Bonjour à tous
Info Le Marin
Tir raté d'un missile M51 : la Marine déploie un important dispositif de recherche au large du Finistère
Le bâtiment de soutien "Argonaute" fait partie des moyens utilisés pour tenter de retrouver les débris du missile M51, après le tir raté de dimanche. (Photo Marine nationale)
La Marine nationale renforçait lundi son dispositif pour tenter de récupérer les débris du missile balistique M51, après l'échec du tir enregistré dimanche au large du Finistère à partir du sous-marin Le Vigilant. La zone de recherches se situe aux abords de la pointe de Penmarc'h.
Les moyens en cours de déploiement comprennent un bâtiment hydrographique, un remorqueur de sonar, un chasseur de mines et le navire Jif Explorer, affrété par la Direction générale de l'armement, qui dispose d'un Rov et d'un sonar. Le bâtiment de soutien Argonaute doit également se rendre sur zone avec une équipe de la Cellule plongée humaine et intervention sous la mer (Cephismer) et le Rov Ulisse. Celui-ci a notamment servi aux recherches de l'épave d'un Boeing égyptien au large de Charm El Cheikh en 2004.
Le préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral d'escadre Labonne, a pris un arrêté délimitant la zone de recherches. Il interdit dans cette zone le stationnement et le mouillage des navires, ainsi que toute activité de pêche, jusqu'au 12 mai. Dès dimanche, le préfet maritime a pris contact avec les comités locaux des pêches pour leur faire part de la mesure.
"La zone de recherches comprend des fonds de 150 mètres de profondeur moyenne, en deçà de la ligne des 200 mètres, précise le capitaine de corvette Lionel Delort, porte-parole de la préfecture maritime de l'Atlantique. Il s'agit uniquement de recherches sous-marines, Les premières recherches aériennes ont permis de s'assurer que rien ne flotte en surface."
Parallèlement aux recherches en mer, les enquêteurs doivent en particulier dépouiller les paramètres enregistrés lors du tir et de la destruction du missile, moins d'une minute après. Selon des sources proches du dossier, les résultats de l'enquête qui réunit toutes les parties concernées (Direction générale de l'armement, industriels, Marine...) ne devraient pas être rendus publics, ce qui touche à la dissuasion nucléaire étant classé "secret défense".
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"Le monde appartient à ceux qui ont des ouvriers qui se lèvent tôt"
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Le bâtiment de soutien "Argonaute" fait partie des moyens utilisés pour tenter de retrouver les débris du missile M51, après le tir raté de dimanche. (Photo Marine nationale)
La Marine nationale renforçait lundi son dispositif pour tenter de récupérer les débris du missile balistique M51, après l'échec du tir enregistré dimanche au large du Finistère à partir du sous-marin Le Vigilant. La zone de recherches se situe aux abords de la pointe de Penmarc'h.
Les moyens en cours de déploiement comprennent un bâtiment hydrographique, un remorqueur de sonar, un chasseur de mines et le navire Jif Explorer, affrété par la Direction générale de l'armement, qui dispose d'un Rov et d'un sonar. Le bâtiment de soutien Argonaute doit également se rendre sur zone avec une équipe de la Cellule plongée humaine et intervention sous la mer (Cephismer) et le Rov Ulisse. Celui-ci a notamment servi aux recherches de l'épave d'un Boeing égyptien au large de Charm El Cheikh en 2004.
Le préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral d'escadre Labonne, a pris un arrêté délimitant la zone de recherches. Il interdit dans cette zone le stationnement et le mouillage des navires, ainsi que toute activité de pêche, jusqu'au 12 mai. Dès dimanche, le préfet maritime a pris contact avec les comités locaux des pêches pour leur faire part de la mesure.
"La zone de recherches comprend des fonds de 150 mètres de profondeur moyenne, en deçà de la ligne des 200 mètres, précise le capitaine de corvette Lionel Delort, porte-parole de la préfecture maritime de l'Atlantique. Il s'agit uniquement de recherches sous-marines, Les premières recherches aériennes ont permis de s'assurer que rien ne flotte en surface."
Parallèlement aux recherches en mer, les enquêteurs doivent en particulier dépouiller les paramètres enregistrés lors du tir et de la destruction du missile, moins d'une minute après. Selon des sources proches du dossier, les résultats de l'enquête qui réunit toutes les parties concernées (Direction générale de l'armement, industriels, Marine...) ne devraient pas être rendus publics, ce qui touche à la dissuasion nucléaire étant classé "secret défense".
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