Bonjour, Voici un classique d'une fabrication ancienne par Soclaine en t�moigne le message sur la boite
J'ai choisi ce modèle pour tenter , pour la première fois, de poser le bordé avec des virures brochées.
Si l'on veut faire une râblure (c'est une option), les faire sur la quille nue, avant de poser couples.
Pose des couples: certains couples dépassent au niveau du pont, d'autres ont rencontré ce même problême. Il faut alors creuser le logement des couples.
La pose du bordé peut se faire avec des virures de largeur identique, en partant du pont et de la quille. Au milieu, on comble avec des virures en pointes comme l'ont déjà réalisé plusieurs membres du forum comme erik.
il s'agit de se rapprocher de la construction traditionnelle des bordés, les virures courent de l'étrave l'étambot. les virures sont larges au milieu de la carène et moins larges l'étrave et l'étambot. Elles sont donc effiles ou brochetées. J'étais un peu inquiet au début mais finalement le brochetage se passe bien. Il ne faut pas hésiter refaire si cela ne va pas.
Brochetage (pour déterminer les largeur des virures é chaque couple)
1 Le développement du métre couple est 100mm (Appliquer une bandelette de papier sur la tranche du couple noter les extrémités au crayon et mesurer)
2 La largeur d'une baguette de bordé (virure) est de 5mm alors il me faudra 100/5=20 virures. Et chaque couple devra porter 20 virures.
3 Je mesure le développement de tous les autres couples. Et pour chacun la largeur des virures. Ex. Couple 3: dev.=81mmé; largeur des virures 81/20 virures = 4.05 mm.
4 Chaque virure sera effilée selon la largeur calculée é chaque couple.
Effiler toutes les virures de la même façon.
Pour cela je fabrique une effileuse en m'inspirant des exemples trouvés sur les forums.
Matériel:
1 Placer une baguette de bordé sur les couples et y tracer la place du couple.
2 Reporter les marques de couples sur la cornière (traits rouges)
3 Percer des trous de diam. 3.5mm tout le long de la cornière au milieu, (pas sur un trait de couple).
4 Faire le pas de vis en vissant une vis de 4 dans les trous.(j'ai renoncer à tarauder)
5 Couper les bâtons de glace pour en faire de petites cales comme sur la photo.Y percer un trou de 4mm pour les visser dans la cornière. Le haut de la cale doit affleurer le bord de la cornière.
6 Positionner les cales proches de chaque couple de façon à ce que la distance entre le bord de la cornière et la cale soit égale à la largeur de la virure au couple. (s'aider d'un pied à coulisse)
Garder quelques cales libres pour serrer la virure sur la cornière (celles marquées d'un "x")
Voici les largeurs de virures selon le couple (j'ai pris la mesure avec la jambette de pavois, sans la jambette, la largeur de virure é l'étrave est de 1,3 mm ce qui est trop fin pour moi, avec la jambette le pavois peut être brocheté, c'est une simple option)
MAIS, il y a un principe qui dit qu'une latte ne doit pas être effilée de plus des 2 tiers de sa largeur. Je ne l'ai sut que plus tard selon FRED P. Dans mon cas la limite est à (5/3)*2 = 3,33 mm. Seule la largeur sur le couple 1 doit être laissée à 3,3mm
Placer une virure de façon à ce que son bord touche chaque cale, et la coincer avec les cales . Le centre de la virure ne dépasse pas tandis que les côtés de la virure dépassent du bord de la cornière. Tout ce qui dépasse sera raboté et deviendra le coté rectiligne qui sera collé é la virure déjà posée.
Rabotez alors la virure en appuyant le (mini) rabot sur la partie horizontale de la cornière.
Pour assouplir les baguettes, j'utilise de l'alcool à brûler dans un tube PVC comme suit; manchons et bouchons idem aux deux extrémités, collés avec de la colle pour PVC.
