chers amis et amies de La Royale , bien le bonjour.
voici quelques lignes imparfaites afin de vous exprimer ma joie , ma peine , mon espoir , ma crainte , ma motivation résiduelle ainsi que mon enthousiasme instable.
depuis plus de quinze ans , je sollicite , je rassemble , j'intérroge , j'interpelle , je soulève le débat , et j'invite au partage d'idées sur un thème très précis :
Les Ateliers et Chantiers La Rochelle-Pallice.
c'est un sujet qui a le mérite de mettre en avant un des fleurons de l'industrie navale française mais qui , par son histoire , suscite un débat houleux et parfois marginalisé.
alors agé de 20 ans tout juste , j'entamais une démarche que nombre d'entre nous ont tenté avec plus ou moins de réussite :
une demande de Copies d'archives ciblée sur les plans de construction.
une chose qui semblait impossible ou même dévalorisée il y a quelques années compte tenu d'un certain rapport entre architectes et modélistes débutants , il y eut fort heureusement des pionniers en la matière qui ont réussi à se faire comprendre et à mettre en avant l'intérêt de lever les barrières administratives concernant les reproductions miniatures.
le thème des ACRP est un exemple assez exceptionnel dans le sens ou l'accès à la documentation a offert deux tentatives commerciales avec deux portées différentes au niveau du public.
pour ne citer qu'un modèle très répandu , le fameux Marignan , modèle incontournable par le nombre de maquettes produites qu'il serait aisé de comparer , dans un autre registre , à la Ferrari F40 Bburago qui ne souffre pas de manque sur le marché malgré son age et sa qualité relative.
mais qu'en est-il du non moins célèbre Baron Gourgaud , reproduit par l'Atelier du Modéliste avec un courage remarquable malgré l'absence de transmission des documents originaux que rappelle très justement Mr gilbert Tonucci dans l'article de présentation du modèle ( revue RC marine 1995 ) ?
un modèle qui aura eu un succès bien moindre qu'un banal chalutier malgré sa popularité régionale.
quinze ans après ma première demande sans doute jetée au panier , tout est différent , c'est devenu un combat.
personne n'ignore les difficultés rencontrées lors de cette démarche , surtout lorsque l'on s'approche du côté commercial et du potentiel que d'autres n'on pas su ou pas voulu exploiter.
nul ne saurait ignorer qu'aujourd'hui encore , que de multiples atouts régionaux , s'ils sont développés de manière intelligente et logique , peuvent apporter un regain d'intérêt tant au niveau touristique que créatif.
avec le temps , on apprend de ses échecs , et on affute sa plume mais on est toujours confronté à la volonté des ses interlocuteurs.
pour ma part , j'ai oeuvré dans ce sens pour un seul navire construit par les chantiers ACRP , le Bac ILE D'AIX qui attend ,péniblement dans le port de commerce de Rochefort s/mer , peut-être une fin qu'il n'a pas mérité.
malgré toutes ces années de recherche et de désillusion et d'incompréhension , j'entrevoie enfin le bout du tunnel mais je ne crie pas encore victoire.
je vais les citer afin que vous vous rendiez compte du travail à accomplir :
Baron Gourgaud
Ile d'aix
Roi de rome
L'ilienne
Maréchal de Thoiras
Eugène Fromentin
Gabriel Chobelet
Gustave Perreau
Amiral Duperre
Samuel Champlain
Saintongeais
L'aunisien
Patrie
Aiglon
ils sont au nombre de 14.
14 navires de la flotte charentaise qui feraient une bien belle collection de maquettes si le temps n'était compté.
je laisse volontairement sur le côté les deux derniers navires construits parce que les personnes concernées ont le mérite et le courage de la compréhension et du dialogue ouvert , ils savent transmettre la passion de la construction et offrent la possibilité aux passionnés de participer à cette vision de la relation architectes/modélistes.
il est assez difficile d'exprimer cela autrement , c'est un remerciement sincère à Véolia transport et un grand bravo à Mr Allonneau.
il reste néamoins ces navires oubliés ou laissés à l'abandon qui soulève une intérrogation commerciale :
pourquoi trouve-t'on encore aujourd'hui des jouets de plage reprenant la forme des bacs de l'ile de ré et que rien ne soit fait pour créer une véritable flotte miniature tatouée "ACRP Charente-maritime" ?
est-ce la crainte de voir renaitre une souffrance des anciens salariés d'un fleuron disparu ou bien au contraire la peur de leur rendre un hommage pour le travail accompli et offrant une gamme de maquettes à construire retraçant leur histoire ?
selon un calcul simple , il me faut 15 ans pour un navire : 15 X 14 ?
est-ce que quelqu'un pourra reprendre le flambeau après moi ?
savez-vous pourquoi on cache ce genre de modèle ?
sans doute pour éviter de construire des ponts ...
