Bon, c'est superbe, certes, et j'adore cette leçon méthodologique que tu nous offres sur le montage, la peinture, la patine par sous ensembles ainsi que pour la pose des rambardes. Méthode dont je m'inspirerai dès mon prochain modèle. Ton talent, par contre, impossible de te le "piquer" celui-ci. Il est là, bien présent et pour le plus grand plaisir de nos yeux.
Juste une question et une petite remarque:
- J'ai bien suivi ta méthode pour les rambardes. Pour leur courbure, ok tu utilises des forets de diamètres différents, mais pour le déterminer, tu prends un pied à coulisse?
- La remarque est au sujet des salissures. Lorsque tu dis que des superstructures sont plus simples à entretenir qu'une coque, tu te trompes. La coque est une surface qui recèle généralement moins de "nids à rouille" que les superstructures (je ne parle pas des navires furtifs) et son entretien était bien plus aisé à l'époque (pas de commission HSCT, pas d'alignement sur le droit du travail pour les militaires comme c'est le cas aujourd'hui). Une série de chaises en bois ajustées en hauteur avec du "bout"et la peinture de coque était réalisée en un rien de temps. C'est bien moins évident dans les hauts du navire (en cas de chute pas de "mer jolie" dessous).
Le Richelieu à Dakar, ne naviguait pas. donc pas d'embruns dans les superstructures et de corrosion due au sel qui l'accompagne. Par contre, le climat chaud et humide, les poussières, la crasse urbaine etc...étaient certainement nettoyées quotidiennement (Il fallait bien occuper ces hommes pour garder une discipline en ces temps tragiques et éviter des rébellions). Cela associé au manque criant de peintures (comme du reste d'ailleurs) faisait que la coque portait les coulures du ruissellement de la crasse accumulée durant cette période d'immobilité.
Ce que tu as parfaitement restituéJ'espère ne pas avoir pollué ton post. Si c'est le cas, j'efface.
Bravo encore et merci pour ton partage de connaissances, c'est génial pour nous.
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Hugues.
"Le plaisir que l'on prend vient surtout de celui que l'on donne."
F. Sauvage