C'est souvent comme ça quand on "range", vive le b.rdel très organisé!
Tu vas voir que tu vas tomber dessus par hasard dans peu de temps.
c'est pas faux remarque que je devrais te remercier , car en effet grâce a toi en cherchant hier j'ai retrouver des photos pour réaliser ce j'ai fait en bas de page ici https://www.laroyale-modelisme.net/t23208p325-une-autre-de-mes-passions-ou-des-maquettes-a-l-echelle1#567635 donc merci Pascal allez j'arête.....on va m'accuser de polluer ton post vu qu'il y a de la 3D a ce sujet je me permettrai pas de te juger ou de juger quiconque et mon avis ,qui n'engage que moi, sur la 3D n'enlève en rien au travail que tu fournis... bonne continuation Cheers Nicolas
Tu ne pollues rien Nicolas, on discute, c'est fait pour ça.
J'ai presque fini le guindeau, pas sûr qu'il fonctionne mécaniquement, pas assez d'infos à son sujet. On dira que c'est un beau guindeau de décor de cinéma.. Mais je ne dois pas être loin de la réalité. En tout cas ça sera suffisant pour être crédible.
Il est un peu grand, quand il sera totalement terminé j'en réduirai l'échelle de quelques % et je vais le reculer, car il me faut suffisamment de place pour les stoppeurs de chaines. Il me reste les tuyaux de vapeur à dessiner et les carter de protection des engrenages.
Le stoppeur est une sécurité qui se place entre l'écubier et le guindeau. Il permet d'empêcher la chaine de dévirer au mouillage au cas ou le frein du guindeau viendrait à lâcher ou glisser, ça arrive souvent en cas de vent fort et que ça tire fort, la force de tension sur la chaine peu alors dépasser la capacité du frein.
On coince en général un petit fanion au bout d'un morceau de manche à balais en travers de la chaine au niveau du barbotin, le fanion est visible de la passerelle, et l'officier de ou le matelot de quart au mouillage peuvent jeter un oeil à la jumelle ou à l'oeil nu pour voir si ce fanion est visible, si il ne l'est plus c'est que la chaine à dévirer toute seule.
Le stoppeur est utilisé à la mer pour sécuriser l'ancre chaine, en plus des traditionnelles saisines en chaines ou en câbles d'acier.
Quelques photos personnelles montrant un très gros minéralier au mouillage avec nous à Gijón en Espagne fin nov 2003 lors d'un bon coup de tabac, comme nous sait le faire le golf de Gascogne, il y a une très forte houle, et on peut voir sa chaine d'ancre tendu comme un arc, chaque maille de chaine pèse sur un navire de cette taille au moins 200 kgs..
Le navire à changer de nom depuis, il s'appelle maintenant Vellos.
Superbes et impressionnantes photos : quand on voit le rapport d'échelle on a du mal à imaginer que la chaîne tienne le coup, ça en dit long sur la résistance de l'ensemble et la métallurgie...
J'aime bien ton approche pour le réalisme du guindeau : "pas sûr qu'il fonctionne mais ça fait la farce", comme on dit... Je trouve que tu sais t'arrêter à temps, mais à nouveau une démarche jusqu'au-boutiste (je veux qu'il fonctionne comme un vrai !) serait tout à fait légitime du moment que l'auteur y trouve son plaisir et satisfaction intellectuelle !
J'ai hâte de voir "la bouse" - comme tu dis toi-même, je ne me permettrais pas... - j'en ai vu de largement plus moches !
Tes photos sont impressionnantes, on se demande comment rien ne casse !? J'admire ton travail de recherche et de documentation ! Finalement l'impression 3D simplifie la fabrication mais pas la conception Bonne continuation, Jean
_________________ Ce qui n'est pas partagé est perdu "God save the Migou" (Gianluca)
Quelques petits explications supplémentaires sur les apparaux, mouillage, amarage.
Freins de Guindeau:
Le problème c'est de mouiller par grande profondeur, plus de 30, 40 mètres, plus la chaine descent plus le poids à freiner augmente, donc il ne faut surtout pas laisser augmenter la vitesse de dévidement, sinon on risque un emballement à tous niveaux..