Voici le résultat pour quelques virures posées à sec pour voir si ça colle .
Avec quelques virures collées
Attention, Après avoir placé la première virure au raz du pont, placez les 3 lames du pavois sur les fausses jambettes pour aligner et fixer correctement le tableau si l'on veut faire courir les virures de l'étrave au ras du tableau. La dernière lame du pavois doit affleurer le haut du pavois ce qui lui donne sa bonne inclinaison. Il est alors nécessaire de creuser les blocs de balsa et un peu l'étambot pour y insérer le tableau.
Un détail sur le tableau qui m'a donné un peu de mal. J'ai préféré faire aboutir les virures d'une traite de l'étrave au ras du tableau. J'ai suivi le kit qui indique de creuser les blocs de balsa pour y insérer le tableau
Voici tout le bordé posé avant bouche-pores et ponçage. (Le haut du tableau arrière n'est pas conforme au plan, c'est une volonté de ma part)
"En 1930, une tempête décima la flottille : de nombreux dundees coulèrent corps et biens, submergés par l'arrière trop bas ou la voûte disloquée par les vagues. La fameuse tempête de 1930, qui voit la mort de 210 marins et la disparition de 28 thoniers, reste encore dans les mémoires."
Vue de dessous
J'ai voulu que les virures courent du tableau à l'étrave, cependant je n'ai pas assez monté assez de virures depuis la quille, ou alors j'aurai du élargir l'effilage des virures d'étraves au fur et à mesure qu'elles descendaient, je me suis retrouvé avec un trou à l'étrave, comblé avec des virures de pointes. Si quelqu'un à de bons conseils je suis preneur.
Prochaine étape : bouche-pores et ponçage. Je vais essayer de faire apparaître les bordés sous la peinture en limitant le masticage. J'utilise du bouche-pores "porenfuller" de Graupner mélangé du talc.
Un bon point pour Soclaine qui m'a renvoyé une planche car celle de la boite avait un gros défaut de découpe, de même pour les listons dont il manquait une longueur.
Placage du pont
Encore du calcul ! pour aligner les raccords et les alterner toutes les 4 ou 5 lames. Le principe est le suivant d'aprés https://14fat155.wordpress.com/2013/12/11/bordage-du-pont/
Je pars sur les lames de 12 cm , car 12 est le plus divisible (par 3, 4, 6) et au 1/50 cela fait des lames de 6m grandeur nature pour les plus grandes.
Pour simuler le calfatage, je rassemble les lames les unes contre les autres, les serre et passe un coup de feutre noir sur le bord (le "can") des deux côtés. Ne pas mettre trop de feutre noir qui se dilue avec la colle et donne une "jolie couleur violette", bon on dira qu'il s'agit du sang des thons....
Je démarre avec une lame de 3 cm puis 6 et enfin 9. Puis ajuster les longueurs des lames pour que les joints alternent toutes les quatre lames. J'ai choisi quatre.
Ne pas oublier de percer l'emplanture du mat ! (je l'ai oublié )
Les lames de Soclaine ne sont pas de la meilleure qualité de bois, cependant cela donne un effet "bateau de travail"; ce n'est pas du parquet Il reste à marquer les trous de chevilles au jointures , si besoin.
Gaillard d'arrière, jambettes de pavois et lisses.
Pas de difficultés pour cette partie. J'ai ajouté une baguette de 2x2 le long de la liaison pont pavois. Puis coller les jambette en les laissant dépasser un peu pour les couper à ras à la scie fine. Enfin pose des lisses.
Préceintes et listons.
Pas de difficultés. La peinture est de marque PEBEO acrylique (loisir créatif ! de Cultura)
Ecubier et chaumard.
J'ai préféré le monté complet avant de de le placer en enfilant une épingle qui joue le rôle de l'axe.
