Thonier de Groix Saint-Gildas 1908 [G-Schmitt 1/50°] de Glénans

Bonsoir à tous,

Voici, enfin, la quatrième et dernière partie de la série actuelle.

Finalement, j'ai retiré la partie métallique du chaumard pour la remplacer par un petit cylindre en bois de 4 mm de diamètre et 3 mm de large, que j'ai peint ensuite en doré, après avoir remonté l'ensemble, car bien entendu, j'ai tout cassé :

 - Photo DSCN5674 :




Vue proche de cette seconde installation :

 - Photo DSCN5678 :



Détail de la pièce peinte en doré. C'est étonnant comme une macro-photo laisse voir les détails du bois et leurs défauts ! :

 - Photo DSCN5679 :



Vue de l'arrière bâbord avec le dalot découpé. Cette découpe n'est pas prévue sur le plan, mais j'ai examiné les thoniers de nos collègues et amis qui l'ont installé avec raison.
J'en ai profité pour repasser une couche de peinture bleue et peindre le gouvernail en noir :

 - Photo DSCN5675 :



Détail du dalot bâbord (La photo n'est pas très nette, il y avait un peu de mer et les embruns volaient bas, tachant l'objectif !!!):

 - Photo DSCN5680 :



Vue du dalot tribord :

 - Photo DSCN5681 :



Vue sur les caillebotis situés au pied du banc du barreur. Etant pas très visible, je pense que je vais les peindre en marron foncé. A voir ! :

 - Photo DSCN5676 :




Une autre image, plus proche de ces caillebotis :

 - Photo DSCN5682 :



Vue de l'avant avec la mise en place de la pièce métallique par laquelle passera la chaîne d'ancre (cette pièce que j'avais utilisée pour le chaumard). Elle est située juste à gauche en arrière de l’emplanture du mât :

 - Photo DSCN5677 :



Voilà où j'en suis pour le moment avec cette quatrième partie.

Il me faut préparer et installer la bitte d'emplanture du beaupré, ainsi que les béquilles d'échouage du navire, et poser les taquets et les cabillots, ainsi que le "casse-jambes" (barre d'écoute de la grand-voile).

Puis je vais commencer à préparer la mâture.

Je vais continuer lentement mais surement.

A très bientôt.

Bonne nuit.

Bonjour Bertrand

Il avance bien ton chalutier

Démat
 Il commence à avoir une fière allure ce chalutier Bonne suite

Re,
J'aime bien la recherche dans les contrastes de couleurs, ça fait un ensemble agréable à l'oeil 
Bon courage pour la suite 
A+
XX

Salut Bertrand, la pièce métallique ou passe la chaîne d'ancre, c'est l'écubier, pour les photos les prendre en macro ça fait ressortir les défauts, mais il ne faut pas oublier ce n'est pas un yacht, mais un bateau de pêche, et les coques de l'époque devais comporter des défauts !
Amitiés bonne journée .

Bonjour Jean-Pierre,

Merci pour ton gentil mot.

Je continue ce montage avec plaisir.

Bonne journée.

Bonjour Michel,

En effet, il prend forme et son allure aussi, comme tu le dis. L’installation des éléments l'habillent bien, ainsi que la peinture lui donne des couleurs !!!

je continue avec intérêt cette maquette, pas évidente à monter par manque d'informations par rapport au SotS !

Bonne journée.

Bonjour x.x.,

Merci. En effet je pense que ce contraste des couleurs rehausse l'ensemble des détails du navire. C'est bien pour cela que j'ai refait les peintures des capots et dessus du banc et du treuil.

Du courage, j'en ai en ce moment. Autant en profiter !

A très bientôt.

Bonne journée.


(PS : j'aimerai connaitre ton prénom, si cela ne te gène pas, bien entendu, c'est plus convivial. Merci).

Bonjour Jean-Louis,

En effet je n'ai pas pensé à donner le nom de l'écubier pour cette pièce et j'ai donc écrit des mots génériques dans cette phrase :

... " la mise en place de la pièce métallique par laquelle passera la chaîne d'ancre" ...

Je devais être un peu fatigué et n'ai pas fait travailler mes "petites cellules grises" (comme dirait Hercule Poirot) pour trouver le bon nom.
Et pourtant j'ai de vieux souvenirs des Glénans où un écubier un peu étroit et une chaîne humide et encore entourée d'un peu goémon ne voulait pas passer par cette pièce en forme de tube courbé pour rentrer dans son puits de chaîne. La chaîne s’amoncelait sur le pont avant avec le risque de passer par-dessus bord à la première gite : Une horreur, alors que le coéquipier avait annoncé "ancre à pic" et que le bateau partait, le foc faseyant et la grand-voile en train d'être bordée pour de nouvelles aventures.
C'est vrai qu'un écubier qui bloque une chaîne n'est pas une sinécure !

