Santissima Trinidad (OcCre 1/90°) de Brunovar

Salut, tu as très bien avancer, et c'est du très bon travail!

Hé bin quel monstre ! chapeau bas monsieur Brunovar.
A+ Lafleur

Il est splendide. Une chose étonnante, les canons sur les passavants. Jamais vu avant. Ils avaient suffisamment de place pour reculer, les canons ? Ou c'était de l'intox pour impressionner ceux d'en face ?

Andy a écrit:

Il est splendide. Une chose étonnante, les canons sur les passavants. Jamais vu avant. Ils avaient suffisamment de place pour reculer, les canons ? Ou c'était de l'intox pour impressionner ceux d'en face ?

Bonne question !
Il faut demander ca à nos alliés espagnols, qui , de toute façon, à Trafalgar ,se sont faits démater et se sont rendus aux anglais.

C'est sûr que si à la première salve, les canons sont dégringolés dans la grande rue, ça n'a pas du impressionner beaucoup le père Horatio.

C'est super beau

Salut à tous,
Quelques photos du chantier .
Ca y est , la coque est finie !!



A suivre .....

Bonjour à toi Brunovar, belle bête que voila

Je vais te dire ça. J'ai trouvé sur un site italien. Je traduis le texte et je le mets sur La Royale. A+

Lancé en 1769, c'est un vaisseau de 1er rang, 120 canons, puis passé plus tard à 140 canons sur 4 ponts en 1795.

Il aurait été le plus gros vaisseau à cette époque.

Démâté, puis pris par les anglais à Trafalgar, il coule le lendemain lors d'une tempête

(source Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Spanish_ship_Sant%C3%ADsima_Trinidad)

Source : Masterclass, Italie.

La Santissima Trinidad construite en 1769 est un exemple unique dans le domaine de l'architecture navale de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

D'abord trois ponts, elle fut construite au chantier naval de La Havane, à Cuba, selon les techniques anglaises introduites par un émigrant irlandais Matthew Mullan et son fils Ignacio, à l'exception des règles admises pour la répartition de l'artillerie, puisqu'elle avait 26 canons sur les gaillards.

Cette distribution la rendait peu stable et difficile à manoeuvrer au point que lorsqu'elle rejoint El Ferreol en 1770, son plan de charge et ses aménagements furent substantiellement modifiés.

En 1796, elle fut transformée en quatre ponts, armée à l'origine avec 144 bouches à feu, puis avec 130 et enfin 136 canons ce qui ne fit qu'aggraver son manque de stabilité et affecta sa marche sous voiles déjà médiocre.

Malgré cela , la Stma T etait un navire robuste qui resta 35 ans en service.

Durant la bataille de Trafalgar, alors qu'elle était déjà sous le feu du Victory, elle fut démâtée par deux bordées du vaisseau anglais le Neptune. Le capitaine de vaisseau Dighy, commandant l'Africa, ne voyant plus flotter le drapeau espagnol, crut qu'elle voulait se rendre et envoya un peloton d'abordage pour en prendre possession. Les Espagnols informèrent l'officier anglais que telle n'était pas leur intention et laissèrent la petite troupe retourner à son bord.

La Stma T resta immobilisée au milieu de la bataille, jusqu'à ce que Richard Grindall, commandant du Prince envoie ses hommes en prendre possession.

Au cours de la tempête qui suivit la bataille, le navire remorqué s'avéra ingouvernable et l'amiral Collingwood ordonna qu'il fut coulé, à environ 10 miles à l'est de Tariffa.

Dans le genre "peu manœuvrable", le HMS Prince était lui aussi une référence ...

Un de ses capitaine a, pour l'anecdote, comparé le "Prince" à une meule de foin, tant ses capacités à naviguer étaient déplorables ...

Ben voila, tout a été presque dit !!!
Pour clore la petite histoire de ce navire considéré comme un glorieux trophée par les britanniques, une première confrontation à la bataille du cap Saint Vincent en février 1797 avait déja failli se terminer par une reddition face à 5 navires anglais dont le HMS PRINCE du Commodore Nelson aprés un dématage total et des pertes s'élévant à plus de 500 hommes, sauvé in extremis par l'intervention de navires espagnols frais. Réparation de fortune et repli sur Cadiz, malgré une ultime tentative héroique du HMS TERPISCHORE du Capitaine Bowen.
Pour ce qui est des clous,c'est vrai, mais si je les enlevais, j'avais des trous à la place!!
Si j'avais un marteau....... (Comme dit le charpentier !!)

Merci pour cette intéressante précision.

Pour ce qui est des clous, je m'étais fait la même réflexion que Mike. S'il te reste du sapelli, peux-être pourrais tu les remplacer par de minuscules chevilles, ce serait beaucoup plus naturel. D'autant que ce vaisseau est construit sur le mode anglais et qu'ils n'utilisaient pas de clous, seulement des gournables (des chevilles), au contraire des français qui clouaient les oeuvres mortes et chevillaient les oeuvres vives. Je dis cela parce que je trouve ton modèle magnifique et qu'il mériterait ce "petit" boulot supplémentaire.

Salut à tous,
Quelques vues de l'avancement du chantier:
Les affaires sérieuses commencent !!!!





J'ai abandonné la suggestion de remplacer les clous par des chevilles en sapelli, un rapide compte m'ayant amené à quelque chose comme 400 clous .(trop de risques de faire une catastrophe ). La prochaine ......
:pirat:

Bonjour Brunovar,

Un sacré mat de beaupré, fais attention quand tu vas retourner la maquette

Bof, 400 clous c'est de la rigolade. Quand tu feras un troi-ponts en arsenal, ce sont 6000 clous et 6000 chevilles qui t' attendent (Bernard Frölich, l' Art du Modélisme). Non, tu as raison, c'est risqué. Tiens, fais nous donc une vue plongeante de ta poulaine, elle me paraît très chouette avec ses caillebotis.

Pas de problème, et un petit tour aux toilettes !!

Et des toilettes fermées, quel luxe. Les Français les planquaient bien un peu derrrière les grandes herpes. Les Anglais les installaient bien en vue de part et autre du beaupré. C'étaient en général des chiottards à deux places, idéal pour entretenir la convivialité. Merci pour les photos. Tu fais un travail magnifique.

Les toilettes étaient en rapport avec les poulaines bien sur , et non pas avec d'éventuels problèmes digestifs ou gastriques !!!!
Pour les embarcations, elles sont faites avec Amour et en bois .
Plus sérieusement, suivant le même principe que la coque : couples, bordage et lattage (mamelles du maquetiste bois), plus quelques accessoires pré-découpés ou à fabriquer.

J'aime beaucoup la formule avec Amour et en bois. Ressorts donc ton numérique et fais nous des gros plans des embarcations. On bave d'impatience.

Brunovar a écrit:

(mamelles du maquetiste bois)

Oops, désolé, maquettiste et non maquetiste .
Ce n'est pas du flood, mais je déteste massacrer la langue française.

Encore un point sur lequel nous sommes d'accord.

Il suffit de demander :

Excellent! Mais je ne te lâche pas comme ça. Ce type d'installation des chaloupes, c'est celui donné par Occre? En principe, en tout cas chez les Français, les bancs de l'embarcation inférieure sont ôtés et la chaloupe dont le gouvernail est démonté, est déposée sur le fond de la première.