La place de de la découpe est repérée avec un morceau de papier calque selon le plan.
voici le résultat
Ligne de flottaison
Il nous faut d'abord construire de ber (le support) et là, on tombe sur un vieux pb de Soclaine: les deux parties du ber sont identiques sur la planche alors qu'elles sont différentes sur le plan. Pas d'autre solution que d'en fabriquer une selon un claque sur du ctp de 5 à la scie à chantourner à main. En attendant on peut tracer la ligne sans le ber.
La quille est dite "en différence" le bas de l'étrave est plus haut que le talon de l'étambot.Pour mettre le bateau à l'horizontale on utilise la méthode d'un membre du forum. Dans mon cas la cale placée à 190mm du talon fait 15mm de haut. On met des béquilles pour maintenir le bateau.
Puis on trace la ligne avec un trusquin.Pour ma part j'ai utilisé un petit laser de traçage de ligne monté sur un pied d'appareil photo.
A suivre ...
La peinture blanche bleue et noire.
Il faut masquer pour le bleu avec du ruban de masquage de façon à suivre le "décolté" du blanc sous la voute, reporté avec du papier calque .Puis masquer pour le noir en suivant la ligne de flottaison.Et de même pour le blanc.
Voci le résultat des différents masquages
Une remarque sur les dalots: selon les photos de l'époque, un seul dalot est présent et plus vers l'arrière. Les dalots doivent être au plus creux de la tonture du pont pour évacuer le plus d'eau. Un patron pécheur a raconté que lors d'une campagne, la mer embarquait tellement que le seul dalot ne suffisait pas , le bateau chargé de 200 thons était en danger, il a fallu défoncer une partie du pavois pour évacuer l'eau. Alors j'ai mis deux dalots au plus creux...
Un regret, la peinture masque le brochetage, j'aurais peut être du utiliser de la peinture plus diluée.
Les claies de support des thons
J'ai aligné les baguettes avec des entretoises de 5MM de cette façon.
Puis j'ai collé les traverses. Les tréteaux m'ont donné un peu de mal, j'ai du faire un gabarit comme suit. Et en refaire plusieurs fois jusqu’à obtenir les bons biseaux. Les tréteaux du centre sont un peu plus haut que ceux des extrémités du fait de la tonture du pont. Comme l'a fait remarquer un des membres du forum, une partie des traverses doivent être coupées pour permettre l'ouverture du capot de la descente face à la barre.
Voici les claies peintes en blanc, car je trouve que c'est une caractéristique de ce bateau.
Une remarque ajoutée une fois bien avancé: installer les cabillots dans les râteliers le plus tôt possible. C'est plus difficile une fois le gréement en place.
Pose des cadènes
Les cadènes sont percées à 0,5mm puis clouées avec un avant trou par des clous de 0,5mm passés au brunisseur brun (chez mon douguiste.com) comme pour la chaine d'ancre.
Espars: mâts, guis, Bôme et queue de malet
Le bout dehors et la queue de malet ont un réa à leur extrémité. Je perçe des trous alignés puis j'évide avec une lime diamant. J'y insère un réa que j'ai tourné ou un réa en laiton de Cap Maquette. (L'espars du mat d'artimont ne pivote pas pour s'orienter selon le vent, il est fixé et donc immobilisé, c'est une "queue de malet")
Un petit truc pour éviter que les fils peluchent : les cirer. Cela empêche les noeuds de glisser et évite à la poussière de se coller sur les fils. J'utilise de la cire d'abeille (chez le biocop du coin) et je tire le fil sur la cire en l'appliquant avec le pouce.
Pour la barre au dessus des cap de mouton.J'utilise un passe fil en ne gardant que la boucle métallique , pour pouvoir le dégager une fois la boucle de haubant passée dans la barre.