Merci pour ta gentillesse concernant les photos en macro ! C'est vrai, c'est un navire de travail et pas un "yacht" rutilant, brillant de tous ses feux !

Par contre les macros permettent de voir certaines erreurs que l'on n'a pas vues et qui peuvent être corrigées.

A très bientôt.

Bonne journée.

Bonjour Michel,

Ah là, tu es dur ! mais tu as raison ! C'est vrai que cela aide à corriger certaines erreurs quand on peut le faire.

A très bientôt.

Bonne journée.

Re Michel,

Ne t'inquiète pas, je l'ai bien pris comme ça ! La rigolade et l'humour, il n'y a que ça de vrai !

A plus.

Bonjour à tous,

Voici une petite suite du montage de ce thonier de Groix.

Comme je pense l'avoir dit, j'ai repeint la coque en bleu foncé et en noir, et surtout la poupe qui en avait bien besoin.

Voici quelques images :

La poupe tribord :

 - Photo DSCN5684 :




La poupe bâbord :

 - Photo DSCN5685 :



La proue Bâbord :

 - Photo DSCN5686 :



La proue bâbord vue de l'avant avec le dessous du chaumard :

 - Photo DSCN5687 :



La proue tribord vue de l'avant.

 - Photo DSCN5688 :




La peinture est brillante, mais comme je l'ai déjà dit, je passerai sur tout le navire un verni incolore mat quand le gros œuvre sera terminé et avant de me lancer dans la mâture.


Une vue générale du navire où l'on peut distinguer l'installation des 5 cadènes sur bâbord. Celles de tribord ont aussi été posées. J'ai préféré les peindre en noir plutôt que de la couleur de la coque pour avoir un meilleur contraste. C'est une question de goût !

 - Photo DSCN5689 :



Je n'ai pas présenté la manière de traiter cette installation car j'ai oublié de faire des photos.

Donc pour avoir la bonne distance des cadènes par rapport à l'étrave et le pied de mât, j'ai photocopié, une fois de plus la partie du plan m'intéressant que j'ai découpé et posé sur la coque pour marquer les positions !

  - Photo DSCN5188-2-1 :



Puis j'ai découpé la lisse afin d'y encastrer les cadènes qui ont été peintes avant leur installation, en tenant compte de la position de l'anneau au ras et les bonnes verticalités des ferrures.

Détail  des cadènes à bâbord :

- Photo DSCN5690 :



La même chose pour les cadènes du mât d'artimon à la poupe. Seule petit détail, il m'a fallu couper la longueur de la ferrure la plus en arrière. Comme c'est un métal très mou, donc fragile, attention, il faut y aller très prudemment, car cela casse !

Cadène de poupe à bâbord, toujours incrustées dans la lisse :

 - Photo DSCN5691 :




A propos, comme la notice propose de teinter légèrement le pont pour avoir une couleur chêne clair, n'ayant pas ce produit avec moi, ni mon éternel brou-de-noix (je l'ai laissé à La Teste), j'ai donc utilisé du thé bien infusé, mais malgré tout un peu clair, j'ai donc cherché ce que j'avais à la maison et j'ai utilisé du cirage liquide marron : INTERDICTION formel de rigoler !!!
Et bien cela fonctionne fort bien et a donné une jolie teinte au pont.

Voici une image de l'ensemble du navire vu de haut :

 - Photo DSCN5692 :





Voilà pour le moment.

Je continuerai avec la fabrication des béquilles. Vaste sujet, assez sympa à traiter et j'ai fait en sorte qu'elles soient fonctionnelles !

A bientôt.

Bonne journée.

PS : Je vais, aujourd'hui 22 Mars, avec un ami visiter le Musée de la Marine de Paris au Trocadéro.
J'ai appris incidemment qu'il allait fermer pendant  4 ans pour une remise en forme totale à partir de début Avril (jusqu'en 2021). Si vous voulez que je prenne quelques photos particulières d'un navire, envoyez-moi un message par MP avec les informations : nom et les détails à prendre. Merci. Je pense avoir ces messages sur mon téléphone portable.

