Les seize croiseurs de la classe Dido (Dido, Argonaut, Charybdis, Phoebe, Hermione, Bonaventure, Scylla, Naiad, Cleopatra, Sirius, Euryalus, Bellona, Royalist, Diadem, Black Prince, Spartan) furent construits entre 1937 et 1943 et mis en service à partir de 1940.
Très actif durant la Seconde Guerre Mondiale, cinq d'entre eux furent coulés et le dernier, le Diadem, fut démoli en 1985.
A l'origine il s'agissait de fournir un petit croiseur rapide capable de surveiller les lignes commerciales et conduire une flottille de destroyers.
Les Dido furent conçus autour de la nouvelle tourelle double de 133mm, la première de ce calibre capable de tirer sur des buts aériens avec une élévation de 90°.
Le calibre de 133mm correspondait à l'obus le plus lourd pouvant être chargé manuellement.
Ce matériel surclassait légèrement le 138mm des contre-torpilleurs français type Volta et le 135mm des croiseurs italiens du type Capitani Romani.
Malheureusement, cette tourelle assez complexe était très demandée pour équiper en armement secondaire les nouveaux cuirassés de la classe King George V, mais aussi les cuirassés de la classe Queen Elizabeth refondus. 267 affûts furent construits mais pas assez de disponibles pour les croiseurs Dido au moment de leur construction.
Les premiers exemplaires n'étaient pas jugés fiable et assez décevant et les problèmes furent corrigés après quelques temps.
La tourelle était imposante et demandait que la superstructure du croiseur soit en aluminium pour conserver une stabilité sans alourdir les hauts.
Avec l'évacuation de Dunkerque et la Bataille d'Angleterre la pénurie d'aluminium (réservé à l'aviation) fut telle que les Dido entrant en service perdirent la troisième de leurs cinq tourelles pour un affut double ouvert de 114mm.
Le dernier à utiliser en combat ses tourelles de 133 fut le croiseur pakistanais Babur, ex-Diadem, pendant la guerre Indo-pakistanaise de 1965.
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J'ai décidé de prendre la version "classique" et pas la "Deluxe" car une planche de PE est fournie avec les rambardes et je voulais un montage facile.
Mais les détails sont plus que présents, c'est du Flyhawk après tout
La boite, avec une possibilité de mise en scène...
C'est bien rempli et surtout extrêmement bien protégé.
Un petit lest en métal à l'ancienne, pour rigidifier la version "waterline"
La coque et le pont principal, bien protégés également
L'ajustement promet d'être de très haute volée
Les mâts sont à part dans une boite en plastique afin d'être protégés, encore un détail bien vu
Les superstructures, avec une qualité de moulage dantesque, et surtout, avec 0 pièces superflues, ce qui peut être moulé directement l'est. Ca nous change des micro-pièces hyper galères à dégrapper et à préparer avant collage... (oui trompette c'est pour toi ça )
Petit posage de pièces, on ne peut même pas dire montage à blanc, mais ca se positionne nickel...
Passons aux autres grappes :
La petite planche de PE, à mon avis amplement suffisante, avec les rambardes et les escaliers :
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La notice Flyhawk indique pour la décoration un schéma qui approche le premier porté par le Naiad en 1940 :
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En réalité le Naiad a porté dans sa carrière trois livrées successives :
En 1940 le schéma appelé "Flotta" qui fut utilisé sur les unités opérant à partir de Scapa Flow et en Mer du Nord. Il comprenait trois couleurs : 1940 Green, 1940 Brown et gris très pale, Blanc dans le cas du Naiad.
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Ce type de camouflage fut assez rapidement remplacé par le même schéma, mais avec des couleurs plus facilement disponibles : Noir, 507b et 507c
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Enfin en mars 1942 le Naiad endossa une livrée bicolore (507b et 507c) et, une fois n'est pas coutume, son pont en bois fut aussi peint en 507b :
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Dans cette décoration, après une carrière intense en Méditerranée, le Naiad fut envoyé seul à la recherche d'un croiseur italien hors de combat. L'information se révéla fausse et en retournant vers Alexandrie le Naiad fut torpillé le 11 mars 1942 par le sous-marin allemand U-565 au sud de la Crète. 77 hommes périrent.
CONCLUSION :
Bref, un kit absolument superbe, sur un sujet original, et qui ne semble pas être réservé à une élite, bref du grandMendez FlyHawk !