Voiles : tout d'abord je découpe des gabarits en papier pour ajuster les découpes à la position réelle des espars.
on pourra s'inspirer des indications données sur le site : http://navi.modelisme.com/article1100.html
Teinture : Il faut faire bouillir tout les tissu des voiles avant découpe et teinture pour éviter qu'il rétrécisse lors de la teinture. Pour une teinte cachou, j'utilise la teinture Dylon un sachet Havane 05 et un sachet rouge pagode 09. Un sachet est prévu pour un T-shirt de 250g. Il en faut beaucoup moins pour les voiles. Dissoudre chaque sachet dans 1/2 L. J'ai fait deux bains pour différencier les voiles utiisées souvent et délavées de celles utilisées moins souvent et plus foncées. Il faut un bain par voile , ou faire toute les voiles de même teinte en multipliant les dosages par le nb de voile. J'ai préféré la première solution. Pour le clair : 2ml de Havane et 2ml de pagode dans une casserole d'eau. Ajoutez du sel, chauffez, touillez 20' , c'est prêt! Pour le bain foncé:5ml de Havane et 2ml de Pagode. En profiter pour teindre le cordon de ralingue. Voici le résultat:
Coudre les laizes ( à la machine à coudre) avant de faire les ourlets. Monsieur Soclaine :les traits noirs sont trop larges. Puis rabatre les ourlets, je les ai collés avec de la colle textile sader, ce qui évite de surfiler. Mettre un très fin filet de colle sans discontinuer (les manques se voient par transparence). Puis coudre les ourlets.
La ralingue et en cordon collé le long des voiles à la colle textile. Promis je transfilerai la ralingue sur la prochaine maquette.
Les rabants de ris son collés à la colle blanche diluée pour éviter qu'ils rebiquent.
Les oeillets sont faits avec des rivets de 1mm, brunis.
Tangons et des lignes. Le kit de Soclaine est assez pauvre sur le sujet. Il est préférable de réaliser les tangons après les voiles. De plus ne pas mettre l'écoute de la trinquette pour accéder au taquet du tangon sous le vent ( coté bordé).
Les hameçons: j'utilise un brin dégagé de fil éléctrique diam. 0.2 que je toune autour d'une épingle et rabat les extémités pour en faire des crochets. C'est vraiment petit et la loupe éclairée est utile. Puis je passe les hameçons au brunisseur.
Les tangons: Pour la partie haute j'utilise des baguettes à brochettes ployées à la main.Les anneaux sont faits avec du fil de fleuriste tourné autour d'une mèche de 1,5mm . Je coupe après quelques tours, ce qui donne la queue de l'anneau à insérer sur le tangon.
Les lignes: Une extrémité est tournée sur un taquet au pied du tangon, l'autre avec l'hameçon, passe dans le hale-à-bord tenu par le ratelier ( sauf la 7ieme la plus haute). Puis l'hameçon est croché dans une glène le long du bord. Le hale-à-bord sert à ramener toutes les lignes entre le bord et la ligne qui à pris un thon pour éviter que cette dernière emmèle toutes les autres. La 7ieme n'a donc pas besoin de hale-à-bord et ne passe pas dans le ratelier. Ce hale-à-bord est fait d'une boucle dans laquelle passe la ligne et la queue de la boucle est lovée sur le ratelier.
Voci le principe
Un détail sur le ratelier et une ligne qui passe dans un hale-à-bord
On obtient alors un bel effet d'éventail
Pour échouer il faut réussir... les béquilles. Les bouts de chaque côté sont utiles pour maintenir la béquille verticale lors de l'échouage.
La voici presque terminée, il manque les bouts lovés. J'ai voulou lui donner l'aspect d'un bateau de travail avec un côté un peu rustique d'une construction solide destinée au travail des marins pécheurs.
Détails du banc de barre
Itagues, violon de ris, rabants de ris
Grand mât, flêche, tangons, feu de hune
Une vue du pont
Dernière édition par julnar le Sam 30 Nov - 14:33, édité 78 fois
J'ai choisi ce modèle pour tenter , pour la première fois, de poser le bordé avec des virures brochées.