L'ancien a écrit:

Le bonjour te va,
je n'aime pas cette fermeture, il y a quelques années il a été fermé pour ne pas rouvrir et c'est sur l'insistance de Chirac qu'ils l'on refondu et rouvert !


Pour ta réalisation l'égout et les couleurs ne se discutent pas !

Bonsoir,

Je me demande ce que les collections vont devenir pendant ce temps ?

Si quelqu'un a des infos 

Bonsoir Michel et Cédric,

D'après ce que j'ai entendu et compris, le musée ferme du 31 Mars 2017 jusqu'en Septembre 2021.

En effet, même si on a l'impression qu'il est en bon état, il serait très fragile au niveau des infrastructures qui n'ont pas été refaite depuis très longtemps !

Les collections vont êtres, pour certaines rangées et stockées, d'autres vont repartir chez leurs propriétaires dans les cas d’œuvres prêtées par des particuliers ou d'autres musées.

Comme dans le futur, seulement si j'ai bien compris, ils auraient l'intention de faire un musée de la "Marine et de l'Homme" qui permettrait de voir les rapports entre l'Homme et la Mer.
Ce ne serait donc plus "Le" musée de la Marine, entre-autre de Guerre.
Voilà, mais attention, c'est ce que j'ai cru comprendre en discutant avec les surveillants et le responsable de la librairie.

A voir dans 4 ans donc.

A très bientôt.

J'ai fait environ 170 photos pour plus de 200 Mo d'images. Si cela intéresse certains, qu'ils me fassent signe et j'enverrai quelques images en fonction de leur point de vue.

Bonne nuit.

Dernière édition par Glénans le Jeu 23 Mar 2017, 11:20, édité 1 fois

Il avance bien, ton thonier, bravo !

 


Joel

Bonjour à tous,

Pour confirmer ce que j'écrivais hier, voici juste un article trouvé dans le Figaro Culture dans Internet, concernant la fermeture et les grands travaux du Musée de la Marine qui vont durer 4 ans.

Voici le dossier :

Article du Figaro Premium Culture, sur Internet.





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• Culture
Par Claire Bommelaer et Alain BarluetMis à jour le 22/03/2017 à 18h55 | Publié le 22/03/2017 à 16h42


L'institution du Trocadéro ferme quatre ans pour d'importants travaux de transformation.
À partir du 31 mars et jusqu'en 2021, le Musée national de la marine va fermer ses portes pour une rénovation en profondeur. Après la Cité de l'architecture et du patrimoine et le Musée de l'homme, la Marine sera le dernier maillon du Palais de Chaillot à faire peau neuve. Entre le 25 et le 31 mars, les portes seront encore grandes ouvertes pour ceux qui voudront dire adieu à ce décor un brin désuet. Ensuite, c'est une véritable révolution qui attend le plus ancien musée maritime au monde.
Outre de classiques mises aux normes, notamment pour les accès handicapés, le lieu va «opérer un virage à 180  degrés», selon l'expression de Vincent Campredon, directeur du musée et commissaire général de la Marine nationale. Plus d'actualités, plus de débats, moins de collections liées à l'histoire navale et militaire… le musée veut prendre acte de la modification du lien entre les Français et la mer. Cinquante millions d'euros ont été débloqués par l'État pour mener à bien la restauration. Le ministre de la Défense, Jean Yves le Drian, breton d'origine et ancien secrétaire d'État à la Mer, a pesé de tout son poids pour faire aboutir le projet, officiellement lancé jeudi 23 mars.

« Nous devons renouer avec les grandes histoires sur et autour de la mer, et l'histoire navale. Il faut sans doute moins d'objets exposés, mais qui parlent davantage»
Vincent Campredon, directeur du musée et commissaire général de la Marine nationale.

Dans quatre ans, le musée - qui pourrait même changer de nom - sera organisé en une succession de nouveaux espaces. Un premier posera des repères: la mer est un milieu stratégique pour les militaires, mais elle aussi devenue un lieu de culture et de loisirs. Trois autres espaces d'exposition, consacrés à des grands thèmes comme la voile, le transport maritime, le climat, etc., seront renouvelés tous les cinq ans. «Nous sommes une grande puissance maritime, le musée doit en présenter tous les enjeux», souligne Vincent Campredon. La Marine ne s'interdira pas de s'ouvrir à l'art contemporain ou à la bande dessinée - depuis toujours, il existe un corps de 40 marins dédié à la peinture marine. Enfin, le parcours de visite s'achèvera sur un lieu de rencontres et de débats tout à fait novateur pour la Défense.
«Nous devons renouer avec les grandes histoires sur et autour de la mer, et l'histoire navale, poursuit le directeur. Il faut sans doute moins d'objets exposés, mais qui parlent davantage.» Les plus belles pièces du musée - dont les batailles navales, la figure de proue de Napoléon ou les grands tableaux de Vernet - seront déployées dans des «studios», afin de leur conserver un statut de chef-d'œuvre. Mais les séries de bateaux ou de gouvernails n'auront plus cours, sauf à venir à l'appui d'une plus vaste exposition. Elles seront entreposées, comme la bibliothèque, dans le nouveau centre de conservation à Dugny, près du Bourget.

