Bonsoir,
Cette maquette a été montée au cours de l'été, en parallèle avec mon diorama, que j'ai abandonné pour le moment à cause des études et de cet avion. Je prend tellement plus de plaisir à monter les avions
L'avion que j'ai monté est un Boeing 747-4F aux couleurs de British Airways arborant la Chelsea Rose comme logo de queue, logo qui fut utilisé (avec d'autres aussi fantaisistes) de 1997 à 2001 pour être remplacés par le logo « Speedbird » que nous connaissons. Le Boeing 747-4F est la version cargo du 747-400. Extérieurement, la série -400 se distingue des versions précédentes des ailes plus longues équipées de winglets et un pont supérieur rallongé, hormis pour la version cargo qui conserve le pont supérieur court. J'ai donc choisi le kit Revell au 1/144° représentant un E-4B NOAC (National Operations Airborne Center) , qui est en fait 747-200 modifié pour servir de centre de commandement aérien aux Etats-Unis en cas de crise majeure justifiant l'abandon du Pentagone. L'E-4B possède un pont court, mais les ailes ne sont pas celles de la version -400 : il faudra les rallonger et ajouter les winglets en scratch. Hélas, le kit est vieux (1983!) : si les raccords sont bons, la gravure est trop profonde et les moteurs sont à revoir.
Le montage de la maquette se passe sans encombres, tout s'emboîte bien. Il y a peu de pièces : le fuselage, les ailes et les ailerons sont chacun découpés en deux pièces et les moteurs sont très rustiques. On comprend donc que le niveau de détail n'est pas terrible, mais il reste correct pour l'échelle.
On commence par arranger les moteurs : Revell a oublié de fournir une pièce liant le bord d'attaque de l'entrée d'air au carénage de la soufflante. Je colle dans l'entrée d'air des bouts de plastique qui vont supporter un cerclage en plastique de pot de yaourt, choisi pour sa faible rigidité.
Puis j'insère le cerclage et je comble les imperfections avec du mastic.
Le moteur ressemble alors vraiment à un General Electric CF6. Il convient de remarquer que cet avion est le seul B747 aux couleurs de British Airways équipé de moteurs Américains, le reste de la flotte étant équipé Rolls-Royce RB211 qui n'ont pas du tout la même forme extérieure. Et pour cause, la maquette représente l'avion immatriculé N495MC (la première lettre N pour North America) loué à British Airways par Atlas Air, une compagnie cargo américaine.
Les tuyères sont percées .
En effet, le turboréacteur aurait du mal à démarrer s'il ne pouvait éjecter les gaz en sortie de la chambre de combustion qui permettent d'entraîner la turbine qui va entraîner la soufflante qui aspire et comprime l'air : une partie va partir vers la turbine et la chambre de combustion pour alimenter le moteur, tandis que l'autre (flux froid) contourne le moteur par sa périphérie jusqu'à la tuyère où il est éjecté avec les gaz chauds (flux chaud) pour générer la poussée. Les turboréacteurs civils tirent l'essentiel de leur poussée du flux froid (80 %), le flux chaud représentant 20 % de la poussée.
L'autre amélioration majeure concerne les bouts d'ailes, qui doivent être rendus conformes à la série -400 par l'ajout des winglets de (1,8 m sur l'avion réel) montés sur les extensions de saumons d'ailes de la même longueur. Les winglets permettent de réduire la traînée de l'avion en diminuant les tourbillons apparaissant à l'extrémité de l'aile, ce qui diminue la consommation en carburant.
Je confectionne les extensions en carte plastique que je recouvre de beaucoup de mastic, au bout desquelles je colle les winglets en veillant à la justesse de l'angle qu'ils forment avec l'aile.
Puis je ponce le mastic pour donner la forme voulue, dans la continuité de l'aile.
Il faut ensuite graver l'extension comme l'est l'aile. A présent, seules les différences de teintes permettent de remarquer que les ailes ont été modifiées.
L'échappement de l'APU ainsi que les feux de navigation sont rajoutés, en scratch pour ne pas changer. L'APU (Auxiliary Power Unit : Groupe Auxiliaire de Puissance ) est un moteur installé dans la queue de l'appareil destiné à produire de l'énergie pour permettre d'alimenter au sol (ou en vol en cas d'avarie) les différents systèmes de bord (électricité, pression pneumatique et hydraulique, air conditionné) quand les moteurs sont arrêtés.
L'avion est alors presque prêt pour la peinture. Il ne reste plus qu'à combler les hublots, absents sur la version cargo et boucher les raccords avec du mastic.