Si l'on veut faire une râblure (c'est une option), les faire sur la quille nue, avant de poser couples.
Pose des couples: certains couples dépassent au niveau du pont, d'autres ont rencontré ce même problême. Il faut alors creuser le logement des couples.
La pose du bordé peut se faire avec des virures de largeur identique, en partant du pont et de la quille. Au milieu, on comble avec des virures en pointes comme l'ont déjà réalisé plusieurs membres du forum comme erik.
il s'agit de se rapprocher de la construction traditionnelle des bordés, les virures courent de l'étrave l'étambot. les virures sont larges au milieu de la carène et moins larges l'étrave et l'étambot. Elles sont donc effiles ou brochetées. J'étais un peu inquiet au début mais finalement le brochetage se passe bien. Il ne faut pas hésiter refaire si cela ne va pas.
Brochetage (pour déterminer les largeur des virures é chaque couple)
1 Le développement du métre couple est 100mm (Appliquer une bandelette de papier sur la tranche du couple noter les extrémités au crayon et mesurer)
2 La largeur d'une baguette de bordé (virure) est de 5mm alors il me faudra 100/5=20 virures. Et chaque couple devra porter 20 virures.
3 Je mesure le développement de tous les autres couples. Et pour chacun la largeur des virures. Ex. Couple 3: dev.=81mmé; largeur des virures 81/20 virures = 4.05 mm.
4 Chaque virure sera effilée selon la largeur calculée é chaque couple.
Effiler toutes les virures de la même façon.
Pour cela je fabrique une effileuse en m'inspirant des exemples trouvés sur les forums.
Matériel:
- Cornière en L aluminium 50x50 épaisseur 1mm
- Vis métal diamètre 4 (vis M4), et quelques écrous papillon.
- Foret de 3,5mm
- Baguette en bois pour faire des glaces (si,si chez Carrefour)
1 Placer une baguette de bordé sur les couples et y tracer la place du couple.
2 Reporter les marques de couples sur la cornière (traits rouges)
3 Percer des trous de diam. 3.5mm tout le long de la cornière au milieu, (pas sur un trait de couple).
4 Faire le pas de vis en vissant une vis de 4 dans les trous.(j'ai renoncer à tarauder)
5 Couper les bâtons de glace pour en faire de petites cales comme sur la photo.Y percer un trou de 4mm pour les visser dans la cornière. Le haut de la cale doit affleurer le bord de la cornière.
6 Positionner les cales proches de chaque couple de façon à ce que la distance entre le bord de la cornière et la cale soit égale à la largeur de la virure au couple. (s'aider d'un pied à coulisse)
Garder quelques cales libres pour serrer la virure sur la cornière (celles marquées d'un "x")
Voici les largeurs de virures selon le couple (j'ai pris la mesure avec la jambette de pavois, sans la jambette, la largeur de virure é l'étrave est de 1,3 mm ce qui est trop fin pour moi, avec la jambette le pavois peut être brocheté, c'est une simple option)
MAIS, il y a un principe qui dit qu'une latte ne doit pas être effilée de plus des 2 tiers de sa largeur. Je ne l'ai sut que plus tard selon FRED P. Dans mon cas la limite est à (5/3)*2 = 3,33 mm. Seule la largeur sur le couple 1 doit être laissée à 3,3mm
Placer une virure de façon à ce que son bord touche chaque cale, et la coincer avec les cales . Le centre de la virure ne dépasse pas tandis que les côtés de la virure dépassent du bord de la cornière. Tout ce qui dépasse sera raboté et deviendra le coté rectiligne qui sera collé é la virure déjà posée.
Rabotez alors la virure en appuyant le (mini) rabot sur la partie horizontale de la cornière.
Pour assouplir les baguettes, j'utilise de l'alcool à brûler dans un tube PVC comme suit; manchons et bouchons idem aux deux extrémités, collés avec de la colle pour PVC.