100.000 visiteurs par an

Le musée est né grâce aux collections de l'encyclopédiste Duhamel de Monceau, qui offrit à Louis XV les modèles de navires et de machines qu'il avait rassemblés. D'abord exposée au Louvre, puis à l'hôtel de la Marine, sa collection prend pied au Palais de Chaillot en 1943. Longtemps géré par des amiraux et des ouvriers d'État, le musée tient sa célébrité de ses 3000 modèles, bateaux miniatures servant autrefois pour l'instruction et la construction navales. S'y ajoutent les peintures de commandes (13 peintures monumentales de Vernet, commandées par Louis XV) ainsi que des objets fantastiques, dont les fameuses proues. Considérées comme les plus anciennes collections au monde, elles ont attiré un public familial pendant des décennies. D'autant que le musée a, petit à petit, fait de la place à l'histoire des autres marines (plaisance, pêche, commerce, scientifique), étoffant ainsi son propos.
En 1996, le Musée de la marine avait failli être déplacé, afin de laisser la place au futur musée des arts premiers voulu par Jacques Chirac. Après une mobilisation considérable, avec le navigateur Éric Tabarly et l'académicien Jean-François Deniau en figures de proue, il restera finalement au Trocadéro. Prenant le tournant des principaux musées, il s'ouvre à de grandes expositions, dont une sur l'obélisque de la Concorde, une sur les phares, une autre encore sur le paquebot France. Mais la concurrence est vive et il perd peu à peu une partie de ses visiteurs, pour atteindre 100.000 par an - dont une majorité d'hommes et de petits garçons. Avec l'aide des musées de Brest, de Rochefort, de Port-Louis et de Toulon, rattachés au musée national, la Défense veut redonner le «goût de la mer» à tous les Français et espère quadrupler sa fréquentation.
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L'hôtel de Brienne et son PC nucléaire ouvrent au public

L'hôtel de Brienne, rue Saint-Dominique à Paris, qui héberge depuis deux cents ans tout juste le ministre en charge des Affaires militaires, a ouvert ses portes aux visiteurs. Une Association des amis de l'hôtel de Brienne a été créée en novembre 2016 pour valoriser le patrimoine de cette somptueuse résidence bâtie en 1724 par François Duret, un entrepreneur réputé. Les espaces intérieurs, magnifiquement restaurés et entretenus, sont chargés d'histoire. C'est le cas du bureau qu'occupait Georges Clemenceau lorsqu'il conduisait la Grande Guerre et dirigeait la France, entre 1917 et 1920. Il voisine avec celui du général de Gaulle - l'endroit même d'où il partit pour Londres, en juin 1940, et où il revint, le 25 août 1944.
Un des lieux secrets  de la dissuasion, l'ancien «poste de commandement nucléaire Jupiter», dans les sous-sols, sera ouvert dans quelques semaines à la visite. Celle-ci s'inscrira dans le cadre du parcours  de deux heures, organisé deux samedis par mois, par le Centre des monuments nationaux et l'Association des amis de l'hôtel de Brienne.



Voilà de quoi discuter dans les chaumières.

A très bientôt.

Bonne journée.

Bonjour à tous,

Pour pouvoir continuer mon thonier j'ai un petit souci : il me manque les ferrures de l'extrémité du beaupré (Rond 1), la ferrure qui le fixe au niveau du pont (rond 2), ainsi que la fixation de la chaîne sur la quille au niveau de la séparation œuvres-vives et œuvres-mortes (rond 3).
Je ne sais pas trop comment les fabriquer ou les faire avec quelque chose ?

Auriez vous une idée ?

Voici une image avec les ronds :



A très bientôt, en attendant vos réponses. Sinon je verrai avec Soclaine pour leur demander s'ils ont les pièces ?