Dernière édition par Yuth le Jeu 09 Nov 2023, 15:19, édité 3 fois
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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo
Très actif durant la Seconde Guerre Mondiale, cinq d'entre eux furent coulés et le dernier, le Diadem, fut démoli en 1985.
A l'origine il s'agissait de fournir un petit croiseur rapide capable de surveiller les lignes commerciales et conduire une flottille de destroyers.
Les Dido furent conçus autour de la nouvelle tourelle double de 133mm, la première de ce calibre capable de tirer sur des buts aériens avec une élévation de 90°.
Le calibre de 133mm correspondait à l'obus le plus lourd pouvant être chargé manuellement.
Ce matériel surclassait légèrement le 138mm des contre-torpilleurs français type Volta et le 135mm des croiseurs italiens du type Capitani Romani.
Malheureusement, cette tourelle assez complexe était très demandée pour équiper en armement secondaire les nouveaux cuirassés de la classe King George V, mais aussi les cuirassés de la classe Queen Elizabeth refondus. 267 affûts furent construits mais pas assez de disponibles pour les croiseurs Dido au moment de leur construction.
Les premiers exemplaires n'étaient pas jugés fiable et assez décevant et les problèmes furent corrigés après quelques temps.
La tourelle était imposante et demandait que la superstructure du croiseur soit en aluminium pour conserver une stabilité sans alourdir les hauts.
Avec l'évacuation de Dunkerque et la Bataille d'Angleterre la pénurie d'aluminium (réservé à l'aviation) fut telle que les Dido entrant en service perdirent la troisième de leurs cinq tourelles pour un affut double ouvert de 114mm.
Le dernier à utiliser en combat ses tourelles de 133 fut le croiseur pakistanais Babur, ex-Diadem, pendant la guerre Indo-pakistanaise de 1965.
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J'ai décidé de prendre la version "classique" et pas la "Deluxe" car une planche de PE est fournie avec les rambardes et je voulais un montage facile.
Mais les détails sont plus que présents, c'est du Flyhawk après tout
La boite, avec une possibilité de mise en scène...
C'est bien rempli et surtout extrêmement bien protégé.
Un petit lest en métal à l'ancienne, pour rigidifier la version "waterline"
La coque et le pont principal, bien protégés également
L'ajustement promet d'être de très haute volée
Les mâts sont à part dans une boite en plastique afin d'être protégés, encore un détail bien vu
Les superstructures, avec une qualité de moulage dantesque, et surtout, avec 0 pièces superflues, ce qui peut être moulé directement l'est. Ca nous change des micro-pièces hyper galères à dégrapper et à préparer avant collage... (oui trompette c'est pour toi ça )
Petit posage de pièces, on ne peut même pas dire montage à blanc, mais ca se positionne nickel...
Passons aux autres grappes :
La petite planche de PE, à mon avis amplement suffisante, avec les rambardes et les escaliers :
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La notice Flyhawk indique pour la décoration un schéma qui approche le premier porté par le Naiad en 1940 :
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En réalité le Naiad a porté dans sa carrière trois livrées successives :
En 1940 le schéma appelé "Flotta" qui fut utilisé sur les unités opérant à partir de Scapa Flow et en Mer du Nord. Il comprenait trois couleurs : 1940 Green, 1940 Brown et gris très pale, Blanc dans le cas du Naiad.
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Ce type de camouflage fut assez rapidement remplacé par le même schéma, mais avec des couleurs plus facilement disponibles : Noir, 507b et 507c
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Enfin en mars 1942 le Naiad endossa une livrée bicolore (507b et 507c) et, une fois n'est pas coutume, son pont en bois fut aussi peint en 507b :
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Dans cette décoration, après une carrière intense en Méditerranée, le Naiad fut envoyé seul à la recherche d'un croiseur italien hors de combat. L'information se révéla fausse et en retournant vers Alexandrie le Naiad fut torpillé le 11 mars 1942 par le sous-marin allemand U-565 au sud de la Crète. 77 hommes périrent.
CONCLUSION :
Bref, un kit absolument superbe, sur un sujet original, et qui ne semble pas être réservé à une élite, bref du grand
Dernière édition par Yuth le Jeu 09 Nov 2023, 15:19, édité 3 fois
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Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.
Platon, La République
« La mer, compliquée du vent, est un composé de forces. Un navire est un composé de machines. Les forces sont des machines infinies, les machines des forces limitées. C’est entre ces deux organismes, l’un inépuisable, l’autre intelligent, que s’engage ce combat qu’on appelle la navigation. »
Victor Hugo