Voici le résultat pour quelques virures posées à sec pour voir si ça colle .
Avec quelques virures collées
Attention, Après avoir placé la première virure au raz du pont, placez les 3 lames du pavois sur les fausses jambettes pour aligner et fixer correctement le tableau si l'on veut faire courir les virures de l'étrave au ras du tableau. La dernière lame du pavois doit affleurer le haut du pavois ce qui lui donne sa bonne inclinaison. Il est alors nécessaire de creuser les blocs de balsa et un peu l'étambot pour y insérer le tableau.
Un détail sur le tableau qui m'a donné un peu de mal. J'ai préféré faire aboutir les virures d'une traite de l'étrave au ras du tableau. J'ai suivi le kit qui indique de creuser les blocs de balsa pour y insérer le tableau
Voici tout le bordé posé avant bouche-pores et ponçage. (Le haut du tableau arrière n'est pas conforme au plan, c'est une volonté de ma part)
"En 1930, une tempête décima la flottille : de nombreux dundees coulèrent corps et biens, submergés par l'arrière trop bas ou la voûte disloquée par les vagues. La fameuse tempête de 1930, qui voit la mort de 210 marins et la disparition de 28 thoniers, reste encore dans les mémoires."
Vue de dessous
J'ai voulu que les virures courent du tableau à l'étrave, cependant je n'ai pas assez monté assez de virures depuis la quille, ou alors j'aurai du élargir l'effilage des virures d'étraves au fur et à mesure qu'elles descendaient, je me suis retrouvé avec un trou à l'étrave, comblé avec des virures de pointes. Si quelqu'un à de bons conseils je suis preneur.
Prochaine étape : bouche-pores et ponçage. Je vais essayer de faire apparaître les bordés sous la peinture en limitant le masticage. J'utilise du bouche-pores "porenfuller" de Graupner mélangé du talc.
Un bon point pour Soclaine qui m'a renvoyé une planche car celle de la boite avait un gros défaut de découpe, de même pour les listons dont il manquait une longueur.
Placage du pont
Encore du calcul ! pour aligner les raccords et les alterner toutes les 4 ou 5 lames. Le principe est le suivant d'aprés https://14fat155.wordpress.com/2013/12/11/bordage-du-pont/
Je pars sur les lames de 12 cm , car 12 est le plus divisible (par 3, 4, 6) et au 1/50 cela fait des lames de 6m grandeur nature pour les plus grandes.
Pour simuler le calfatage, je rassemble les lames les unes contre les autres, les serre et passe un coup de feutre noir sur le bord (le "can") des deux côtés. Ne pas mettre trop de feutre noir qui se dilue avec la colle et donne une "jolie couleur violette", bon on dira qu'il s'agit du sang des thons....
Je démarre avec une lame de 3 cm puis 6 et enfin 9. Puis ajuster les longueurs des lames pour que les joints alternent toutes les quatre lames. J'ai choisi quatre.
Ne pas oublier de percer l'emplanture du mat ! (je l'ai oublié )
Les lames de Soclaine ne sont pas de la meilleure qualité de bois, cependant cela donne un effet "bateau de travail"; ce n'est pas du parquet Il reste à marquer les trous de chevilles au jointures , si besoin.
Gaillard d'arrière, jambettes de pavois et lisses.
Pas de difficultés pour cette partie. J'ai ajouté une baguette de 2x2 le long de la liaison pont pavois. Puis coller les jambette en les laissant dépasser un peu pour les couper à ras à la scie fine. Enfin pose des lisses.
Préceintes et listons.
Pas de difficultés. La peinture est de marque PEBEO acrylique (loisir créatif ! de Cultura)
Ecubier et chaumard.
J'ai préféré le monté complet avant de de le placer en enfilant une épingle qui joue le rôle de l'axe.