C’est un frein à mâchoire, 2 demi bandes de « ferodo » viennent enserrer un tambour. Une vis permet de d’augmenter plus ou moins la pression des ferodos sur la bande de freinage du tambour.
Ce type de freins n’a pas beaucoup évolué depuis sa création, et pour cause, c’est très simple, ça fonctionne bien, c’est robuste, et facile à entretenir, c’est ce qu'on recherche. Des solutions potentielles autres bien plus efficaces sur le papier doivent exister, mais quid de la corrosion sur un gaillard bien souvent recouvert de sel et d’eau de mer et donc de la fiabilité..
L’entretien primordial est celui du nettoyage de la bande de freinage du tambour, qui ne peut pas être peinte et est donc soumises aux éléments. En arrêt technique, elle peut être rectifiée à l’aide d’un outil qui vient surfacer sa surface pour la rendre à nouveau lisse. Les bande de freinage sont à remplacer à bord quand elles ne sont plus assez épaisses. C’est un gros boulot. Chaque bande est fixée par des dizaines de boulons en laiton.
On vérifie bien sûr l’efficacité de chaque frein, guindeau, treuils à bord périodiquement à bord à l’aide d’un vérin, on relève la pression hydraulique nécessaire à faire glisser le frein, et on re-régle l’index à chaque fois, de serrage au niveau de la vis de commande pour un treuil, l’index permet de régler la tension Max sur une aussière d’amarrage, elle doit être inférieure à la tension de rupture du câble ou de l’aussière, une rupture peut être dramatique sur un pont pour les marins présent. Le treuil amortit donc l’es possible mouvement du navire à quai. Certains navires sont sont équipé de treuils a tension constante réglable, c’est le moteur électrique à courant continu qui sert alors de frein. Un système qui fonctionne comme un groupe ward Léonard. Le système est maintenant le plus souvent hydraulique.
C’est bien montré ici: https://www.youtube.com/watch?v=ardiTak9k1A
La tension constante: https://www.youtube.com/watch?v=yAGyH3ckki4 [/quote]
Les chaines d'ancres:
Les marques blanches et rouges à la peinture sur la chaine servent à connaitre le nombre de maillons qui sont passés à l'eau.
Le nombre de maillon passé est communiquer à la passerelle, au CDB en général, traditionnellement, la cloche sert à indiquer également le nombre de maillons passés. 2 maillons, deux coups de cloche, etc. On l'entend très bien de la passerelle, vu qu'on mouille souvent face au vent.
On confond souvent maillon et maille.
Le maillon en langage maritime est une longueur de chaîne (ligne de mouillage), qui, à l'origine, mesure 15 brasses soit 27,50 m. En général à bord il y a deux lignes de mouillage à l'avant, une de 10 maillons (soit 302 mètres) et une de 10 (275 mts)
Elles sont étalées en cale-séche lors de arrêts techniques tous les 3 ans en moyenne afin de verifier leurs états, des mesures d'épaisseurs sont effectuées. Elle sont parfois retournées suivant l'usure, afin d'utiliser le bout qui ne va jamais à l'eau, histoire de faire durée la ligne et d'avoir une usure à peu près homogène.
Quelques photos personnelles de divers navires et de grands chantier navals à travers le monde.
Lisnav, Sétubal, Portugal.
Toujours Lisnav, mais avec un navire 2 1/2 plus volumineux.
Peinture des repères, il suffit de compter le nombre de mailles peintes en blanc d'un coté de celle peinte en rouge.
Mouillage de nuit au frein sur ce même navire.
Photographe Héléne David.
Keppel Shipyard, Singapour. Le même navire mais un autre arrêt technique.
Démontage d'une maille démontable Kenter, voir le plan plus haut.
2 de mes ouvriers mécaniciens donnant l'échelle.