_________________
Donneur d'idées , Soutien moral aux gens Bons . la politique de l'autruche donne mal aux fesses !
voici quelques lignes imparfaites afin de vous exprimer ma joie , ma peine , mon espoir , ma crainte , ma motivation résiduelle ainsi que mon enthousiasme instable.
depuis plus de quinze ans , je sollicite , je rassemble , j'intérroge , j'interpelle , je soulève le débat , et j'invite au partage d'idées sur un thème très précis :
Les Ateliers et Chantiers La Rochelle-Pallice.
c'est un sujet qui a le mérite de mettre en avant un des fleurons de l'industrie navale française mais qui , par son histoire , suscite un débat houleux et parfois marginalisé.
alors agé de 20 ans tout juste , j'entamais une démarche que nombre d'entre nous ont tenté avec plus ou moins de réussite :
une demande de Copies d'archives ciblée sur les plans de construction.
une chose qui semblait impossible ou même dévalorisée il y a quelques années compte tenu d'un certain rapport entre architectes et modélistes débutants , il y eut fort heureusement des pionniers en la matière qui ont réussi à se faire comprendre et à mettre en avant l'intérêt de lever les barrières administratives concernant les reproductions miniatures.
le thème des ACRP est un exemple assez exceptionnel dans le sens ou l'accès à la documentation a offert deux tentatives commerciales avec deux portées différentes au niveau du public.
pour ne citer qu'un modèle très répandu , le fameux Marignan , modèle incontournable par le nombre de maquettes produites qu'il serait aisé de comparer , dans un autre registre , à la Ferrari F40 Bburago qui ne souffre pas de manque sur le marché malgré son age et sa qualité relative.
mais qu'en est-il du non moins célèbre Baron Gourgaud , reproduit par l'Atelier du Modéliste avec un courage remarquable malgré l'absence de transmission des documents originaux que rappelle très justement Mr gilbert Tonucci dans l'article de présentation du modèle ( revue RC marine 1995 ) ?
un modèle qui aura eu un succès bien moindre qu'un banal chalutier malgré sa popularité régionale.
quinze ans après ma première demande sans doute jetée au panier , tout est différent , c'est devenu un combat.
personne n'ignore les difficultés rencontrées lors de cette démarche , surtout lorsque l'on s'approche du côté commercial et du potentiel que d'autres n'on pas su ou pas voulu exploiter.
nul ne saurait ignorer qu'aujourd'hui encore , que de multiples atouts régionaux , s'ils sont développés de manière intelligente et logique , peuvent apporter un regain d'intérêt tant au niveau touristique que créatif.
avec le temps , on apprend de ses échecs , et on affute sa plume mais on est toujours confronté à la volonté des ses interlocuteurs.
pour ma part , j'ai oeuvré dans ce sens pour un seul navire construit par les chantiers ACRP , le Bac ILE D'AIX qui attend ,péniblement dans le port de commerce de Rochefort s/mer , peut-être une fin qu'il n'a pas mérité.
malgré toutes ces années de recherche et de désillusion et d'incompréhension , j'entrevoie enfin le bout du tunnel mais je ne crie pas encore victoire.
je vais les citer afin que vous vous rendiez compte du travail à accomplir :
Baron Gourgaud
Ile d'aix
Roi de rome
L'ilienne
Maréchal de Thoiras
Eugène Fromentin
Gabriel Chobelet
Gustave Perreau
Amiral Duperre
Samuel Champlain
Saintongeais
L'aunisien
Patrie
Aiglon
ils sont au nombre de 14.
14 navires de la flotte charentaise qui feraient une bien belle collection de maquettes si le temps n'était compté.
je laisse volontairement sur le côté les deux derniers navires construits parce que les personnes concernées ont le mérite et le courage de la compréhension et du dialogue ouvert , ils savent transmettre la passion de la construction et offrent la possibilité aux passionnés de participer à cette vision de la relation architectes/modélistes.
il est assez difficile d'exprimer cela autrement , c'est un remerciement sincère à Véolia transport et un grand bravo à Mr Allonneau.
il reste néamoins ces navires oubliés ou laissés à l'abandon qui soulève une intérrogation commerciale :
pourquoi trouve-t'on encore aujourd'hui des jouets de plage reprenant la forme des bacs de l'ile de ré et que rien ne soit fait pour créer une véritable flotte miniature tatouée "ACRP Charente-maritime" ?
est-ce la crainte de voir renaitre une souffrance des anciens salariés d'un fleuron disparu ou bien au contraire la peur de leur rendre un hommage pour le travail accompli et offrant une gamme de maquettes à construire retraçant leur histoire ?
selon un calcul simple , il me faut 15 ans pour un navire : 15 X 14 ?
est-ce que quelqu'un pourra reprendre le flambeau après moi ?
savez-vous pourquoi on cache ce genre de modèle ?
sans doute pour éviter de construire des ponts ...
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Donneur d'idées , Soutien moral aux gens Bons . la politique de l'autruche donne mal aux fesses !