La place de de la découpe est repérée avec un morceau de papier calque selon le plan.
voici le résultat
Ligne de flottaison
Il nous faut d'abord construire de ber (le support) et là, on tombe sur un vieux pb de Soclaine: les deux parties du ber sont identiques sur la planche alors qu'elles sont différentes sur le plan. Pas d'autre solution que d'en fabriquer une selon un claque sur du ctp de 5 à la scie à chantourner à main. En attendant on peut tracer la ligne sans le ber.
La quille est dite "en différence" le bas de l'étrave est plus haut que le talon de l'étambot.Pour mettre le bateau à l'horizontale on utilise la méthode d'un membre du forum. Dans mon cas la cale placée à 190mm du talon fait 15mm de haut. On met des béquilles pour maintenir le bateau.
Puis on trace la ligne avec un trusquin.Pour ma part j'ai utilisé un petit laser de traçage de ligne monté sur un pied d'appareil photo.
A suivre ...
La peinture blanche bleue et noire.
Il faut masquer pour le bleu avec du ruban de masquage de façon à suivre le "décolté" du blanc sous la voute, reporté avec du papier calque .Puis masquer pour le noir en suivant la ligne de flottaison.Et de même pour le blanc.
Voci le résultat des différents masquages
Une remarque sur les dalots: selon les photos de l'époque, un seul dalot est présent et plus vers l'arrière. Les dalots doivent être au plus creux de la tonture du pont pour évacuer le plus d'eau. Un patron pécheur a raconté que lors d'une campagne, la mer embarquait tellement que le seul dalot ne suffisait pas , le bateau chargé de 200 thons était en danger, il a fallu défoncer une partie du pavois pour évacuer l'eau. Alors j'ai mis deux dalots au plus creux...
Un regret, la peinture masque le brochetage, j'aurais peut être du utiliser de la peinture plus diluée.
Les claies de support des thons
J'ai aligné les baguettes avec des entretoises de 5MM de cette façon.
Puis j'ai collé les traverses. Les tréteaux m'ont donné un peu de mal, j'ai du faire un gabarit comme suit. Et en refaire plusieurs fois jusqu’à obtenir les bons biseaux. Les tréteaux du centre sont un peu plus haut que ceux des extrémités du fait de la tonture du pont. Comme l'a fait remarquer un des membres du forum, une partie des traverses doivent être coupées pour permettre l'ouverture du capot de la descente face à la barre.
Voici les claies peintes en blanc, car je trouve que c'est une caractéristique de ce bateau.
Une remarque ajoutée une fois bien avancé: installer les cabillots dans les râteliers le plus tôt possible. C'est plus difficile une fois le gréement en place.
Pose des cadènes
Les cadènes sont percées à 0,5mm puis clouées avec un avant trou par des clous de 0,5mm passés au brunisseur brun (chez mon douguiste.com) comme pour la chaine d'ancre.
Espars: mâts, guis, Bôme et queue de malet
Le bout dehors et la queue de malet ont un réa à leur extrémité. Je perçe des trous alignés puis j'évide avec une lime diamant. J'y insère un réa que j'ai tourné ou un réa en laiton de Cap Maquette. (L'espars du mat d'artimont ne pivote pas pour s'orienter selon le vent, il est fixé et donc immobilisé, c'est une "queue de malet")
Un petit truc pour éviter que les fils peluchent : les cirer. Cela empêche les noeuds de glisser et évite à la poussière de se coller sur les fils. J'utilise de la cire d'abeille (chez le biocop du coin) et je tire le fil sur la cire en l'appliquant avec le pouce.
Pour la barre au dessus des cap de mouton.J'utilise un passe fil en ne gardant que la boucle métallique , pour pouvoir le dégager une fois la boucle de haubant passée dans la barre.