Bonne soirée.

Hello Bertrand, normalement ces pièces sont faites avec des petites lamelles de laiton, si tu n'as n'en pas essaie au plasticard, de 1mm

Amitiés jean louis

Bonsoir Jean-Louis,

Merci pour ton aide.

Non je n'ai pas trouvé de lamelle de laiton, et j'ai l'impression qu'il manque pas mal de choses.

Qu'est-ce-que tu appelles du "plasticard" ? et on en trouve où ?

Merci pour ton aide.

Bonne soirée.

Hello une vielle carte téléphone ou bancaire fera l'affaire ! Sinon le plasticard tu en trouve, chez la plupart des revendeurs de model réduits, voir sur Ebay!

www.1001maquettes.fr/s/plasticard

www.tecnimodel.com/88-toles-plaques-grilles

www.ebay.fr/sch/i.html?_sacat=173040&_nkw=plasticard&_sop=15...1

Bonjour à tous,

Un petit retour pour vous présenter la suite de cette construction.

Je me suis lancé dans la préparation des béquilles du navire.

A partir d'une baguette de peuplier de 3 x 6 mm, j'ai découpé les 2 béquilles. Mais je voulais que le bateau tienne debout avec, donc, j'ai fait le nécessaire pour tailler les encoches en fonction des préceintes et listons.

Pour cela, j'ai, une fois de plus, photocopié mon plan avec le schéma des béquilles que j'ai découpées et copiées sur le bois. Puis j'ai travaillé sur les encoches en prenant la coque du navire au niveau des listons pour que tout puisse bien s'aligner et se fixer parfaitement.

Voici quelques images de ce montage.
Attention, j'ai complètement oublié, une fois de plus, de prendre des photos de la découpe, occupé que j'étais, par mon travail, tant-pis, voici ce que j'ai fait.

La découpe ayant été faite, j'ai placé l'axe de fixation comme indiqué sur le plan :

 - Photo DSCN5696 :



De l'art et la manière de faire un trou pilepoil dans l'axe avec un foret de 1 mm :

 - Photo DSCN 5698 :



Puis en fonction de la bonne position sur la coque et de l'endroit prévu par le plan pour fixer le "boulon" de fixation, j'ai percé la coque :

 - Photo DSCN5699 :



Une fois le piton de fixation installé, voici ce que cela donne à plat sur le sol :

 - Photo DSCN5700 :



Et une fois les béquilles installées et bien bloquées sur la coque, le thonier tiens très bien debout, à marée basse sur un sol stable !
J'ai été obligé de les couper d'au moins 10 mm car elles étaient trop longues !

Vue bâbord :

 - Photo DSCN5701 :



Vue de l'avant bâbord, où l'on voit que la béquille s'incruste bien dans la préceinte et les listons :

 - Photo DSCN5702 :




La même chose à tribord. Cette impression de légère gite sur bâbord viens du fait que la planche mobile de mon clavier, sur laquelle je travaille, penche vers moi, ce qui est une gène pour travailler les maquettes, mais je fais avec, et je ne peux malheureusement pas redresser ce "truc" !

 - Photo DSCN5703 :



La même vue de près, où l'on voit bien les détails du découpage :

 - Photo DSCN5704 :



Et le bateau vu de la proue, bien stable entre ses béquilles !

 - Photo DSCN5706 :



Une image du navire, côté bâbord, sur son ber avec ses béquilles (ne tenez pas compte du fouilli informatique sur la gauche (disques durs externes, gomme, crayons, pinces, etc …) :

 - Photo DSCN5707 :



Détail de la liaison béquille-liston à bâbord :

 - Photo DSCN5708 :



Le piton traversant la coque (tige de laiton 10/10, fourni avec la maquette) :

 - Photo DSCN5709 :



Les béquilles peintes et en place sur le navire posé sur son ber (peint en blanc) :

 - Photo DSCN5710 :



Une vue de la béquille peinte et posée sur bâbord :

 - Photo DSCN5711 :




Détail de cette béquille posée à son emplacement marqué en bleu pâle. Attention ! On a l'impression qu'elle n'est pas au milieu, mais c'est un effet de la photo mal cadrée et j'ai eu la flemme de la refaire, ce sera pour plus tard, si j'y pense !

