La catapulte ne sortait pas du pont, d’ailleurs l'arc de cercle sur lequel elle repose s’arrête quasiment au droit du pont (elle dépasse légèrement avec des jambes de force pour répartir une partie des efforts sur le coté de la coque et limiter la gîte du bâtiment) et la forme en biseau de son extrémité lui permet de dépasser légèrement au dessus de la rambarde.
Avec l'augmentation du système "calibre/puissance/portée" de l'artillerie principale, les cuirassés s'étaient équipés d'hydravions d'observation à l'époque où le radar était encore un simple gadget de laboratoire et l'artillerie anti aérienne sommaire du fait du rayon d'action limité des avions et de la quasi inexistence des porte-avions. Cet avion servait essentiellement à régler le tir des canons, son autonomie ne lui permettant pas de faire une véritable reconnaissance longue distance.
Pour lancer l'hydravion, le navire se mettait au prés bâbord ou tribord (le vent par l'avant légèrement de biais sur le coté gauche ou droit), la catapulte se déplaçait alors vers le coté concerné pour que l'avion puisse décoller sans "se manger" le château central du cuirassé et avec le vent debout.
Après son retour (amerrissage), l'hydravion était récupéré par la grue que l'on apperçoit derrière la catapulte.
En tous cas un modèle somptueux et très bien "vieilli": ni trop, ni trop peu.
Il n'a pas l'aspect neuf des maquettes nouvellement peintes et son usure reste néanmoins très légère et naturelle.
Félicitations.
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Il planta deux clous à égale distance l'un de l'autre puis il s'en alla. (in "L'Idiot" de F M Dostoievski)
(Quand on voit la gueule qu'il a, on comprend pourquoi on l'a longtemps laissé à quai celui-la)