Belle photo:
PORTSMOUTH, Va, USA. (March 15, 2019 The port and starboard anchors of the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77)
Tes photos sont impressionnantes, on se demande comment rien ne casse !? J'admire ton travail de recherche et de documentation ! Finalement l'impression 3D simplifie la fabrication mais pas la conception Bonne continuation, Jean
Oui, mais ton travail de conception est fait une seule fois, si tu veux décliner ce navire dans une autre échelle, ou dans un autre style, genre navire de commerce, tu peux, la base est là. Sans compter que je peux récupérer des accessoires déjà conçus pour d'autres navires, c'est très modulable.
J'ai fini ce guindeau, mais d'autres treuils sont à dessiner; j'en vois 4 types à bord. le treuil de manœuvres du pont principal avant. Les treuils des mats de charges, tous identiques. Et le treuil de la manoeuvre arrière sous la plateforme du canon de 5 pouces 38. Ils sont beaucoup plus simples à réaliser.
J'ai trouvé une photo petite rare de mauvaise qualité de la manoeuvre arrière d'un T2, c'est mieux que rien..
J'aime beaucoup des volants de freins en formes de barre à roue! Je les ai soigné.
Merci au passage pour tes explications, photos et expériences vraiment passionnants : c'est là où l'on voit que même un sujet en apparence aussi trivial qu'une chaîne d'ancre recèle une mine de savoir-faire, de technologie et d'astuces en tout genre ! Encore !
Dans le même genre j'attends impatiemment le récit d'un de mes fils de retour de sa première mission SNLE : on ne va pas se coucher tôt...
Superbe boulot, belle conception, photos documentation au top tout ce que j'aime mille fois bravo il faudra que je te demande des conseils pour la 3D logiciel imprimante je suis mac book pro
J'ai réduit la taille à 85 % lors de l'impression. C'est plutôt bien sorti. Je suis assez content. Les volants de freins sont à peu près bien sortis, les bras sont très fins, je pourrais remplacer par de la PE que j'ai, je verrai.
Je travaille maintenant sur certains accessoires du gaillard, comme les chaumard à rouleau pour les aussières, les chaumard simples aussi.
Puis je m'attaquerai à la double plateforme de DCA, j'ai assez de photos pour la dessiner, Il y a une plateforme supplémentaire qui surplombe cette double plateforme, sur un pylone, un directeur de tir visiblement. Ca va être interessant à réaliser.
Pascal, faut carrément prendre des congés pour suivre ton sujet et du retard sur mon kit
_________________ Bien cordialement et à bientôt, Yves Chantier en cours : Le Pourquoi Pas? 1908 (1/75° Billing Boats) - Partie I : ICI ! - Partie II : ICI !
Oui, depuis 2,5 ans et c'est bien le problème : on n'a alors plus aucun temps de libre ! En quittant le boulot, je pensais quitter (enfin!) les nouvelles technos mais depuis la lecture de ton sujet sur l'impression 3D, c'est vrai que ça chatouille.
_________________ Bien cordialement et à bientôt, Yves Chantier en cours : Le Pourquoi Pas? 1908 (1/75° Billing Boats) - Partie I : ICI ! - Partie II : ICI !
Ah bon, j'apprends qu'il n'y aurait pas que des retraités sur ce forum ?
:mdr: :mdr:
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
Parfois y'a des "demi-retraités", je travaille un peu (déclaré) pour rendre service.
L'impression des stoppeurs, parois latéral un peu trop fine, y a un trou, mais ça va le faire en rectifiant.
Le gaillard est presque complet, reste les deux plateformes DCA des 40 mm que j'ai commencé à dessiner sur photos, pas facile d'avoir les proportions correctes dans ce cas, sans plan..
A savoir que statistiquement les 40 mm sont les canons qui ont abattu le plus d'avions japonais sur les navires de l'US Navy, notamment les avions suicides..
Démonstration récente à la russe, avec des directeurs électriques modernes: https://www.youtube.com/watch?v=dSp7CipN1pw
Le dessin de la plateforme avant se termine. C'était pas facile sans plans et avec peu de photos. 3 photos m'ont beaucoup aidé, mais j'ai pas mal improvisé. Je n'ai pas réussi à savoir où se plaçait l'accès échelle de cette plateforme.. Je vais devoir inventé sur ce coup là.. Un petite échelle sur l'arrière probablement.