Photo DSCN5712 :



Une vue du pont du navire avec l'emplacement prévu pour stocker les béquilles, comme indiqué sur le plan :

 - Photo DSCN5713 :




Une image de l'emplacement peint pour fixer les béquilles. Je l'ai fait en bleu pâle pour avoir un meilleur contraste entre la coque et la position :

 - Photo DSCN5714 :



Voici quelques images du navire sur sa béquille, vu de la poupe :

Vue au milieu :

 - Photo DSCN5727 :



Vue sur bâbord :

 - Photo DSCN5728 :




Vue sur tribord :

 - Photo DSCN5729 :




Bon je m'en tiens là pour le moment, car, encore un coup, il y a beaucoup trop de photos, mais, que voulez-vous, c'est une de mes mauvaises habitudes. Vous devriez le savoir avec mon SotS et ce Thonier. On fait avec, n'est-ce-pas !!!

Suite très, très prochainement pour le beaupré et d'autres détails.

A bientôt.

Bonne après-midi.

Bonjour Michel,

Merci pour tes gentils mots.

En effet pour le moment, ce montage tourne presque comme une horloge !

Bon, je vais essayer de continuer sur ma lancée sans avoir à remonter le bonhomme.

Bonne soirée.

Bonjour à tous,

Une suite au montage de mon navire.

Je me suis lancé dans l'installation du beaupré et de divers petits matériels.

Pour le beaupré, après l'avoir légèrement affiné vers le bout, je l'ai fixé à sa bitte d'emplanture en faisant en sorte que je puisse le faire bouger pour pouvoir travailler dessus. Donc il peut tourner autour de son axe.

Il est légèrement décalé sur tribord pour qu'il puisse s'appuyer sur le plat-bord à la proue dans l'espace prévu pour cela.

Voici quelques images de ce boute-dehors :

Vue générale de tribord avant :

 - Photo DSCN5716 :




Vue plus proche de tribord avant :

 - Photo DSCN5715 :



Détail de l'emplanture du beaupré :

 - Photo DSCN5717 :



Vue générale du côté tribord :

 - Photo DSCN5719 :



Vue globale du côté bâbord. Vous remarquerez le mât d'artimon, en cours de fabrication, posé devant le navire :

 - Photo DSCN5720 :




Au niveau de la poupe, j'ai installé le "casse-jambe", en fait le rail d'écoute de grand-voile, derrière la barre. Il n'est pas pour le moment collé, car je pense devoir le retirer pour y glisser la poulie de l'écoute. Je l'ai peint en noir.

J'ai découpé, taillé et installé le support de bôme du mât d'artimon au milieu du plat-bord arrière. Il est peint en bleu foncé : toujours ce contraste qui rend bien.

J'ai rajouté un gros taquet à l'arrière de la barre à bâbord car pas prévu sur le plan, bizarre !

 - Photo DSCN5721 :




Une autre image détaillée de la proue et de son boute-dehors vue de bâbord :

 - Photo DSCN5722 :



Pour le plaisir, je vous propose quelques images supplémentaires.

Vue générale de tribord :

 - Photo DSCN5723-1 :



Détail du beaupré vu de tribord :

 - Photo DSCN5724 :



Le beaupré vu de face avec son décalage sur tribord pour qu'il vienne s'appuyer dans l'encoche prévue dans la lisse :

 - Photo DSCN5725 :



Et une dernière de la poupe, vue de dessus :

 - Photo DSCN5726 :



Voilà où j'en suis pour le moment.

Il faut que je commence à traiter la mâture et tout le gréement, mais avant, je dois encore fabriquer la claie pour le séchage des thons. Puis tout ce qui est bôme et guis et enfin toutes les petites pièces sur les mâts.
Ne pas oublier les chaines pour ancre, beaupré et guis d'artimon.

En fait j'ai encore de quoi m'occuper.

Juste entre nous : 11 photos, c'est peu par rapport à mes habitudes (20, la fois précédente). Je faiblis, mais je crois que ce n'est pas plus mal !!!

A très bientôt.

Bonne journée.

salut bertrand
ces bleus sont vraiment très agréable et s'accordent magnifiquement au pont. ce thonier avance très bien et "vogue" vers la réussite. bravo pour ton "pas à pas" agrémenté et servi par de belles photos. 11 photos ....dommage ! ces diaporamas, pour moi perso, sont un plaisir à suivre.
à bientôt
amitiés
rafael

Il avance vite, bravo !

Juste une remarque : Ton bout dehors ne semble pas "effilé" c'est à dire plus mince à son extrémité.
Mais c'est peut être un effet d'optique ?

Bon courage pour la suite, tu vas bientôt me rattraper !


Joël