Ceci fait, on peut s'occuper du masquage pour la peinture. Le fuselage est peint en blanc Tamiya et les ailes dans un gris clair issu d'un mélange de blanc Tamiya, de gris clair Vallejo et de noir Revell Aqua Color. Ce seront les seules peintures utilisées pour les ailes, dans des proportions différentes selon la section peinte. Les mélange sont effectués au jugé à partir de photos des avions de British Airways. Pour les ailes, on retrouve le même schéma de couleurs chez toutes les compagnies, mais les variations de teintes sont importantes.
On commence par le masquage du corroguard gris foncé sur la partie supérieure, et très clair sur la partie inférieure.
Puis on recommence pour la peinture des bords d'attaque des ailes, de la queue et des moteurs en aluminium Aquacolor adouci avec le blanc Tamiya. Je peint également les volets en un gris foncé comme un le voit parfois. Cette opération aurait pu ne pas être réalisée, car les volets sont généralement peints dans le même gris clair que la majeure partie de l'aile.
La ligne de démarcation du bleu recouvrant le ventre de l'appareil peut-être un cauchemar à tracer. Pour simplifier l'opération, j'utilise un laser horizontal. L'avantage du laser est qu'il suit la courbure du fuselage pour réaliser des courbes parfaites, à condition que la forme de l'avion soit correcte, ce qui n'est pas le cas pour l'arrière. Fatalement, l'arc de cercle n'est plus vraiment un arc de cercle, et ne peut pas faire grand chose pour y remédier.
Les photos suivantes donnent un aperçu de la peinture de l'avion. Vous remarquerez que les traits de crayon sont encore présents, que les tuyères sont peintes à moitié et que les feux aéronautiques ne sont pas peints.
Sur cette photo, un face à face intéressant entre l'A380 et le B747 (et une pièce d'un euro). L'un est gros, mais l'autre est carrément gigantesque!
J'aurai du mal à l'avancer à cause de mes études, mais il ne reste pas grand chose à faire : quelques finitions, le Klir et les décals.
Je ne répondrai pas de suite à vos commentaires, j'ai ma rentrée demain
Loïc
Cette maquette a été montée au cours de l'été, en parallèle avec mon diorama, que j'ai abandonné pour le moment à cause des études et de cet avion. Je prend tellement plus de plaisir à monter les avions
Le montage de la maquette se passe sans encombres, tout s'emboîte bien. Il y a peu de pièces : le fuselage, les ailes et les ailerons sont chacun découpés en deux pièces et les moteurs sont très rustiques. On comprend donc que le niveau de détail n'est pas terrible, mais il reste correct pour l'échelle.
On commence par arranger les moteurs : Revell a oublié de fournir une pièce liant le bord d'attaque de l'entrée d'air au carénage de la soufflante. Je colle dans l'entrée d'air des bouts de plastique qui vont supporter un cerclage en plastique de pot de yaourt, choisi pour sa faible rigidité.
L'autre amélioration majeure concerne les bouts d'ailes, qui doivent être rendus conformes à la série -400 par l'ajout des winglets de (1,8 m sur l'avion réel) montés sur les extensions de saumons d'ailes de la même longueur. Les winglets permettent de réduire la traînée de l'avion en diminuant les tourbillons apparaissant à l'extrémité de l'aile, ce qui diminue la consommation en carburant.
Je confectionne les extensions en carte plastique que je recouvre de beaucoup de mastic, au bout desquelles je colle les winglets en veillant à la justesse de l'angle qu'ils forment avec l'aile.
On commence par le masquage du corroguard gris foncé sur la partie supérieure, et très clair sur la partie inférieure.
La ligne de démarcation du bleu recouvrant le ventre de l'appareil peut-être un cauchemar à tracer. Pour simplifier l'opération, j'utilise un laser horizontal. L'avantage du laser est qu'il suit la courbure du fuselage pour réaliser des courbes parfaites, à condition que la forme de l'avion soit correcte, ce qui n'est pas le cas pour l'arrière. Fatalement, l'arc de cercle n'est plus vraiment un arc de cercle, et ne peut pas faire grand chose pour y remédier.
Les photos suivantes donnent un aperçu de la peinture de l'avion. Vous remarquerez que les traits de crayon sont encore présents, que les tuyères sont peintes à moitié et que les feux aéronautiques ne sont pas peints.
Sur cette photo, un face à face intéressant entre l'A380 et le B747 (et une pièce d'un euro). L'un est gros, mais l'autre est carrément gigantesque!
J'aurai du mal à l'avancer à cause de mes études, mais il ne reste pas grand chose à faire : quelques finitions, le Klir et les décals.
Je ne répondrai pas de suite à vos commentaires, j'ai ma rentrée demain
Loïc