pat a écrit:Après recherches, je pense avoir trouvé la raison des incertitudes ou des confusions.[…] il y a une différence entre les baleignières du Maillé-Brézé et du La Galissonnière, non pas sur les formes en général, mais en aménagement intérieur. ayant tous récemment acquis le plan du Maillé-Brézé de Henri Simoni, ca me conforte dans ce que je dit. […] pour la barre franche, il me semble qu'elles en sont toutes équipées, soit mise en place avant leur mise à l'eau, soit à demeure, mais je me trompe peut-être ?[…] pour […] la place du patron, je pense que c'est sur la vedette type DCN qu'il se tenait à tribord… sinon […] lorsque le patron prend place à bord de la baleinière, c'est sont les officiers qui rament pour le ramener à bord, lui, se tenant droit comme un i à la poupe[…]
En fait, à l’époque du La Galissonnière (comme de tous les escorteurs d’escadre, soit 1955-1985) il y avait deux modèles courants de baleinières : les « à moteur » (dites de huit-mètres) et les « à rames » (dites de sept-mètres). Ces dernières ont disparu assez vite (dès le milieu des années 1960) en raison des refontes (CDF, Tartar puis Malafon). Elles n’ont jamais été embarquées sur le La Galissonnière. Il ne faut pas les confondre avec les embarcations (de tradition…) provenant généralement de la drome des écoles (ou des préfectures maritimes) utilisées lors de circonstances de cérémonies (prises de commandement, défilés, revues…) et armées (parfois) par un armement entièrement composé d’officiers ; mais ça, c’est pour la parade…
Ces baleinières à rames de sept-mètres) avaient (très) probablement (et uniquement) une barre franche.
Il est probable que les baleinières, à moteur, de huit-mètres aient aussi disposé (mais en secours) d’une barre franche. Mais ce n’était pas leur barre de fonctionnement normal.
Le plan MRB de Jean-Claude Cauty mélange donc ces deux embarcactions.
Selon les plans du SHD relatifs aux escorteurs d’escadre, voici en fait, comment se présentent les baleinières de sept et de huit mètres. Sur le "zoom" de la huit-mètres les annotations latérales sont de moi. On y remarque notamment la cloison (verticale) séparant la partie avant (comprenant le poste "passagers", le poste du "patron" d'embarcation et le moteur) de la partie arrière appelée "chambre" et destinée aux officiers (quand il y en a… dans le cas contraire les six ou sept places ainsi disponibles sont bien sûr utilisées par le personnel empruntant l'embarcation).
PS : Je pense avoir (tardivement) décelé un quiproquo dans la phrase : « … lorsque le patron prend place à bord de la baleinière […] se tenant droit comme un « I » à la poupe… ». J’ai l’impression que le terme « patron » y est perçu comme : « le commandant (du bâtiment ; en l’occurrence le La Galissonnière) ». Alors qu’en fait il désigne (dans la marine) le responsable de la manœuvre de l’embarcation. Pour une baleinière, c’était généralement un quartier-maître manœuvrier ; aujourd’hui un second maître (ou un maître…) probablement… Ce qui n’empêche pas que ce dernier demeure sous les ordres du commandant, ou de l’officier de garde (il n’est évidemment pas titulaire d’une lettre de commandement : sa responsabilité est temporaire, le temps d’une manœuvre…).
Dernière édition par DahliaBleue le Mar 01 Mai 2012, 18:55, édité 7 fois (Raison : rectifié fautes d'orthographes et de typographie)
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