Aujourd'hui impression de la plateforme des canons de 40 mm Bofors avant.
"Le 40 mm Bofors est un canon antiaérien conçu par l’armurier suédois Bofors au début des années 1930. Sa version initiale était baptisée 40L60, car le tube a une longueur théorique égale à 60 fois le calibre. Il fut fabriqué en Suède par la société Bofors elle-même, mais également sous licence dans de nombreux autres pays. Une grande partie des nations impliquées dans le deuxième conflit mondial l'ont utilisé sous des versions différentes, et même après. De nombreuses versions sont toujours en service dans les années 2010. (Wiki)"
J'ai imprimé d'abord une version à 100% de ce que j'avais dessiner, ayant un doute sur la taille générale, je la trouvais un peu grande, mais seul la mise en place sur la maquette pouvait me donner des infos.
Du coup j'ai tenté une impression complète de la pièce pour essai en sachant que ça ne serait probablement pas une réussite totale. L'impression était effectivement pas terrible avec quelques défaut. mais cette pièce m'a permis de calculer la réduction d'échelle encore une fois de 10% comme pour les 2 batteries arrières de Oerlikon de 20 mm, même chose pour le guindeau. C'est bon à savoir.
Les caisses de munitions sont parfaitement sorties. Ma petite figurine m'aide beaucoup pour la taille de ces pièces. Notamment au niveau hauteur des parois de la plateforme, un peu plus haute qu'une rambarde pour des fin de protection des marins. Les deux pieds sont très bien sorties également, l'angle du bas de pied correspond exactement à la pente du gaillard.
J'ai légèrement simplifié la deuxième plateforme en modifiant le dessous de plancher pour qu'il soit totalement plat, afin de facilité l'impression, mais je réimprimerai cette pièce avec le dessous de plancher d'origine avec le décrochement demain.
Cette pièce doit être parfaite car on ne voit qu'elle sur l'avant une fois en place..
Je vais remplacé les deux échelles du gaillard par des plus longues car elles sont un peu courte, les plus longues de la planche de WhiteEnseign. Mais j'en ai d'autres plus longue qui me reste du Bismarck.
Une question : as-tu pu déterminer sur les photos si ces deux baignoires étaient équipées des racks circulaires pour stocker les munitions et qui sont montés à l'intérieur des pavois ? S'il y en a, il te faudra les prévoir soit en PE (prévois des rainures de positionnement), soit les intégrer dans ton dessin pour imprimer l'ensemble en un seul bloc.
Curieux ce problème de taille trop grande. Tu n'avais pas la possibilité de la calculer d'entrée à partir des photos ou en faisant un essai "virtuel" sur le rendu 3D ? C'est l'avantage de la 3D : on "voit" avant impression si un élément est mal proportionné et on peut rectifier avant... en général.
Ce montage était depuis le début passionnant et il de devient de plus en plus époustiflant. C'est un vrai manuel de CFAO (conception et fabrication assistée par ordinateur) que tu publies, là !
_Bruno
_________________ Hi Bob! C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases Si Vis Pacem Parafilmum La sous-couche, c'est un apprêt que l'on met avant Si on bricolait plus souvent on aurait moins la tête aux bêtises Omnes stulti, et deliberationes non utentes, omnia tentant Une journée au cours de laquelle on n'a pas ri est une journée perdue Espérons que le fond de la mer est étanche Oh, ça c'est le Quacta qui se moque du Stifling Telle est la Voie !
Yes, ça se suit comme une bonne série, avec suspense et rebondissements inattendus !
Je te suis totalement (surtout avec mes délires uchroniques) sur la présence constante d'une figurine : tout produit humain en ce bas monde étant imaginé à notre échelle (encore heureux), les problèmes de proportions sautent aux yeux dès que l'on introduit cet étalon dimensionnel universel.
Paradoxalement - et à titre totalement personnel - je n'aime pas les figurines sur les maquettes, mais je ne peux m'en passer lors de leur construction.
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