ».
Pour exploiter ce thème, du sable est répandu dans les piscines en plein air, qui sont entourées de parasols multicolores
accentuant la comparaison avec une plage.
La compagnie mise sur les particularités des paquebots italiens qui contrastent avec leurs concurrents allemands
et britanniques. Ils empruntent en effet une route plus au sud, offrant donc des températures plus agréables à leur passagers.
Ceci permet au Rex de comporter trois piscines.
Les deux navires sont décorés dans un style classique tandis que la norme de l'époque était le style Art déco
ou le style « paquebot » inauguré par la French Line (Compagnie générale transatlantique) sur l’Île de France en 1927.
La conception des navires italiens suit la tendance amorcée en l'Allemagne sur le Bremen et l’Europa,
avec une coque longue peu arquée surmontée de deux cheminées, mais avec toujours l'arrière en forme de "cul de poule"
comme sur les paquebots l’Olympic et l’Aquitania.
Le Rex est conçu pour rapporter à l’Italie le Ruban bleu, alors détenu par la compagnie allemande
Norddeutscher Lloyd grâce à ses deux paquebots Bremen et Europa.
Commandée par la Generale Italiana Navigazione (NGI) au chantier naval de Sestri Ponente à Gênes
(Cantieri Navali di Sestri Ponente, appartenant à Ansaldo), la construction dure un an, entre janvier 1930 et 1931.
Le Rex est caractérisé par les cheminées typiques rouges et vertes, selon l'habitude de la marine italienne
dans les années 1930. Son appareil propulsif se compose de quatre groupes de turbines à vapeur d’un total
de 136 000 chevaux qui entraînent quatre hélices d'environ 5 mètres de diamètre.
La puissance prévue de 120 000 CV est finalement portée à 136 000 CV durant l’avancement de la construction.
Le Rex doit non seulement démontrer l'efficacité de l'Italie fasciste, mais aussi la qualité de son industrie navale,
et n'ont été épargnés ni les hommes ni les moyens ; l'ensemble du projet a été révisé à plusieurs reprises.
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III baptise et lance le paquebot le 1er août 1931.
En 1932 Mussolini ordonne la fusion de trois compagnies de navigation italienne — Cosulich, Lloyd Sabaudo et
Navigazione Generale Italiana — et le navire navigue dès lors pour la nouvelle Flotta Riunite Italia (Italian Line).
Le Rex effectue son voyage inaugural le 27 septembre 1932, de Gênes à New York.
Il rencontre pendant ce premier voyage un problème de machine vers le détroit de Gibraltar, l’obligeant à une escale de trois jours
pour effectuer des réparations. Une partie des passagers quitte le navire, préférant rejoindre l’Allemagne et
continuer leur voyage sur l’Europa ;en arrivant à New York ils trouveront le Rex déjà à quai.
Le navire continue son voyage en ayant de sérieux problèmes au niveau de sa propulsion, qui nécessite de nouveaux travaux
dès l'arrivée à New York. Ce navire, lancé dix ans après l'arrivée de Mussolini au pouvoir est, selon le ministre des transports,
l'occasion de défendre « la discipline, la technique et l'esprit d'entreprise de l'Italie nouvelle.»
C'est ce désir de symbolisme qui le fait partir plus tôt que prévu et entraîne les problèmes mécaniques qui l'immobilisent
un temps dans le port de Gibraltar.
Pour faire face à la concurrence des grandes compagnies de navigation, l’Italian Line mène une campagne de publicité
enthousiaste pour vanter ses deux plus gros paquebots, le Rex et le Conte di Savoia.
Les deux navires sont surnommés « La Riviera flottante ».
Pour exploiter ce thème, du sable est répandu dans les piscines en plein air, qui sont entourées de parasols multicolores
accentuant la comparaison avec une plage.
La compagnie mise sur les particularités des paquebots italiens qui contrastent avec leurs concurrents allemands
et britanniques. Ils empruntent en effet une route plus au sud, offrant donc des températures plus agréables à leur passagers.
Ceci permet au Rex de comporter trois piscines.
Les deux navires sont décorés dans un style classique tandis que la norme de l'époque était le style Art déco
ou le style « paquebot » inauguré par la French Line (Compagnie générale transatlantique) sur l’Île de France en 1927.
La conception des navires italiens suit la tendance amorcée en l'Allemagne sur le Bremen et l’Europa,
avec une coque longue peu arquée surmontée de deux cheminées, mais avec toujours l'arrière en forme de "cul de poule"
comme sur les paquebots l’Olympic et l’Aquitania.