Voiles : tout d'abord je découpe des gabarits en papier pour ajuster les découpes à la position réelle des espars.
on pourra s'inspirer des indications données sur le site : http://navi.modelisme.com/article1100.html
Teinture : Il faut faire bouillir tout les tissu des voiles avant découpe et teinture pour éviter qu'il rétrécisse lors de la teinture. Pour une teinte cachou, j'utilise la teinture Dylon un sachet Havane 05 et un sachet rouge pagode 09. Un sachet est prévu pour un T-shirt de 250g. Il en faut beaucoup moins pour les voiles. Dissoudre chaque sachet dans 1/2 L. J'ai fait deux bains pour différencier les voiles utiisées souvent et délavées de celles utilisées moins souvent et plus foncées. Il faut un bain par voile , ou faire toute les voiles de même teinte en multipliant les dosages par le nb de voile. J'ai préféré la première solution. Pour le clair : 2ml de Havane et 2ml de pagode dans une casserole d'eau. Ajoutez du sel, chauffez, touillez 20' , c'est prêt! Pour le bain foncé:5ml de Havane et 2ml de Pagode. En profiter pour teindre le cordon de ralingue. Voici le résultat:
Coudre les laizes ( à la machine à coudre) avant de faire les ourlets. Monsieur Soclaine :les traits noirs sont trop larges. Puis rabatre les ourlets, je les ai collés avec de la colle textile sader, ce qui évite de surfiler. Mettre un très fin filet de colle sans discontinuer (les manques se voient par transparence). Puis coudre les ourlets.
La ralingue et en cordon collé le long des voiles à la colle textile. Promis je transfilerai la ralingue sur la prochaine maquette.
Les rabants de ris son collés à la colle blanche diluée pour éviter qu'ils rebiquent.
Les oeillets sont faits avec des rivets de 1mm, brunis.
Tangons et des lignes. Le kit de Soclaine est assez pauvre sur le sujet. Il est préférable de réaliser les tangons après les voiles. De plus ne pas mettre l'écoute de la trinquette pour accéder au taquet du tangon sous le vent ( coté bordé).
Les hameçons: j'utilise un brin dégagé de fil éléctrique diam. 0.2 que je toune autour d'une épingle et rabat les extémités pour en faire des crochets. C'est vraiment petit et la loupe éclairée est utile. Puis je passe les hameçons au brunisseur.
Les tangons: Pour la partie haute j'utilise des baguettes à brochettes ployées à la main.Les anneaux sont faits avec du fil de fleuriste tourné autour d'une mèche de 1,5mm . Je coupe après quelques tours, ce qui donne la queue de l'anneau à insérer sur le tangon.
Les lignes: Une extrémité est tournée sur un taquet au pied du tangon, l'autre avec l'hameçon, passe dans le hale-à-bord tenu par le ratelier ( sauf la 7ieme la plus haute). Puis l'hameçon est croché dans une glène le long du bord. Le hale-à-bord sert à ramener toutes les lignes entre le bord et la ligne qui à pris un thon pour éviter que cette dernière emmèle toutes les autres. La 7ieme n'a donc pas besoin de hale-à-bord et ne passe pas dans le ratelier. Ce hale-à-bord est fait d'une boucle dans laquelle passe la ligne et la queue de la boucle est lovée sur le ratelier.
Voci le principe
Un détail sur le ratelier et une ligne qui passe dans un hale-à-bord
On obtient alors un bel effet d'éventail
Pour échouer il faut réussir... les béquilles. Les bouts de chaque côté sont utiles pour maintenir la béquille verticale lors de l'échouage.
La voici presque terminée, il manque les bouts lovés. J'ai voulou lui donner l'aspect d'un bateau de travail avec un côté un peu rustique d'une construction solide destinée au travail des marins pécheurs.
Détails du banc de barre
Itagues, violon de ris, rabants de ris
Grand mât, flêche, tangons, feu de hune
Une vue du pont
Dernière édition par julnar le Sam 30 Nov - 14:33, édité 78 fois